Il est dans sa jeunesse grand amateur des œuvres de Walt Disney (qu'il découvre avec le film Pinocchio (film, 1940) entre autres, œuvres qui vont l'inspirer par la suite. Il commence tôt à faire ses propres illustrations, ce qui lui vaut de se faire remarquer à l'école, ses dessins dans les marges de ses rédactions lui valant des points en plus de la part de ses professeurs. Ses parents étant juifs (d'origine roumaine pour son père et hongroise pour sa mère), la police vient chercher son père en 1942. Quelques mois plus tard, sa mère, prévenue de la rafle par un gendarme, réussit à le cacher lui et sa sœur. Il ne reverra jamais son père. Après la Seconde Guerre mondiale, à partir de 1947, il passe trois ans au château des Groux à Verneuil-sur-Seine, sorte d’orphelinat, où il découvre ce qu’il appellera plus tard les « filles du sexe opposé », et notamment Klara, une jeune fille d’origine hongroise. Cette partie de la vie de Gotlib a fait l'objet d'une autobiographie de jeunesse intitulée J'existe, je me suis rencontré. En 1951, il travaille à l’OCP (Office Commercial Pharmaceutique), tout en suivant les cours du soir des Arts Appliqués. Il trouve ensuite une place de lettreur chez Opera Mundi-Edi Monde, qu'il quitte à son retour de son service militaire (qui a duré 28 mois) pour tenter sa chance « à son compte ». Il réalise de nombreux albums à colorier, contes, livres pour enfants. [1] Il fait ses débuts dans la bande dessinée en 1962, dans le journal Vaillant, où il dessine diverses pages comme Gilou, Klop, Puck et Poil, et surtout Nanar, Jujube et Piette série qu'il mena à bien durant 6 années et au sein de laquelle apparaîtra le personnage de Gai-Luron, dont la publication se poursuit dans Vaillant, puis Pif Gadget, jusqu'en 1971. Toujours dans les années 1960 il dessine dans Record les conférences du « Professeur Frédéric Rosbif », dont certaines idées seront reprises ensuite pour son personnage du Professeur Burp dans la Rubrique à brac. Il illustre également des livres de contes pour enfants, comme Titou fait le ménage.
Il est dans sa jeunesse grand amateur des œuvres de Walt Disney (qu'il découvre avec le film Pinocchio (film, 1940) entre autres, œuvres qui vont l'inspirer par la suite. Il commence tôt à faire ses propres illustrations, ce qui lui vaut de se faire remarquer à l'école, ses dessins dans les marges de ses rédactions lui valant des points en plus de la part de ses professeurs. Ses parents étant juifs (d'origine roumaine pour son père et hongroise pour sa mère), la police vient chercher son père en 1942. Quelques mois plus tard, sa mère, prévenue de la rafle par un gendarme, réussit à le cacher lui et sa sœur. Il ne reverra jamais son père. Après la Seconde Guerre mondiale, à partir de 1947, il passe trois ans au château des Groux à Verneuil-sur-Seine, sorte d’orphelinat, où il découvre ce qu’il appellera plus tard les « filles du sexe opposé », et notamment Klara, une jeune fille d’origine hongroise. Cette partie de la vie de Gotlib a fait l'objet d'une autobiographie de jeunesse intitulée J'existe, je me suis rencontré. En 1951, il travaille à l’OCP (Office Commercial Pharmaceutique), tout en suivant les cours du soir des Arts Appliqués. Il trouve ensuite une place de lettreur chez Opera Mundi-Edi Monde, qu'il quitte à son retour de son service militaire (qui a duré 28 mois) pour tenter sa chance « à son compte ». Il réalise de nombreux albums à colorier, contes, livres pour enfants. [1] Il fait ses débuts dans la bande dessinée en 1962, dans le journal Vaillant, où il dessine diverses pages comme Gilou, Klop, Puck et Poil, et surtout Nanar, Jujube et Piette série qu'il mena à bien durant 6 années et au sein de laquelle apparaîtra le personnage de Gai-Luron, dont la publication se poursuit dans Vaillant, puis Pif Gadget, jusqu'en 1971. Toujours dans les années 1960 il dessine dans Record les conférences du « Professeur Frédéric Rosbif », dont certaines idées seront reprises ensuite pour son personnage du Professeur Burp dans la Rubrique à brac. Il illustre également […]