ARTURO PEREZ DEL CASTILLO est né le 24 août 1925 à Concepcion au Chili. Il débute par des dessins publicitaires puis rejoint son frère Jorge en Argentine en 1948, il où produit dès 1950 divers récits dans "Aventuras" et "Intervalo". Par ailleurs, il adapte des romans souvent historiques pour l'éditeur Columba : L’homme qui rit, La dame en blanc, L’homme au masque de fer, Les trois mousquetaires, Monna Vanna en 1953-54, La dama delgranj delvalle dans "Intervalo" en 1953, La belleza inutil (d'après Maupassant) dans "Intervallo" ou bien des biographies d’hommes célèbres (Pasteur, Pancho Villa, Zapata, etc.) pour les éditions anglaises Fleetway. Une partie a été traduite en France au hasard de publications telles que Rintintin et Rusty vedettes TV de Sagédition (Les trois mousquetaires),Piko Magazine n°27 en 1966 (Simon Bolivar), Bugs Bunny Géant, Robin des Bois des éditions Jeunesse et Vacances (Joyeux Mousquetaire), Marco Polo de Mon Journal (Les Mousquetaires in n° 213) et même dans "Pilote" (Viva Zapata). On lui doit aussi Le joyeux corsaire paru dans Kali chez Jeunesse et Vacances. Si l’auteur demeure passionné par l’Histoire avec un grand H (notamment par la Belle Epoque ou les vikings voir sa saga Los Vikingos avec Collins), il est surtout considéré comme l’un des tous meilleurs dessinateurs de westerns et on lui doit de nombreux « héros solitaires parcourant l’ouest sauvage » construits sur le modèle de Randall the killer très violent chasseur de primes au passé mystérieux, personnage pas vraiment sympathique créé avec le scénariste argentin Hector Oesterheld en 1957, pour le studio Roy d’Ami (dans "Hora Cero" des éditions Frontera et traduit en France dans Pilote) qui a sans doute inspiré le desperado énigmatique et ambigu des westerns de Sergio Leone, campé par Clint Eastwood ; chose rare, ce héros mourra dans l’ultime épisode en 1960. Puis del Castillo met en images Ringo en 1960, Garret le sauvage en 1961 avec Ray Collins, paru dans Misterix (1962-1965) et publié en France (notamment) dans Buffalo Bill (Jeunesse et vacances) sous le titre Garrett le cavalier solitaire (L'éditeur publia aussi un Don Rover qui pourrait bien être Garret dans un n° spécial de Robin des Bois). Dans les années 70, il crée avec Ray Collins El Cobra personnage pour le moins ambigu, diffusé dans Skorpio entre 1974 et 1979 (publié aussi sous le nom Le Crotale dans La Route de l'Ouest et Long Rifle), Loco Sexton, journaliste dans une petite ville à la frontière, pour Skorpio (scénario d’Oesterheld , la série Down there at the West avec Oesterheld, Kendall le shérif (Ralph Kendall) et Ralph O’Connor qui finira shérif de Dodge City, pour le studio Roy d’Ami (publié en France sous le titre Kenny Star dans La Route de l'Ouest, entre 1974 et 1979 du n° 7 au 48, puis 50, 51 et sous le titre Le shérif solitaire dans Rintintin et Rusty ou Amok chez Sagédition ou encore sous le titre King à la SNPI), Cliff Scott (La Route de l'Ouest n°49 à 51), Là-bas dans l'Ouest (Laggiù nell’west) qui se présente sous la forme de petites chroniques sur l’ouest sauvage écrites par Carlos Albiac (sans doute le reprise de Loco Sexton), une série parue dans Skorpio et Lanciostory entre 1976 et 1981 et publiée en France dans Super West Poche et La Route de l'Ouest du n° 115 au 127 (les dessins seront ensuite repris par Miguel Repetto)... Dans la décennie suivante paraîtront, Bannister, un western créé avec Ray Collins dans les années 70 pour les éditions Record et réédité dans "Skorpio" en 1989, (La) Tomba d’oro sur scénario de Mazzitelli en 1989 qui se présente sous la forme des souvenirs du clochard Ken Stoker et de son ami Austin au sujet des problèmes qu’ils ont rencontrés en recherchant un trésor : la tombe d’or (paru dans Skorpio en 1990), Manco Sloane en 1989 (textes de Julio A. Grassi), un marin aventureux, échoué sur un île déserte en compagnie de la belle Antara et poursuivi par le cruel capitaine Percy parce qu’il connaît le secret d’un trésor ; cette série parue dans Skorpio en 1990 est sans doute l’une des dernières du dessinateur. Arturo Perez Del Castillo est mort à Buenos Aires le 5 décembre 1992, alors qu'il était seulement âgé de 67 ans... Son trait classique à base de hachures exprime bien toute la violence de ses personnages et a inspiré un grand nombre d’artistes. Il a d'ailleurs été récompensé par des prix en 1979 à la biennale internationale de Cordoba (Argentine) et à Lucca en 1980...
Texte et dessin © WikiPF
ARTURO PEREZ DEL CASTILLO est né le 24 août 1925 à Concepcion au Chili. Il débute par des dessins publicitaires puis rejoint son frère Jorge en Argentine en 1948, il où produit dès 1950 divers récits dans "Aventuras" et "Intervalo". Par ailleurs, il adapte des romans souvent historiques pour l'éditeur Columba : L’homme qui rit, La dame en blanc, L’homme au masque de fer, Les trois mousquetaires, Monna Vanna en 1953-54, La dama delgranj delvalle dans "Intervalo" en 1953, La belleza inutil (d'après Maupassant) dans "Intervallo" ou bien des biographies d’hommes célèbres (Pasteur, Pancho Villa, Zapata, etc.) pour les éditions anglaises Fleetway. Une partie a été traduite en France au hasard de publications telles que Rintintin et Rusty vedettes TV de Sagédition (Les trois mousquetaires),Piko Magazine n°27 en 1966 (Simon Bolivar), Bugs Bunny Géant, Robin des Bois des éditions Jeunesse et Vacances (Joyeux Mousquetaire), Marco Polo de Mon Journal (Les Mousquetaires in n° 213) et même dans "Pilote" (Viva Zapata). On lui doit aussi Le joyeux corsaire paru dans Kali chez Jeunesse et Vacances. Si l’auteur demeure passionné par l’Histoire avec un grand H (notamment par la Belle Epoque ou les vikings voir sa saga Los Vikingos avec Collins), il est surtout considéré comme l’un des tous meilleurs dessinateurs de westerns et on lui doit de nombreux « héros solitaires parcourant l’ouest sauvage » construits sur le modèle de Randall the killer très violent chasseur de primes au passé mystérieux, personnage pas vraiment sympathique créé avec le scénariste argentin Hector Oesterheld en 1957, pour le studio Roy d’Ami (dans "Hora Cero" des éditions Frontera et traduit en France dans Pilote) qui a sans doute inspiré le desperado énigmatique et ambigu des westerns de Sergio Leone, campé par Clint Eastwood ; chose rare, ce héros mourra dans l’ultime épisode en 1960. Puis del Castillo met en images Ringo en 1960, Garret le sauvage en […]