Anne Nivat, docteur en Sciences Politiques, a vécu dix ans basée à Moscou en tant que correspondante pour des titres de presse francophone tels que Libération, Ouest France, Le Soir, Le Point, la radio RMC… mais aussi pour des journaux anglo-saxons : le International Herald Tribune, le New York Times, ou encore le Washington Post. Grand reporter, elle revendique la lenteur et la complexité. Depuis son premier travail e fond, au plus fort de la guerre en chétchénie pour le quotidien Libération entre 1999 et 2001, Anne s’immerge dans les conflits, souvent au péril de sa vie pour, simplement, témoigner. Tantôt grand reporter, tantôt écrivain, Anne Nivat débute sa saga littéraireen 2000, par le biais d’un témoignage exceptionnel sur son expérience tchétchène (Chienne de guerre), un premier livre qui lui vaut le prix Albert-Londres. S’ensuit, en 2001, Algérienne - écrit en ollaboration avec Louisette Ighilahriz - ui aborde les tortures de la guerre d’Algérie. En 2004, elle publie Lendemains de guerre en Afghanistan et en Irak. Loin d’être une nouvelle analyse éopolitique sur la situation de ces pays, ce livre est un récit de ses longs ois comme « reporter infiltrée » au cœur de la population civile. En 2005 et 2006, elle poursuit sa quête de la parole de l’autre par Islamistes, comment ils nous voient et Par les montes et les plaines d'Asie centrale. En 2008, elle publie Bagdad zone rouge, un récit dans lequel elle se tutoie, et emmène le lecteur au plus proche de la Bagdad anéantie par le terrorisme. Et c’est parce qu’elle sillonne sans relâche, en toute indépendance, ces pays à propos desquels notre information est trop souvent formatée qu’Anne nous enrichit grâce à des témoignages de l’intérieur, en proposant une vision humaine des pays en crise.
Texte et photo © Soleil
Anne Nivat, docteur en Sciences Politiques, a vécu dix ans basée à Moscou en tant que correspondante pour des titres de presse francophone tels que Libération, Ouest France, Le Soir, Le Point, la radio RMC… mais aussi pour des journaux anglo-saxons : le International Herald Tribune, le New York Times, ou encore le Washington Post. Grand reporter, elle revendique la lenteur et la complexité. Depuis son premier travail e fond, au plus fort de la guerre en chétchénie pour le quotidien Libération entre 1999 et 2001, Anne s’immerge dans les conflits, souvent au péril de sa vie pour, simplement, témoigner. Tantôt grand reporter, tantôt écrivain, Anne Nivat débute sa saga littéraireen 2000, par le biais d’un témoignage exceptionnel sur son expérience tchétchène (Chienne de guerre), un premier livre qui lui vaut le prix Albert-Londres. S’ensuit, en 2001, Algérienne - écrit en ollaboration avec Louisette Ighilahriz - ui aborde les tortures de la guerre d’Algérie. En 2004, elle publie Lendemains de guerre en Afghanistan et en Irak. Loin d’être une nouvelle analyse éopolitique sur la situation de ces pays, ce livre est un récit de ses longs ois comme « reporter infiltrée » au cœur de la population civile. En 2005 et 2006, elle poursuit sa quête de la parole de l’autre par Islamistes, comment ils nous voient et Par les montes et les plaines d'Asie centrale. En 2008, elle publie Bagdad zone rouge, un récit dans lequel elle se tutoie, et emmène le lecteur au plus proche de la Bagdad anéantie par le terrorisme. Et c’est parce qu’elle sillonne sans relâche, en toute indépendance, ces pays à propos desquels notre information est trop souvent formatée qu’Anne nous enrichit grâce à des témoignages de l’intérieur, en proposant une vision humaine des pays en crise.
Texte et photo © Soleil