Janpi voit le jour en 66, un mardi (en soirée, sa maman qui y était en est sûre), au creux des Vosges, mais en ville (tous les vosgiens ne naissent pas assis sur une schlitte une cognée à la main !), mais il passera son enfance et sa jeunesse dans le Doubs puis le Territoire de Belfort. Il découvre la BD chez sa grand-mère en lisant « Les aventures des 4 As », l'album « Le Château Maudit » (une aventure de Jean Valhardi) , Tintin et surtout Spirou. Si ses relations avec la BD restent tout d’abord limitées à la lecture assidue du « Journal de Spirou » et des « Aventures de Tintin », puis à l’achat de quelques aventures du petit groom dessinées par Fournier, il se met pourtant rapidement à « faire des p’tits Mickeys » dans des cahiers de brouillon. Gamin, il dessine donc déjà beaucoup, se fait la main en recopiant les profils de blindés, avions et autres véhicules militaires de la collection « Historia – seconde guerre Mondiale » paternelle, où les illustrations de la collection « Tout L’univers » qu’il lit de long en large. Sa famille déménage dans un joli village du territoire de Belfort (à l’époque, il l’était…). Des routes tranquilles où rouler à vélo. Des bois pour les parties de cow-boys. On grandit assez bien dans ses conditions. Études sans histoire ni heurt notable (quoique), Bac « éco », et après un BTS « communication », il file aux Beaux-arts d’Épinal, retrouvant du même coup ses Vosges natales (Enfin !) et y découvre la peinture, l’illustration, la gravure sur bois… y rencontre sa belle, surtout. Avant tout peintre (à tendance compulsive !) il ne s’aventure dans l’univers mystérieux de la BD qu’aux alentours de 2003, un peu par hasard, parce qu’il avait une étrange histoire aquatique à raconter. Le temps des premiers apprentissages et ce sera son premier album : « La Flaque » (éditions Fugues en Bulle). Il aime le whisky, les avions à hélice, la musique à grosse concentration en décibels, les Hot-Rods, les films fantastiques (surtout les gores!), la viande rouge saignante et les vins de Bourgogne, ce coin de France d’où vient sa belle, et où il l’a suivie. C’est là qu’il demeure toujours (dans le petit angle bressan, en bas) avec femme et enfants, parfois un chouilla nostalgique (mais jamais longtemps) de ces montagnes de l’Est où les renards fument, où on se les gèle grave en hiver, et dont la ligne bleue tranche l’horizon comme un défi, un peu comme un riff de Kerry King.
Texte © Objectif Mars Editions
Janpi voit le jour en 66, un mardi (en soirée, sa maman qui y était en est sûre), au creux des Vosges, mais en ville (tous les vosgiens ne naissent pas assis sur une schlitte une cognée à la main !), mais il passera son enfance et sa jeunesse dans le Doubs puis le Territoire de Belfort. Il découvre la BD chez sa grand-mère en lisant « Les aventures des 4 As », l'album « Le Château Maudit » (une aventure de Jean Valhardi) , Tintin et surtout Spirou. Si ses relations avec la BD restent tout d’abord limitées à la lecture assidue du « Journal de Spirou » et des « Aventures de Tintin », puis à l’achat de quelques aventures du petit groom dessinées par Fournier, il se met pourtant rapidement à « faire des p’tits Mickeys » dans des cahiers de brouillon. Gamin, il dessine donc déjà beaucoup, se fait la main en recopiant les profils de blindés, avions et autres véhicules militaires de la collection « Historia – seconde guerre Mondiale » paternelle, où les illustrations de la collection « Tout L’univers » qu’il lit de long en large. Sa famille déménage dans un joli village du territoire de Belfort (à l’époque, il l’était…). Des routes tranquilles où rouler à vélo. Des bois pour les parties de cow-boys. On grandit assez bien dans ses conditions. Études sans histoire ni heurt notable (quoique), Bac « éco », et après un BTS « communication », il file aux Beaux-arts d’Épinal, retrouvant du même coup ses Vosges natales (Enfin !) et y découvre la peinture, l’illustration, la gravure sur bois… y rencontre sa belle, surtout. Avant tout peintre (à tendance compulsive !) il ne s’aventure dans l’univers mystérieux de la BD qu’aux alentours de 2003, un peu par hasard, parce qu’il avait une étrange histoire aquatique à raconter. Le temps des premiers apprentissages et ce sera son premier album : « La Flaque » (éditions Fugues en Bulle). Il aime le whisky, les avions à hélice, la musique à grosse concentration en décibels, les Hot-Rods, les films fantastiques (surtout les gores!), la viande […]