« - Aaaah mes enfants, laissez donc Papy Nicolas vous raconter sa terrible histoire!
Tout commença en l'an de grace 1987, durant la nuit glaciale d'halloween quand je naquis alors dans un silence de mort.
Pas un pleur, pas un cris pour entamer une existence pleine de lutte et d'abnégation.
Cela s'annonça comme une certitude. De parole d'homme, ma vie, je l'affronterais avec fougue, mais en silence.
Et c'est donc toujours flanqué d'une timidité maladive et d'un profond mutisme que je me mis à parcourir les ages.
Pourtant, certains se surprirent à me voir en de rares occasions, d'humeur joviale et volubile!
La cause à une atmosphère de confiance et de bonheur comme seule l'amitié est capable aujourd'hui de vous apporter.
Après un parcours scolaire médiocre mais constant, j'atterris un peu sans savoir à l'age de 16 ans dans une classe de première littéraire composée à 80 % de filles.
Un eden pour le romantique que j'étais. Mais le naturel revenant au galop avec en selle cette timidité maladive si chére à mon coeur, c'est presque à contre coeur vers le pourcentage restant que je me tourna pour men faire un cercle privilégié d'amis.
Otaku et Gamer de religion, je fus agréablement surpris de retrouver chez eux ces mêmes passions.
Avec cela de différents que ces messieurs étaient dessinateurs dans l'âme, talent dont j'étais d'ailleurs totalement ignorant.
Et c'est donc par ce surprenant sursaut d'inventivité de la part du destin que je m'y en route sur la longue et infinie voie du dessin, calé dans la roue de mes tous nouveaux amis.
Autant le dire franchement, j'étais alors sans aucun talent. Mais à force de travail, et poussé par l'émulation que le talent certain de mes compère provoquait en moi, je parvins à quelque chose de raisonnablement potable 3 ans plus tard, quand je décidais un peu fou que j'étais, d'abandonner mes études pour essayer de percer dans le métier.
Cela fît deux ans que j'avais pris cette décision quand avant de me résigner à m'inscrire à l'ANPE (pour ne pas la citer), je décidai je ne sais pourquoi d'envoyer un petit dossier de travaux couleurs à quelques éditeurs.
Je passa un premier test chez Clair de Lune et c'est finalement, agréablement surpris, que je trouva mon premier poste de coloriste sur Kyla, à déjà 21 ans. Comme quoi!
Je ne remercierais jamais assez mes nouveaux compères Zaz et Le Fab, ni Pierre notre éditeur, de m'avoir enfin donné ma chance.
J'espère poursuivre dans cette voie, devenir dessinateur, scénariste et si possible reprendre des études dans le dessin animé.
Mais poursuivre encore et toujours, ça oui. »
« - Aaaah mes enfants, laissez donc Papy Nicolas vous raconter sa terrible histoire!
Tout commença en l'an de grace 1987, durant la nuit glaciale d'halloween quand je naquis alors dans un silence de mort.
Pas un pleur, pas un cris pour entamer une existence pleine de lutte et d'abnégation.
Cela s'annonça comme une certitude. De parole d'homme, ma vie, je l'affronterais avec fougue, mais en silence.
Et c'est donc toujours flanqué d'une timidité maladive et d'un profond mutisme que je me mis à parcourir les ages.
Pourtant, certains se surprirent à me voir en de rares occasions, d'humeur joviale et volubile!
La cause à une atmosphère de confiance et de bonheur comme seule l'amitié est capable aujourd'hui de vous apporter.
Après un parcours scolaire médiocre mais constant, j'atterris un peu sans savoir à l'age de 16 ans dans une classe de première littéraire composée à 80 % de filles.
Un eden pour le romantique que j'étais. Mais le naturel revenant au galop avec en selle cette timidité maladive si chére à mon coeur, c'est presque à contre coeur vers le pourcentage restant que je me tourna pour men faire un cercle privilégié d'amis.
Otaku et Gamer de religion, je fus agréablement surpris de retrouver chez eux ces mêmes passions.
Avec cela de différents que ces messieurs étaient dessinateurs dans l'âme, talent dont j'étais d'ailleurs totalement ignorant.
Et c'est donc par ce surprenant sursaut d'inventivité de la part du destin que je m'y en route sur la longue et infinie voie du dessin, calé dans la roue de mes tous nouveaux amis.
Autant le dire franchement, j'étais alors sans aucun talent. Mais à force de travail, et poussé par l'émulation que le talent certain de mes compère provoquait en moi, je parvins à quelque chose de raisonnablement potable 3 ans plus tard, quand je décidais un peu fou que j'étais, d'abandonner mes études pour essayer de percer dans le métier.
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