En 1974, Gabriel Kinsa décide de quitter Boko, son village natal pour l’univers cosmopolite de la capitale. À Brazzaville, il saisit la subtilité et la complexité de la diversité ethnique et linguistique des groupes qui y vivent et qui constitue toute la richesse culturelle du Congo. Gabriel Kinsa se découvre rapidement une âme de comédien. En 1978, il fonde le Théâtre de l’Amitié à Brazzaville. Trois ans plus tard, il quitte le Congo pour la France. Au gré des rencontres et des amitiés, notamment avec le musée Dapper où il conte au milieu des pièces des expositions, il se confronte à de nouveaux modes de création qui donneront naissance à divers spectacles. Gabriel Kinsa est reconnu aujourd’hui comme étant l’un des conteurs les plus talentueux désireux de faire partager son patrimoine culturel qu’il contribue fortement à préserver grâce à ses spectacles comme Malaki (1990), fondé sur l’esprit de la fête, Luzolo (1994), voyage au cœur des traditions ancestrales. C’est plus particulièrement le lien avec le monde des morts qui lui inspire Bileko (1996), et les récits mythologiques Muezi (1998). Le souvenir de certains faits d’histoire traverse également l’inspiration de Gabriel Kinsa avec Zikita, (1999) qui évoque l’esclavage. Les albums constituent par ailleurs, un excellent moyen d’échapper à l’oubli. Se succèdent plusieurs albums, dont Contes, berceuses, musiques kongo (Mots et merveilles) en 1999, Graines de sortilèges (Acoria) en 2001 ou La légende de Kala en 2007.
Texte et photo © Africultures.com
En 1974, Gabriel Kinsa décide de quitter Boko, son village natal pour l’univers cosmopolite de la capitale. À Brazzaville, il saisit la subtilité et la complexité de la diversité ethnique et linguistique des groupes qui y vivent et qui constitue toute la richesse culturelle du Congo. Gabriel Kinsa se découvre rapidement une âme de comédien. En 1978, il fonde le Théâtre de l’Amitié à Brazzaville. Trois ans plus tard, il quitte le Congo pour la France. Au gré des rencontres et des amitiés, notamment avec le musée Dapper où il conte au milieu des pièces des expositions, il se confronte à de nouveaux modes de création qui donneront naissance à divers spectacles. Gabriel Kinsa est reconnu aujourd’hui comme étant l’un des conteurs les plus talentueux désireux de faire partager son patrimoine culturel qu’il contribue fortement à préserver grâce à ses spectacles comme Malaki (1990), fondé sur l’esprit de la fête, Luzolo (1994), voyage au cœur des traditions ancestrales. C’est plus particulièrement le lien avec le monde des morts qui lui inspire Bileko (1996), et les récits mythologiques Muezi (1998). Le souvenir de certains faits d’histoire traverse également l’inspiration de Gabriel Kinsa avec Zikita, (1999) qui évoque l’esclavage. Les albums constituent par ailleurs, un excellent moyen d’échapper à l’oubli. Se succèdent plusieurs albums, dont Contes, berceuses, musiques kongo (Mots et merveilles) en 1999, Graines de sortilèges (Acoria) en 2001 ou La légende de Kala en 2007.
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