Gérard de Villiers est un écrivain, journaliste et éditeur français, né à Paris le 8 décembre 1929 et mort dans la même ville le 31 octobre 2013. Gérard Adam de Villiers est le fils de Jacques Boularan, auteur de théâtre sous le pseudonyme de Jacques Deval, et de Valentine Adam de Villiers. La famille Adam de Villiers est une famille bourgeoise d'apparence noble de l'île de La Réunion. Diplômé de l'IEP Paris et de l'ESJ Paris, ayant fait la guerre d'Algérie comme officier, il travaille plus tard à Minute, Rivarol, Paris-Presse, France-Dimanche et pour le site Atlantico. Depuis 1965, il écrit des romans d'espionnage avec pour héros un personnage récurrent : Son Altesse sérénissime le prince Malko Linge, surnommé S.A.S. Outre cette série qui reçoit un très grand succès populaire (150 millions de livres vendus), il écrit des livres de mémoires : Sabre au clair et pied au plancher, Mes Carnets de grand reporter. On lui doit aussi des livres d'enquête, notamment en 1970 Papillon épinglé où il démystifie le récit prétendument autobiographique d'Henri Charrière, Papillon. Et, en 2005, une enquête sur l'enlèvement en Irak des journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Gérard de Villiers se décrit comme « résolument à droite, libéral, anticommuniste, anti-islamiste, anticommunautariste, antisocialiste », et il déclare avoir été accusé, à tort, de racisme. Le 30 janvier 2013, Gérard de Villiers, qui est largement ignoré sinon méprisé par la critique littéraire en France, se voit consacrer un long article à la une du New York Times. Dans cet article, l'auteur, un journaliste confirmé spécialiste des relations internationales, explique la valeur et la fiabilité étonnantes des informations contenues dans les romans de Gérard de Villiers, au point que de nombreux diplomates lisaient ses livres. Hubert Védrine, interrogé à son sujet déclare : « L'élite française prétend ne pas le lire, mais ils le lisent tous. ». Le Courrier international a publié une traduction de cet article en février 2013. Ses livres de la série S.A.S. étaient parmi les favoris de Jacques Chirac. En août 2013, M, le magazine du Monde consacre sa couverture et publie un long article illustré sur l'auteur de S.A.S. et révèle que Gérard de Villiers a travaillé pour le SDECE qui utilisait S.A.S. pour faire de la désinformation. Cet article, ainsi que deux autres datés de 2013, sont reproduits à la fin du tome 200 La vengeance du Kremlin. Il meurt à Paris le 31 octobre 2013 des suites d'un cancer du pancréas. À sa demande, son décès est annoncé sur Twitter par son avocat. Des journalistes et des écrivains lui ont aussitôt rendu hommage comme Renaud Girard, Vladimir Fédorovski, Jean des Cars, Jean-Sébastien Ferjou et Pierre Jovanovic. Gérard de Villiers s'était marié quatre fois et était le père de deux enfants.
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Gérard de Villiers est un écrivain, journaliste et éditeur français, né à Paris le 8 décembre 1929 et mort dans la même ville le 31 octobre 2013. Gérard Adam de Villiers est le fils de Jacques Boularan, auteur de théâtre sous le pseudonyme de Jacques Deval, et de Valentine Adam de Villiers. La famille Adam de Villiers est une famille bourgeoise d'apparence noble de l'île de La Réunion. Diplômé de l'IEP Paris et de l'ESJ Paris, ayant fait la guerre d'Algérie comme officier, il travaille plus tard à Minute, Rivarol, Paris-Presse, France-Dimanche et pour le site Atlantico. Depuis 1965, il écrit des romans d'espionnage avec pour héros un personnage récurrent : Son Altesse sérénissime le prince Malko Linge, surnommé S.A.S. Outre cette série qui reçoit un très grand succès populaire (150 millions de livres vendus), il écrit des livres de mémoires : Sabre au clair et pied au plancher, Mes Carnets de grand reporter. On lui doit aussi des livres d'enquête, notamment en 1970 Papillon épinglé où il démystifie le récit prétendument autobiographique d'Henri Charrière, Papillon. Et, en 2005, une enquête sur l'enlèvement en Irak des journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Gérard de Villiers se décrit comme « résolument à droite, libéral, anticommuniste, anti-islamiste, anticommunautariste, antisocialiste », et il déclare avoir été accusé, à tort, de racisme. Le 30 janvier 2013, Gérard de Villiers, qui est largement ignoré sinon méprisé par la critique littéraire en France, se voit consacrer un long article à la une du New York Times. Dans cet article, l'auteur, un journaliste confirmé spécialiste des relations internationales, explique la valeur et la fiabilité étonnantes des informations contenues dans les romans de Gérard de Villiers, au point que de nombreux diplomates lisaient ses livres. Hubert Védrine, interrogé à son sujet déclare : « L'élite française prétend ne pas le lire, mais ils le lisent tous. ». Le Courrier international a publié une traduction […]