Jimmy Guieu est le pseudonyme littéraire de Henri-René Guieu, né le 19 mars 1926 à Aix-en-Provence, mort (l'hypothèse d'un assassinat au mode opératoire tortueux a été émise) le 2 janvier 2000, inhumé le 6 janvier 2000 à La Chaussée-d'Ivry près d'Évreux, écrivain de science-fiction et ufologue français. Également conférencier et homme de radio. Il a publié notamment au Fleuve noir et a écrit sous plusieurs pseudonymes moins connus tels Jimmy G. Quint (espionnage), Claude Rostaing (policier), Dominique Verseau (érotique) ou encore Claude Vauzière. Sa SF, très marquée par son intérêt prononcé pour l'ésotérisme et l'ufologie, a fait de lui un auteur à part dans l'histoire de la SF française, mais un auteur avec un public large et fidèle. Jimmy Guieu rédige son premier roman dès l'âge de 25 ans pour les éditions du Fleuve noir. Le Pionnier de l'atome, très inspiré par l'alchimie, était le numéro 5 de la fameuse collection « Anticipation », laquelle compta deux mille et un titres, tous auteurs confondus. Jusqu'en 1984, il publiera quatre-vingt-deux romans dans cette collection, dont il restera un des auteurs-phare. Durant l'Occupation, Jimmy Guieu se signale par des actes de résistance dans le maquis de Dompierre-sur-Yon (Vendée, maquis SR-1). Cette notion de résistance, qu'elle soit contre les totalitarismes, les mafias ou les extra-terrestres, restera omniprésente dans son œuvre. Dans les années 1950, il devient l'un des pionniers de l'ufologie (dans sa branche "croyante") française avec Aimé Michel. Ses deux ouvrages documentaires, Les Soucoupes Volantes viennent d'un autre monde (1954) et Black-Out sur les Soucoupes Volantes (1956) sont considérés comme des classiques du genre. Le premier sera traduit en Angleterre, en Espagne et en Roumanie. Entre 1960 et 1965, Jimmy Guieu publie aussi quatre romans pour adolescents chez Marabout Junior sous le nom de Claude Vauzière1et dans les années 1960, 1970 et 1980, soixante-trois de ses romans seront adaptés en BDs chez Artima. Avec son vieil ami Georges Pierquin, futur auteur de la série des « Anti-gangs », Jimmy Guieu co-signe des romans dans la collection « Espionnage » de Fleuve Noir puis aux Presses Noires. Ces ouvrages sont signés sous le pseudonyme de Jimmy G. Quint et décrivent les aventures de deux agents des services secrets français : Serge Gallard et Roger Quilici. De 1977 à 1984, au rythme d'un ou deux par an, dix de ses livres seront réédités dans la collection « Super luxe - lendemains retrouvés ». Depuis 1979, Plon puis les Presses de la Cité – et aujourd'hui Vaugirard devenu Vauvenargues – rééditent l'intégralité de son œuvre dans la collection « SF Jimmy Guieu ». De 1987 à 1990, il publie dix inédits aux Presses de la Cité mettant en scène Gilles Novak qui sont regroupés sous le titre d'une série : Les Chevaliers de Lumière. En 1990 et 1991, il publie deux gros romans se faisant suite, EBE Alerte Rouge et EBE 2 : L'Entité Noire d'Andamooka, qui comptent parmi ses meilleurs. À partir de 1992, Vaugirard publie d'autres inédits en alternance avec les rééditions. Ceux-ci mettent en scène Blade & Baker, businessmen du XXIVe siècle. Parallèlement, Guieu est intervenu régulièrement comme invité sur l'antenne de Radio Ici et Maintenant pour aborder le phénomène des OVNIs et des civilisations extra-terrestres, en particulier sur la thèse de la race dite des « Gris » ou « Petit-Gris ». Ses passages à la télévision furent également nombreux, notamment dans les émissions de Christophe Dechavanne. Il est considéré par beaucoup d'ufologues et scientifiques comme un partisan de la théorie du complot. Les productions de Jimmy Guieu ne se limitent pas à l'écriture. Entre 1991 et 1994, dans la collection « Les portes du futur » dont il se présente comme le créateur et le directeur, il édite une série de 14 documentaires en cassettes vidéo. Si l'essentiel des sujets abordés concernent les extra-terrestres, certains thèmes mystérieux comme Rennes-le-Château ou les vortex sont aussi abordés avec l'appui de proches comme Guy Tarade. Ces documentaires sont pour Jimmy Guieu une tribune à partir de laquelle il critique violemment le GEPAN, le SEPRA, ou met en garde le spectateur contre des manœuvres de désinformation orchestrées à l'échelle planétaire par des puissances occultes. Mort des suites d'une longue maladie, il laisse un dernier manuscrit de nature très « conspirationniste » intitulé Terre, ta civilisation fout le camp et toujours inédit. Un roman inédit de lui, Chasse à l'antigravitation a été édité dans la collection «Rivière Blanche» en 2008, dans un volume intitulé Les Dossiers du Glaive. D'après son ami André Lecossois, il aurait été empoisonné à l'uranium, ce qui aurait fait apparaître chez lui un cancer. Ce dernier témoigne du fait qu'après la mort de son ami, il se serait retrouvé dans le bureau personnel de Guieu, et y aurait découvert, cachée sous le fauteuil de son bureau une barre métallique, qui, d'après les analyses, se serait avérée être une barre d'uranium. La collection « SF Jimmy Guieu » s'arrête à la fin de l'année 2003. Les derniers numéros sont écrits par Arnaud Dalrune et Richard Wolfram (pseudonyme de Roland C. Wagner), auteur également des paroles d'une chanson hommage interprétée par le groupe Brain Damage : La Chanson de Jimmy et d'une nouvelle portant le même titre.
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Jimmy Guieu est le pseudonyme littéraire de Henri-René Guieu, né le 19 mars 1926 à Aix-en-Provence, mort (l'hypothèse d'un assassinat au mode opératoire tortueux a été émise) le 2 janvier 2000, inhumé le 6 janvier 2000 à La Chaussée-d'Ivry près d'Évreux, écrivain de science-fiction et ufologue français. Également conférencier et homme de radio. Il a publié notamment au Fleuve noir et a écrit sous plusieurs pseudonymes moins connus tels Jimmy G. Quint (espionnage), Claude Rostaing (policier), Dominique Verseau (érotique) ou encore Claude Vauzière. Sa SF, très marquée par son intérêt prononcé pour l'ésotérisme et l'ufologie, a fait de lui un auteur à part dans l'histoire de la SF française, mais un auteur avec un public large et fidèle. Jimmy Guieu rédige son premier roman dès l'âge de 25 ans pour les éditions du Fleuve noir. Le Pionnier de l'atome, très inspiré par l'alchimie, était le numéro 5 de la fameuse collection « Anticipation », laquelle compta deux mille et un titres, tous auteurs confondus. Jusqu'en 1984, il publiera quatre-vingt-deux romans dans cette collection, dont il restera un des auteurs-phare. Durant l'Occupation, Jimmy Guieu se signale par des actes de résistance dans le maquis de Dompierre-sur-Yon (Vendée, maquis SR-1). Cette notion de résistance, qu'elle soit contre les totalitarismes, les mafias ou les extra-terrestres, restera omniprésente dans son œuvre. Dans les années 1950, il devient l'un des pionniers de l'ufologie (dans sa branche "croyante") française avec Aimé Michel. Ses deux ouvrages documentaires, Les Soucoupes Volantes viennent d'un autre monde (1954) et Black-Out sur les Soucoupes Volantes (1956) sont considérés comme des classiques du genre. Le premier sera traduit en Angleterre, en Espagne et en Roumanie. Entre 1960 et 1965, Jimmy Guieu publie aussi quatre romans pour adolescents chez Marabout Junior sous le nom de Claude Vauzière1et dans les années 1960, 1970 et 1980, soixante-trois de ses romans seront adaptés en BDs […]