Passionné d’art, d’image et de Bande dessinée depuis sa petite enfance, Khéridine Mabrouk organise sa première exposition de dessins et peintures remarquée par la presse régionale à l’âge de 16 ans à Dreux, sa ville natale. La même année, 1989, il est reçu aux Gobelins pour une formation d’animateur afin de participer aux séries Tintin et Babar en tant que dessinateur intervaliste, mais son père lui annonce qu’il devra attendre de passer son bac… Il travaille alors pour la presse locale où ses dessins d’assises sont publiés quotidiennement ainsi que ses articles dans la rubrique Culture. C’est à la même époque qu’il s’intéresse de près à la Civilation arabe et à l’Histoire de l’Art en faisant un détour par la Sorbonne. En 1993, il s’installe à l’Atelier de Didier Cromwell où il participe à la création de décors sur les albums Anita Bomba de Cromwell et Éric Gratien. 1997, Il se lance dans son premier album Crache qui paraît aux éditions Vents d’Ouest/Glénat. Ces années sont fondatrices et le plongent au cœur de la BD, qu’il considère comme un art complet. Il y développe la maîtrise du trait, la peinture, le cadrage, le rythme, l’écriture scénaristique. De 1998 à 2004 il est illustrateur et auteur BD tous les mois pour différentes revues dont GEN4 magazine pour lequel il personifie le mythique personnage du Teignard. Toutefois, le dessin n’est pas suffisant pour s’exprimer et au début des années 2000 Khéridine s’ouvre au graphisme et à la direction artistique. Il conçoit alors bibles, chartes graphiques et collections pour différents clients et éditeurs. Il s’intéresse particulièrement à la calligraphie et aux artistes du monde arabe en Europe. En 2009 et en 2010, Khéridine est Directeur Artistique pour la mairie de Paris. Il crée des évènements et organise des festivals et installations pour le théâtre du Châtelet et l’Institut des Cutures d’Islam où il invite les artistes qui nourrissent son univers comme François Morlet, Reza Abedini, Natacha Atlas. Sa formation en graphisme le pousse à créer une identité globale à ces évenements pour proposer un regard loin des clichés orientalistes mais puisant dans une connaissance rigoureuse des fondements des arts et notamment contemporains des civilisations, arabes, perses et turques. En 2012, il est Directeur Artistique de l’Ouvrage L’Unité dont il organise et conçoit par la suite les expositions à Paris, Rio et L’île de la Réunion. Puis il est en charge de la création de la monographie du grand peintre moderne égyptien Hamed Abdallah pour lequel il conçoit expos et installations dont une installation à l’ambassade de France au Caire. À l’heure où il se lance dans la création numérique, Khéridine retourne aux Gobelins pour une formation de cinéma d’animation 3D. Il est par la suite animateur 2D/3D & FX aux Studios Futurikon / TouTenKartoon et réalise rapidement que l’animation n’est qu’une technique qui lui permettra de réaliser ses films puis revient à la création. En 2006 il réalise deux courts documentaires de commande sur la peinture Chinoise et la calligraphie Japonaise. En 2008 il entame un documentaire sur les héritiers de l’Émir Abdelkader à Damas. Tournage interrompu, il doit se rendre à Gaza lors de l’opération Plomb Durci et co-réalise Gaza-Strophe co-produit par Iskra et France TV, un film multi-recompensé. Il reçoit le Grand prix France Télévision ainsi que le grand prix du Festival du film d’Histoire de Pessac notamment. En 2011 suit la sortie en salle de la version cinéma de Gaza-Strophe. Il réalise la même année Art, Islam & Europe pour le British Council puis de 2012 à 2014 dirige et produit une série documentaire sur les écrivains arabes contemporains pour le Man Booker Prize dans sa version arabe et projetée chaque année à Abu Dhabi.
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Passionné d’art, d’image et de Bande dessinée depuis sa petite enfance, Khéridine Mabrouk organise sa première exposition de dessins et peintures remarquée par la presse régionale à l’âge de 16 ans à Dreux, sa ville natale. La même année, 1989, il est reçu aux Gobelins pour une formation d’animateur afin de participer aux séries Tintin et Babar en tant que dessinateur intervaliste, mais son père lui annonce qu’il devra attendre de passer son bac… Il travaille alors pour la presse locale où ses dessins d’assises sont publiés quotidiennement ainsi que ses articles dans la rubrique Culture. C’est à la même époque qu’il s’intéresse de près à la Civilation arabe et à l’Histoire de l’Art en faisant un détour par la Sorbonne. En 1993, il s’installe à l’Atelier de Didier Cromwell où il participe à la création de décors sur les albums Anita Bomba de Cromwell et Éric Gratien. 1997, Il se lance dans son premier album Crache qui paraît aux éditions Vents d’Ouest/Glénat. Ces années sont fondatrices et le plongent au cœur de la BD, qu’il considère comme un art complet. Il y développe la maîtrise du trait, la peinture, le cadrage, le rythme, l’écriture scénaristique. De 1998 à 2004 il est illustrateur et auteur BD tous les mois pour différentes revues dont GEN4 magazine pour lequel il personifie le mythique personnage du Teignard. Toutefois, le dessin n’est pas suffisant pour s’exprimer et au début des années 2000 Khéridine s’ouvre au graphisme et à la direction artistique. Il conçoit alors bibles, chartes graphiques et collections pour différents clients et éditeurs. Il s’intéresse particulièrement à la calligraphie et aux artistes du monde arabe en Europe. En 2009 et en 2010, Khéridine est Directeur Artistique pour la mairie de Paris. Il crée des évènements et organise des festivals et installations pour le théâtre du Châtelet et l’Institut des Cutures d’Islam où il invite les artistes qui nourrissent son univers comme François Morlet, Reza Abedini, Natacha Atlas. Sa formation en […]
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