Martin Veyron est né à Dax en 1950. Après les Arts déco de Paris, il fonde en 1975 le studio Imaginon avec Jean-Claude Denis et Caroline Dillard, puis publie ses premières illustrations dans Lui, L’Expansion et Cosmopolitan. En 1977, il débute dans la bande dessinée en créant son inoubliable Bernard Lermite dans L’Écho des savanes, où il scénarise aussi Edmond le cochon, dessiné par Jean-Marc Rochette. En tant que scénariste, il co-signe également Oncle Ernest et les ravis avec Jean-Claude Denis en 1978, aux éditions Casterman. En 1982, un autre de ses titres phares, L’amour propre, paraît dans L’Écho des savanes pour être finalement publié chez Albin Michel l’année suivante. En 1985, Veyron le porte lui-même à l’écran, avec Jean-Claude Dauphin et Corinne Touzet dans les rôles principaux. Dans Pilote, il publie la suite de Bernard Lermite et, sous le pseudonyme de Richard de Muzillac, Olivier Désormeaux (dessin de Diego de Soria). En parallèle, il publie de nombreux dessins de presse dans Libération, Paris-Match, Le Nouvel Observateur et L’Événement du jeudi. Ces dessins seront réunis en recueils (Un nègre blanc le cul entre deux chaises, 1980 ; Vite !, 1988 ; Politiquement incorrect, 1995). Veyron devient le dessinateur de presse attitré d’InfoMatin en 1994 puis écrit un roman, Tremolo Corazon, aux éditions Jean-Claude Lattès en 1996. Ensuite, deux de ses albums majeurs paraissent chez Albin Michel en 1998 et 2000 : Cru bourgeois et Caca rente. Sacré « Grand Prix d’Angoulême » en 2001 pour l’ensemble de son œuvre ; il devient donc président du festival en 2002. Plus récemment, Veyron est revenu sur l’expérience de L’amour propre, 26 ans plus tard ; avec l’album Blessure d’amour propre, paru chez Dargaud. Au lieu de livrer une suite tant attendue à son public, il se met en scène avec humour en tant qu’auteur vieillissant d’une bande dessinée érotique à succès. Martin Veyron continue d’enchanter ses lecteurs en créant toujours de nouvelles œuvres.
Texte et photo © Dargaud
Martin Veyron est né à Dax en 1950. Après les Arts déco de Paris, il fonde en 1975 le studio Imaginon avec Jean-Claude Denis et Caroline Dillard, puis publie ses premières illustrations dans Lui, L’Expansion et Cosmopolitan. En 1977, il débute dans la bande dessinée en créant son inoubliable Bernard Lermite dans L’Écho des savanes, où il scénarise aussi Edmond le cochon, dessiné par Jean-Marc Rochette. En tant que scénariste, il co-signe également Oncle Ernest et les ravis avec Jean-Claude Denis en 1978, aux éditions Casterman. En 1982, un autre de ses titres phares, L’amour propre, paraît dans L’Écho des savanes pour être finalement publié chez Albin Michel l’année suivante. En 1985, Veyron le porte lui-même à l’écran, avec Jean-Claude Dauphin et Corinne Touzet dans les rôles principaux. Dans Pilote, il publie la suite de Bernard Lermite et, sous le pseudonyme de Richard de Muzillac, Olivier Désormeaux (dessin de Diego de Soria). En parallèle, il publie de nombreux dessins de presse dans Libération, Paris-Match, Le Nouvel Observateur et L’Événement du jeudi. Ces dessins seront réunis en recueils (Un nègre blanc le cul entre deux chaises, 1980 ; Vite !, 1988 ; Politiquement incorrect, 1995). Veyron devient le dessinateur de presse attitré d’InfoMatin en 1994 puis écrit un roman, Tremolo Corazon, aux éditions Jean-Claude Lattès en 1996. Ensuite, deux de ses albums majeurs paraissent chez Albin Michel en 1998 et 2000 : Cru bourgeois et Caca rente. Sacré « Grand Prix d’Angoulême » en 2001 pour l’ensemble de son œuvre ; il devient donc président du festival en 2002. Plus récemment, Veyron est revenu sur l’expérience de L’amour propre, 26 ans plus tard ; avec l’album Blessure d’amour propre, paru chez Dargaud. Au lieu de livrer une suite tant attendue à son public, il se met en scène avec humour en tant qu’auteur vieillissant d’une bande dessinée érotique à succès. Martin Veyron continue d’enchanter ses lecteurs en créant toujours de nouvelles œuvres.
Texte […]