Raymond Burki effectue un apprentissage de retoucheur photographique en héliogravure à Lausanne, au Imprimeries Populaires du 20 avril 1965 à avril 1969 avant de travailler un an à Paris. De retour en Suisse, Raymond Burki est employé chez son ancien patron de 1971 à 1979. Son premier dessin paraît dans la Tribune Le Matin en juillet 1976. Marcel A. Pasche remarque Raymond Burki et le fait entrer peu après au quotidien 24 heures. À partir de 1978, Raymond Burki se consacre uniquement au dessin de presse. Il publie aussi ses traits (d'esprit) dans la revue Bilan ou dans Die Sonntagszeitung. En 1979 il épouse Catherine avec qui il a deux enfants, Stanislas et Quentin, nés dans les années 80. Raymond Burki obtient de nombreux prix : Prix du meilleur dessin étranger à Epinal (1988), Prix du public à Morges-sous-Rire (1989), Prix Jean Dumur (1990). Il est également lauréat du Prix de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques en 2003. Raymond Burki réalise son ultime dessin pour 24 heures en août 2014. Parvenu à sa retraite, il s'occupe davantage de son autre passion, la pêche à la mouche, dans les rivières tels que la Venoge, le Talent, la Broye, et plus particulièrement la Menthue. L'attentat contre Charlie Hebdo lui redonne par la suite l'envie de redessiner, où il publie ses dessins sur sa page facebook, qui aboutissent à un nouvel album, Burki remet ça, sorti en novembre 2016. Néanmoins, malgré cette retraite active, atteint d'un cancer, il meurt le 29 décembre 2016. Ses obsèques ont eu lieu à l'Abbaye de Montheron, le 2 janvier 2017, là même où il s'était marié. Lors des hommages, il a été salué par la profession, par sa capacité à exprimer un message uniquement par le dessin, en ayant rarement recourt à des textes. Barrigue, avec qui il a partagé le même bureau, le qualifiait de Buster Keaton du dessin, le génie du muet.
Raymond Burki effectue un apprentissage de retoucheur photographique en héliogravure à Lausanne, au Imprimeries Populaires du 20 avril 1965 à avril 1969 avant de travailler un an à Paris. De retour en Suisse, Raymond Burki est employé chez son ancien patron de 1971 à 1979. Son premier dessin paraît dans la Tribune Le Matin en juillet 1976. Marcel A. Pasche remarque Raymond Burki et le fait entrer peu après au quotidien 24 heures. À partir de 1978, Raymond Burki se consacre uniquement au dessin de presse. Il publie aussi ses traits (d'esprit) dans la revue Bilan ou dans Die Sonntagszeitung. En 1979 il épouse Catherine avec qui il a deux enfants, Stanislas et Quentin, nés dans les années 80. Raymond Burki obtient de nombreux prix : Prix du meilleur dessin étranger à Epinal (1988), Prix du public à Morges-sous-Rire (1989), Prix Jean Dumur (1990). Il est également lauréat du Prix de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques en 2003. Raymond Burki réalise son ultime dessin pour 24 heures en août 2014. Parvenu à sa retraite, il s'occupe davantage de son autre passion, la pêche à la mouche, dans les rivières tels que la Venoge, le Talent, la Broye, et plus particulièrement la Menthue. L'attentat contre Charlie Hebdo lui redonne par la suite l'envie de redessiner, où il publie ses dessins sur sa page facebook, qui aboutissent à un nouvel album, Burki remet ça, sorti en novembre 2016. Néanmoins, malgré cette retraite active, atteint d'un cancer, il meurt le 29 décembre 2016. Ses obsèques ont eu lieu à l'Abbaye de Montheron, le 2 janvier 2017, là même où il s'était marié. Lors des hommages, il a été salué par la profession, par sa capacité à exprimer un message uniquement par le dessin, en ayant rarement recourt à des textes. Barrigue, avec qui il a partagé le même bureau, le qualifiait de Buster Keaton du dessin, le génie du muet.