Photo © Philippe Descroix
Né en 1968 à Paris, Guillaume Bouzard apprend très tôt à singer ses professeurs dans les marges de ses cahiers, puis dans son propre fanzine Caca bémol où, dès 1986, il assassinera joyeusement le bon goût. Aux beaux-arts de Toulouse, en 1989, il rencontre son comparse Pierre Druilhe avec qui il commettra plus tard Les Pauvres types de l'espace. Son renvoi de l’École, pour cause de "Bande dessinée", ne fera que le conforter dans la voie qu'il s'est jusque-là tracé. Depuis la fin des années 80, multipliant les expériences graphiques et narratives en collaborant à de nombreuses publications indépendantes, il se révèle comme l’un des piliers du fanzinat et une valeur montante de la Bande dessinée. Son humour singulier, qu’il pousse jusqu’à un crétinisme confondant, son don de dialoguiste allié à un trait vif et inventif font de lui l’un des auteurs les plus attachants de la nouvelle génération. Apportant à l’humour en Bande dessinée un ton et une fraîcheur savoureuse, puisés tant dans le Comix underground que dans les Pifou Poche de notre enfance. En 1998, il est nominé avec Plageman pour le Prix Coup de coeur du Festival international de la Bande dessinée d’Angoulême. Une nouvelle fois, il échoue au pied du podium. Se retirant à la campagne, dans une Fuie à l’abandon, pour méditer devant l’incompréhension des pachydermes de l’édition et d’un public obnubilé par le cartonné / couleurs / 48 pages, Guillaume Bouzard achète un gros tracteur rouge et plante haricots verts, courgettes et tomates près du petit cours d’eau qui jouxte la Fuie. Il les savoure, le soir, près de l’âtre, en compagnie de son aimée, ses enfants et ses chats, chiens, chouette et escargots.
Texte © 6 Pieds sous Terre
Photo © Philippe Descroix
Né en 1968 à Paris, Guillaume Bouzard apprend très tôt à singer ses professeurs dans les marges de ses cahiers, puis dans son propre fanzine Caca bémol où, dès 1986, il assassinera joyeusement le bon goût. Aux beaux-arts de Toulouse, en 1989, il rencontre son comparse Pierre Druilhe avec qui il commettra plus tard Les Pauvres types de l'espace. Son renvoi de l’École, pour cause de "Bande dessinée", ne fera que le conforter dans la voie qu'il s'est jusque-là tracé. Depuis la fin des années 80, multipliant les expériences graphiques et narratives en collaborant à de nombreuses publications indépendantes, il se révèle comme l’un des piliers du fanzinat et une valeur montante de la Bande dessinée. Son humour singulier, qu’il pousse jusqu’à un crétinisme confondant, son don de dialoguiste allié à un trait vif et inventif font de lui l’un des auteurs les plus attachants de la nouvelle génération. Apportant à l’humour en Bande dessinée un ton et une fraîcheur savoureuse, puisés tant dans le Comix underground que dans les Pifou Poche de notre enfance. En 1998, il est nominé avec Plageman pour le Prix Coup de coeur du Festival international de la Bande dessinée d’Angoulême. Une nouvelle fois, il échoue au pied du podium. Se retirant à la campagne, dans une Fuie à l’abandon, pour méditer devant l’incompréhension des pachydermes de l’édition et d’un public obnubilé par le cartonné / couleurs / 48 pages, Guillaume Bouzard achète un gros tracteur rouge et plante haricots verts, courgettes et tomates près du petit cours d’eau qui jouxte la Fuie. Il les savoure, le soir, près de l’âtre, en compagnie de son aimée, ses enfants et ses chats, chiens, chouette et escargots.
Texte © 6 Pieds sous Terre