Née le 2 octobre 1964. Originaire de l’île de Hokkaido. Si l’Histoire ne devait retenir qu’une seule auteure de manga pour représenter le shôjo contemporain, il s’agirait sans aucun doute de Ryô Ikuemi. Car tous les experts, mais aussi toutes les auteures, s’accordent pour dire qu’elle est, sans l’ombre d’un doute possible, l’auteure la plus importante du shôjo manga moderne. Précédée par Kuramochi Fusako (Simple comme l'amour), Ryô Ikuemi a confirmé que le shôjo manga pouvait rejoindre la littérature féminine. C’est en 1979, alors qu’elle n’a encore que 14 ans (!!) qu’elle commence sa carrière professionnelle, en signant une histoire courte intitulée Maggie, dans le magazine Betsuma (Lovely Complex, Sawako...). Dès lors, elle s’ouvre les portes d’une carrière mythique. Entre autres succès et phénomènes éditoriaux, voici quelques dates clés récentes qui permettent de comprendre l’ampleur du phénomène « Ryô Ikuemi ».
L’ampleur du phénomène « Ryô Ikuemi » :
- En 1999, son manga Bara iro no ashita obtient le prix de meilleur shôjo manga, décerné par l’éditeur Shogakukan.
- En 2004, elle lance dans le Cookie (Nana, Lollipop, Comme elles...) son manga Puzzle. Elle devient immédiatement une des auteures vedettes du magazine (pourtant déjà très tendance) et en signe souvent la couverture.
- En 2005, quand elle commence Cousin dans le magazine de mode Zipper, elle devient la première auteure à succéder à Ai Yazawa (qui y dessinait Paradise Kiss).
- En 2006, elle lance sur le site très concept de publication en ligne des éditions Gentôsha un manga numérique intitulé Itoshi no Nina (Nina, my Love).
- En 2007, elle commence dans le Young Sunday de Shogakukan, un oneshot intitulé Sky Walker, qui est l’adaptation en manga d’une chanson du chanteur japonais (très connu au Japon) Tamio Okuda.
- En 2009, pour fêter ses 30 ans de carrière, Shueisha sort un artbook entièrement dédiée à sa très longue carrière. Sa série culte Bara Iro no Ashita est également rééditée en version ultime. Et tandis que personne ne pouvait imaginer une plus belle consécration, Kodansha distingue la même année son manga en cours, Puzzle, en lui décernant le prix de meilleur shôjo. Ryô Ikuemi devient alors une des très rares auteurs de shôjo manga a avoir reçu deux fois, pour deux séries différentes, un prix d’éditeur...
À ce jour, elle continue brillamment sa carrière en dessinant à la fois dans le Cookie (Nana, Comme elles, Lollipop...), le Betsuma (Lovely Complex, Sawako, Five...), et le Feel Young (Complément affectif, Un drôle de père...), tout en répondant à diverses demandes ponctuelles d’autres éditeurs (histoires courtes, travaux d’illustrations...).
Texte © Akata-Delcourt
Née le 2 octobre 1964. Originaire de l’île de Hokkaido. Si l’Histoire ne devait retenir qu’une seule auteure de manga pour représenter le shôjo contemporain, il s’agirait sans aucun doute de Ryô Ikuemi. Car tous les experts, mais aussi toutes les auteures, s’accordent pour dire qu’elle est, sans l’ombre d’un doute possible, l’auteure la plus importante du shôjo manga moderne. Précédée par Kuramochi Fusako (Simple comme l'amour), Ryô Ikuemi a confirmé que le shôjo manga pouvait rejoindre la littérature féminine. C’est en 1979, alors qu’elle n’a encore que 14 ans (!!) qu’elle commence sa carrière professionnelle, en signant une histoire courte intitulée Maggie, dans le magazine Betsuma (Lovely Complex, Sawako...). Dès lors, elle s’ouvre les portes d’une carrière mythique. Entre autres succès et phénomènes éditoriaux, voici quelques dates clés récentes qui permettent de comprendre l’ampleur du phénomène « Ryô Ikuemi ».
L’ampleur du phénomène « Ryô Ikuemi » :
- En 1999, son manga Bara iro no ashita obtient le prix de meilleur shôjo manga, décerné par l’éditeur Shogakukan.
- En 2004, elle lance dans le Cookie (Nana, Lollipop, Comme elles...) son manga Puzzle. Elle devient immédiatement une des auteures vedettes du magazine (pourtant déjà très tendance) et en signe souvent la couverture.
- En 2005, quand elle commence Cousin dans le magazine de mode Zipper, elle devient la première auteure à succéder à Ai Yazawa (qui y dessinait Paradise Kiss).
- En 2006, elle lance sur le site très concept de publication en ligne des éditions Gentôsha un manga numérique intitulé Itoshi no Nina (Nina, my Love).
- En 2007, elle commence dans le Young Sunday de Shogakukan, un oneshot intitulé Sky Walker, qui est l’adaptation en manga d’une chanson du chanteur japonais (très connu au Japon) Tamio Okuda.
- En 2009, pour fêter ses 30 ans de carrière, Shueisha sort un artbook entièrement dédiée à sa très longue carrière. Sa série culte Bara Iro no Ashita […]