Né en 1961, en Bretagne à côté de Brest, je débarque au Cameroun (à N'gaoundéré) à 3 mois. je vais rester en Afrique noire, Cameroun puis Niger jusqu'à l'âge de 16 ans. Retour chaotique et échec scolaire à Brest. S'ensuivent quelques années compliquées faites de pas grand chose. En 1984, retour “définitif“ en France, arrivée à Paris pour tenter de gagner ma vie par le dessin. Résultat, je me retrouve coursier à l’UNIL-ACCIL, administration liée au Ministère du logement ! Et ce sont eux qui me confient par hasard mes premières illustrations dans leurs revues inter-professionnelles. Larousse les aperçoit et me demande d'illustrer une série d'encyclopédie - premier vrai boulot d'illustre ! Puis un D.A. de chez eux me présente à Filipinni chez Glénat, et suivront du coup une dizaine de collaborations BD sous forme d’histoires courtes et deux albums chez Glénat (sous le pseudonyme d’Arnaud Fontaine) et chez Trihan. Rencontre à nouveau importante avec Gérard Dole, scénariste, musicien, romancier... que du bonheur. En 1988, mon épouse est nommée comme professeur de philosophie à Montargis. Je la suis et décide d’y monter mon studio de pub. Parallélement au studio, découverte du monde de l’imprimerie et de la photogravure. Puis ma fille naît et nous sommes en 1989. L'argent arrivant un peu, nous décidons, en famille cette fois, de repartir en Afrique régulièrement ! Et c'est la découverte du Mali et de la famille Dolo qui deviendront des amis intimes et une troisième rencontre artistique importante en la personne d’Ahaminghere Dolo, sculpteur dogon. En 1998, des amis dessinateurs de BD me poussent à revenir vers l'illustration et me présentent à un jeune éditeur, Triskel. À partir de cette date se suivront diverses publications - en voir le détail en page suivante - qui ne me feront pas arrêter la communication graphique pour autant, (même si aujourd’hui, mon souhait serait de pouvoir consacrer plus de temps au travail de création tant littéraire que graphique). En 2005, nouvelle rencontre importante avec un grand amoureux de l’Afrique noire, Yves Pinguilly. Une collaboration régulière s’installe sous la forme de deux livres destinés à la jeunesse, puis d’un troisième projet à venir. Je poursuis mes séjours annuels au Mali, qui est devenu un peu ma seconde résidence.
Texte et photo © Carabas
Né en 1961, en Bretagne à côté de Brest, je débarque au Cameroun (à N'gaoundéré) à 3 mois. je vais rester en Afrique noire, Cameroun puis Niger jusqu'à l'âge de 16 ans. Retour chaotique et échec scolaire à Brest. S'ensuivent quelques années compliquées faites de pas grand chose. En 1984, retour “définitif“ en France, arrivée à Paris pour tenter de gagner ma vie par le dessin. Résultat, je me retrouve coursier à l’UNIL-ACCIL, administration liée au Ministère du logement ! Et ce sont eux qui me confient par hasard mes premières illustrations dans leurs revues inter-professionnelles. Larousse les aperçoit et me demande d'illustrer une série d'encyclopédie - premier vrai boulot d'illustre ! Puis un D.A. de chez eux me présente à Filipinni chez Glénat, et suivront du coup une dizaine de collaborations BD sous forme d’histoires courtes et deux albums chez Glénat (sous le pseudonyme d’Arnaud Fontaine) et chez Trihan. Rencontre à nouveau importante avec Gérard Dole, scénariste, musicien, romancier... que du bonheur. En 1988, mon épouse est nommée comme professeur de philosophie à Montargis. Je la suis et décide d’y monter mon studio de pub. Parallélement au studio, découverte du monde de l’imprimerie et de la photogravure. Puis ma fille naît et nous sommes en 1989. L'argent arrivant un peu, nous décidons, en famille cette fois, de repartir en Afrique régulièrement ! Et c'est la découverte du Mali et de la famille Dolo qui deviendront des amis intimes et une troisième rencontre artistique importante en la personne d’Ahaminghere Dolo, sculpteur dogon. En 1998, des amis dessinateurs de BD me poussent à revenir vers l'illustration et me présentent à un jeune éditeur, Triskel. À partir de cette date se suivront diverses publications - en voir le détail en page suivante - qui ne me feront pas arrêter la communication graphique pour autant, (même si aujourd’hui, mon souhait serait de pouvoir consacrer plus de temps au travail de création tant littéraire que graphique). En 2005, nouvelle […]