Désirant éluder les aléas du quotidien et les rudes parcours des bas quartiers nelliganiens qui l’on vu naître, Georges Boka fut très vite attiré par les immenses possibilités de la libre expression que lui offrait le dessin. Boka est un dessinateur avant tout. Il est un travailleur aussi infatigable que passionné. Encore adolescent il découvre Eugène Fromentin, l’auteur des «Maîtres d’autrefois» qui, le premier, lui permet d’entrevoir les origines, la nature et les cheminements futurs de son identité profonde. Il n’a depuis jamais cessé d’étudier tout ce qui lui tombait sous la main en matière de peinture et d’histoire de l’art.
Inscrit à l’École des Beaux-Arts en 1957, il n’y passe que quelques jours. Autodidacte, donc, il entreprend de pousser plus avant sa formation, sans d’autres intermédiaires que les livres. Possédant d’instinct l’orthographe des formes, il lui restait à se plier, dans un esprit de découverte et d’invention, à cette discipline d’harmonie qui allait structurer le mouvement de ses compositions. S’il s’est choisit des maîtres, il a choisi les meilleurs : Rembrandt, Rubens, Titien, Raphael, Vélasquez, Turner, Delacroix, etc. De Rembrandt, son idole, il affine sa sensibilité en modelant les ombres au point de susciter cette atmosphère de vérité qui ne jaillit jamais que d’une vie intérieure. Intéressé aussi dans la conservation des œuvres d’art, Georges Boka a poursuivi des 1958 des études de restauration.
La démarche du peintre poursuit un autre grand axe complémentaire, celui d’achever une expertise des éléments. En 1988, il reçoit un diplôme du McCrone Research Institute de Chicago avec le Docteur Jean-Yves Tremblay qu’il a intéressé à la cause. Georges Boka donna également des cours pendant plusieurs années tout en écrivant un traité de 600 pages sur l’exécution de la peinture, une aventure qui dura près de quinze ans. Son intérêt pour l’histoire et l’écriture lui ont permis de publier en 1994 un livre sur Rembrandt intitulé : La Ronde de nuit ; l’énigme révélée. De ce chef-d’œuvre du Maître, Boka nous en fait découvrir l’idée secrète de la composition, dont l’explication perdurait depuis plus de 350 ans.
Dans un autre livre en préparation, également au sujet de Rembrandt et de l’un de ses élèves inconnus- jusqu’à aujourd’hui – Georges Boka fait la preuve cette fois que Benjamin Gerritsz Cuyp fut véritablement un élève du Maître entre 1629 et 1632 à Leyde où à Amsterdam, comme l’avaient jadis pressenti certains historiens émérites de Rembrandt et de son école.
En 1995, Boka a commencé des dessins pour l’exécution de peintures symboliques sur le sujet des Patriotes de 1837-1838. De même, à l’été 96, il a commencé des dessins et des études pour la réalisation de tableaux sur la région de la Beauce et en particulier sur le corridor Chaudière où il représentera les Fils de la liberté, l’épisode du Général Benedict Arnold.
Désirant éluder les aléas du quotidien et les rudes parcours des bas quartiers nelliganiens qui l’on vu naître, Georges Boka fut très vite attiré par les immenses possibilités de la libre expression que lui offrait le dessin. Boka est un dessinateur avant tout. Il est un travailleur aussi infatigable que passionné. Encore adolescent il découvre Eugène Fromentin, l’auteur des «Maîtres d’autrefois» qui, le premier, lui permet d’entrevoir les origines, la nature et les cheminements futurs de son identité profonde. Il n’a depuis jamais cessé d’étudier tout ce qui lui tombait sous la main en matière de peinture et d’histoire de l’art.
Inscrit à l’École des Beaux-Arts en 1957, il n’y passe que quelques jours. Autodidacte, donc, il entreprend de pousser plus avant sa formation, sans d’autres intermédiaires que les livres. Possédant d’instinct l’orthographe des formes, il lui restait à se plier, dans un esprit de découverte et d’invention, à cette discipline d’harmonie qui allait structurer le mouvement de ses compositions. S’il s’est choisit des maîtres, il a choisi les meilleurs : Rembrandt, Rubens, Titien, Raphael, Vélasquez, Turner, Delacroix, etc. De Rembrandt, son idole, il affine sa sensibilité en modelant les ombres au point de susciter cette atmosphère de vérité qui ne jaillit jamais que d’une vie intérieure. Intéressé aussi dans la conservation des œuvres d’art, Georges Boka a poursuivi des 1958 des études de restauration.
La démarche du peintre poursuit un autre grand axe complémentaire, celui d’achever une expertise des éléments. En 1988, il reçoit un diplôme du McCrone Research Institute de Chicago avec le Docteur Jean-Yves Tremblay qu’il a intéressé à la cause. Georges Boka donna également des cours pendant plusieurs années tout en écrivant un traité de 600 pages sur l’exécution de la peinture, une aventure qui dura près de quinze ans. Son intérêt pour l’histoire et l’écriture lui ont permis de publier en 1994 un livre sur Rembrandt intitulé : La Ronde […]