Roger Leiner était un dessinateur luxembourgeois. Souvent associé à l’auteur Lucien Czuga, de qui il était presque inséparable, Roger Leiner s’était fait un nom dans le monde de la bande dessinée grand-ducale en créant, avec son comparse, "Superjhemp". Le super héros luxembourgeois, élevé au Kachkéis, est devenu une star nationale. Une trentaine d’albums racontant ses aventures ont ainsi été publiés depuis "Superjhemp géint de Bommeleeër" en 1988, jusqu’à De "Littel Superjhemp – Vu geesen, gussen a gaassebouwen", en 2016. La série, caricature des super héros à l’américaine, a pour toile de fond la société luxembourgeoise. Les BD dépeignent ses travers, avec un humour parfois grinçant, tout en s’inspirant de l’actualité. On retrouvait souvent, sous le crayon de Roger Leiner, un Juncker dépité, la clope au bec… Le succès est au rendez-vous, permettant à Roger Leiner de vivre à partir de 1987 de son coup de crayon, après quelques années passées comme fonctionnaire au ministère de l’Économie (1979-1986). Le natif de Wiltz avait intégré ce poste après des études en arts plastiques à Strasbourg. Mais sa vraie vocation, c’était bel et bien le dessin. Roger Leiner était aussi caricaturiste. Il officiait, régulièrement, dans "La Revue" et dans D’"Lëtzebuerger Land". Illustrateur au grand cœur, il avait mis en image des albums sur le diabète, les droits des enfants et dessiné des affiches pour la lutte contre le Sida. Il avait aussi participé à l’illustration de livres de grammaire française pour des lycéens. Avec son ami Lucien Czuga, il ne manquait jamais, ou presque, le rendez-vous incontournable de la bande dessinée au Luxembourg, au festival de Contern. Les deux complices avaient lancé, en 2013, une nouvelle série, pour s’émanciper un peu de "Superjhemp". Les trois albums de "Hot Cuisine»"racontent avec humour et dérision le quotidien d’un grand restaurant.
Texte © L'Essentiel
Roger Leiner était un dessinateur luxembourgeois. Souvent associé à l’auteur Lucien Czuga, de qui il était presque inséparable, Roger Leiner s’était fait un nom dans le monde de la bande dessinée grand-ducale en créant, avec son comparse, "Superjhemp". Le super héros luxembourgeois, élevé au Kachkéis, est devenu une star nationale. Une trentaine d’albums racontant ses aventures ont ainsi été publiés depuis "Superjhemp géint de Bommeleeër" en 1988, jusqu’à De "Littel Superjhemp – Vu geesen, gussen a gaassebouwen", en 2016. La série, caricature des super héros à l’américaine, a pour toile de fond la société luxembourgeoise. Les BD dépeignent ses travers, avec un humour parfois grinçant, tout en s’inspirant de l’actualité. On retrouvait souvent, sous le crayon de Roger Leiner, un Juncker dépité, la clope au bec… Le succès est au rendez-vous, permettant à Roger Leiner de vivre à partir de 1987 de son coup de crayon, après quelques années passées comme fonctionnaire au ministère de l’Économie (1979-1986). Le natif de Wiltz avait intégré ce poste après des études en arts plastiques à Strasbourg. Mais sa vraie vocation, c’était bel et bien le dessin. Roger Leiner était aussi caricaturiste. Il officiait, régulièrement, dans "La Revue" et dans D’"Lëtzebuerger Land". Illustrateur au grand cœur, il avait mis en image des albums sur le diabète, les droits des enfants et dessiné des affiches pour la lutte contre le Sida. Il avait aussi participé à l’illustration de livres de grammaire française pour des lycéens. Avec son ami Lucien Czuga, il ne manquait jamais, ou presque, le rendez-vous incontournable de la bande dessinée au Luxembourg, au festival de Contern. Les deux complices avaient lancé, en 2013, une nouvelle série, pour s’émanciper un peu de "Superjhemp". Les trois albums de "Hot Cuisine»"racontent avec humour et dérision le quotidien d’un grand restaurant.
Texte © L'Essentiel
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