Kotobuki Shiriagari est le champion incontesté du vaudeville dans le manga. L'insolence de son ton et sa vivacité d'esprit en font le Plantu du japon, mais aussi un des pro du manga. Diplômé des beaux-arts de Tama, il travaille un temps dans le marketing et la communication pour le brasseur Kirin. Quand il ne s'occupe pas de bière japonaise, il planche sur ses dessins, et entre ainsi progressivement dans la bande dessinée. Il se met à travailler pour de grands magazines, pour la presse, et rejoint aussi le milieu du manga où il excelle. Champion du yon- manga, manga consistant en un feuilleton court, il est pourtant peu connu en Europe. Seule sa participation discrète au carnaval de Nice où il a dessiné les chars de l'année 2004 a posé la première pierre à l'édifice. Son travail est toujours absurde et souvent intelligent. Il s'essaie à divers styles et thèmes : heta-uma, shojo, gag ou surréalisme. Ses premiers mangas au début des années 1980 étaient des parodies de la période 1950-1960 et de l'horreur gekiga. Il est ensuite passé à la représentation de types sociaux japonais, comme les salary-men en col blanc et les office ladies (mais barbues). Shiriagari a connu un grand succès dans les années 1990, recevant de nombreuses récompenses pour ce travail, en particulier pour la série Yaji Kita, une perversion loufoque et surréaliste de la littérature de voyage de la période Edo. Il a été adapté au cinéma en 2004. Shiriagari a également été couronnée de succès comme artiste commercial, que ce soit pour la conception des personnages d’un programme populaire de la télévision nationale destiné aux enfants ou pour les animations du générique d'une des émissions de variétés de Takeshi Kitano. Il a exposé pendant le festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 2006, et la même année, a paru en France Jacaranda.
Kotobuki Shiriagari est le champion incontesté du vaudeville dans le manga. L'insolence de son ton et sa vivacité d'esprit en font le Plantu du japon, mais aussi un des pro du manga. Diplômé des beaux-arts de Tama, il travaille un temps dans le marketing et la communication pour le brasseur Kirin. Quand il ne s'occupe pas de bière japonaise, il planche sur ses dessins, et entre ainsi progressivement dans la bande dessinée. Il se met à travailler pour de grands magazines, pour la presse, et rejoint aussi le milieu du manga où il excelle. Champion du yon- manga, manga consistant en un feuilleton court, il est pourtant peu connu en Europe. Seule sa participation discrète au carnaval de Nice où il a dessiné les chars de l'année 2004 a posé la première pierre à l'édifice. Son travail est toujours absurde et souvent intelligent. Il s'essaie à divers styles et thèmes : heta-uma, shojo, gag ou surréalisme. Ses premiers mangas au début des années 1980 étaient des parodies de la période 1950-1960 et de l'horreur gekiga. Il est ensuite passé à la représentation de types sociaux japonais, comme les salary-men en col blanc et les office ladies (mais barbues). Shiriagari a connu un grand succès dans les années 1990, recevant de nombreuses récompenses pour ce travail, en particulier pour la série Yaji Kita, une perversion loufoque et surréaliste de la littérature de voyage de la période Edo. Il a été adapté au cinéma en 2004. Shiriagari a également été couronnée de succès comme artiste commercial, que ce soit pour la conception des personnages d’un programme populaire de la télévision nationale destiné aux enfants ou pour les animations du générique d'une des émissions de variétés de Takeshi Kitano. Il a exposé pendant le festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 2006, et la même année, a paru en France Jacaranda.