Le père Giovanni Maria Colasanti était le directeur du mensuel Messaggero dei Ragazzi et avait travaillé pendant des années dans la perspective de démontrer que la bande dessinée était un art à part entière !
Né le 24 août 1919 à Rieti, Giovanni Colasanti avait été ordonné prêtre en 1944 et avait toujours traité des études bibliques, domaine dans lequel il avait une publicité dense, à tel point qu'il est devenu journaliste (inscrit dans l'ordre) en 1968. Dans ce au fil des ans, après avoir écrit un petit livre pour enfants sur la vie de saint François, qui eut un certain succès dans le cadre des Edizioni Messaggero (des Frères Mineurs Conventuels de la Basilique del Santo, à laquelle appartenait Colasanti), il fut jugé apte par ses supérieurs pour occuper le poste de rédacteur en chef de ce journal presque sans prétention qui était alors le messager des garçons. Le pauvre père Colasanti se sentait mourir, à l'idée de passer de ses profondes études bibliques (qu'il n'a cependant jamais abandonnées, pas même après) à un magazine pour enfants, domaine dans lequel il n'avait aucune compétence. Et en fait, il a beaucoup souffert de ce changement. Mais il a aussi rapidement fait la paix (démission franciscaine, ou plutôt Antonienne!) Et affronté la nouvelle aventure avec une sensibilité journalistique animée, assumant le pseudonyme traditionnel de Fra Simplicio, qui avait toujours distingué le rédacteur en chef du journal. Il était le 14e. Mais malheureusement, comme tant d'autres de sa génération, il ne connaissait pas les bandes dessinées, et a même avoué, alors, pour ne pas les comprendre, les ressentir comme une matière insaisissable.
Photo: Colasanti et Dino Battaglia.
Le père Giovanni Maria Colasanti était le directeur du mensuel Messaggero dei Ragazzi et avait travaillé pendant des années dans la perspective de démontrer que la bande dessinée était un art à part entière !
Né le 24 août 1919 à Rieti, Giovanni Colasanti avait été ordonné prêtre en 1944 et avait toujours traité des études bibliques, domaine dans lequel il avait une publicité dense, à tel point qu'il est devenu journaliste (inscrit dans l'ordre) en 1968. Dans ce au fil des ans, après avoir écrit un petit livre pour enfants sur la vie de saint François, qui eut un certain succès dans le cadre des Edizioni Messaggero (des Frères Mineurs Conventuels de la Basilique del Santo, à laquelle appartenait Colasanti), il fut jugé apte par ses supérieurs pour occuper le poste de rédacteur en chef de ce journal presque sans prétention qui était alors le messager des garçons. Le pauvre père Colasanti se sentait mourir, à l'idée de passer de ses profondes études bibliques (qu'il n'a cependant jamais abandonnées, pas même après) à un magazine pour enfants, domaine dans lequel il n'avait aucune compétence. Et en fait, il a beaucoup souffert de ce changement. Mais il a aussi rapidement fait la paix (démission franciscaine, ou plutôt Antonienne!) Et affronté la nouvelle aventure avec une sensibilité journalistique animée, assumant le pseudonyme traditionnel de Fra Simplicio, qui avait toujours distingué le rédacteur en chef du journal. Il était le 14e. Mais malheureusement, comme tant d'autres de sa génération, il ne connaissait pas les bandes dessinées, et a même avoué, alors, pour ne pas les comprendre, les ressentir comme une matière insaisissable.
Photo: Colasanti et Dino Battaglia.