Née en 1971 à Tôkyô, Fumi Yoshinaga fait ses premiers pas dans le circuit des dôjinshi, fanzines qui détournent avec humour les manga à succès. Yoshinaga se fait ainsi connaître en parodiant Slam Dunk, la série de Takehiko Inoue mettant en scène de jeunes basketteurs, qu’elle revisite en joutes amoureuses homosexuelles. Aussi est-ce logiquement dans “Hanaoto”, revue qui consacre une place importante aux romances entre hommes – un genre à part entière nommé yaoi –, qu’elle débute comme auteur professionnel, en 1994, avec Tsuki to sandal. Depuis, les amours masculines demeurent son sujet favori, qu’elle dédaigne cependant pour les chroniques familiales que sont Kodomo no taion (1998) et Ai subeki musume tachi e/All my darling daughters (2003), où fait merveille sa finesse d’observation des comportements humains.
Texte © Casterman
Née en 1971 à Tôkyô, Fumi Yoshinaga fait ses premiers pas dans le circuit des dôjinshi, fanzines qui détournent avec humour les manga à succès. Yoshinaga se fait ainsi connaître en parodiant Slam Dunk, la série de Takehiko Inoue mettant en scène de jeunes basketteurs, qu’elle revisite en joutes amoureuses homosexuelles. Aussi est-ce logiquement dans “Hanaoto”, revue qui consacre une place importante aux romances entre hommes – un genre à part entière nommé yaoi –, qu’elle débute comme auteur professionnel, en 1994, avec Tsuki to sandal. Depuis, les amours masculines demeurent son sujet favori, qu’elle dédaigne cependant pour les chroniques familiales que sont Kodomo no taion (1998) et Ai subeki musume tachi e/All my darling daughters (2003), où fait merveille sa finesse d’observation des comportements humains.
Texte © Casterman