J'ai voulu devenir dessinateur assez tard, je devais avoir 21-22 ans; en maitrise de maths, je me suis rendu compte que soit je m'orientais pour être prof (aucune envie), soit pour être chercheur (pas les capacités); courage ou lâcheté, je sais pas, j'ai tout plaqué pour faire du dessin. J'ai alors eu la chance d'être embauché dans une asso qui faisait de la formation à la Langue des Signes, et c'est là que tout a réellement commencé, professionnellement parlant tout du moins. Auparavant, bien sûr, j'avais fait le journal du lycée (et failli être renvoyé à cause de çà), le journal de mon école d'ingénieur (et renvoyé presque à cause de çà), le journal de la fac, et des tas de fanzines, des classes, des rascleux, des punks, des bourges... Le fanzinat est un passage sinon obligé, en tout cas très enrichissant pour tout dessinateur; on y apprend l'orgueil et l'humilité à la fois, et surtout on rencontre du monde, qui connait du monde, qui connait des gens, qui qui qui. Et pis on boit des bières, on fume des oinj, on refait le monde... Aujourd'hui, je fais donc de la BD, mais aussi du dessin de presse; j'aime bien ça, ça permet de garder les pieds sur terre, la BD a un peu tendance à nous éloigner du monde, le dessin de presse nous fout le nez dedans; dans mon cas, ça m'équilibre. Voilà, cette bio finit un peu en queue de poisson, mais bon, chuis encore jeune.
Texte © Zarmatelier
J'ai voulu devenir dessinateur assez tard, je devais avoir 21-22 ans; en maitrise de maths, je me suis rendu compte que soit je m'orientais pour être prof (aucune envie), soit pour être chercheur (pas les capacités); courage ou lâcheté, je sais pas, j'ai tout plaqué pour faire du dessin. J'ai alors eu la chance d'être embauché dans une asso qui faisait de la formation à la Langue des Signes, et c'est là que tout a réellement commencé, professionnellement parlant tout du moins. Auparavant, bien sûr, j'avais fait le journal du lycée (et failli être renvoyé à cause de çà), le journal de mon école d'ingénieur (et renvoyé presque à cause de çà), le journal de la fac, et des tas de fanzines, des classes, des rascleux, des punks, des bourges... Le fanzinat est un passage sinon obligé, en tout cas très enrichissant pour tout dessinateur; on y apprend l'orgueil et l'humilité à la fois, et surtout on rencontre du monde, qui connait du monde, qui connait des gens, qui qui qui. Et pis on boit des bières, on fume des oinj, on refait le monde... Aujourd'hui, je fais donc de la BD, mais aussi du dessin de presse; j'aime bien ça, ça permet de garder les pieds sur terre, la BD a un peu tendance à nous éloigner du monde, le dessin de presse nous fout le nez dedans; dans mon cas, ça m'équilibre. Voilà, cette bio finit un peu en queue de poisson, mais bon, chuis encore jeune.
Texte © Zarmatelier