Illustrateur madrilène, Javier Olivares a collaboré à de nombreuses revues engagées (Medios Revueltos, Nosotros somos los muertos) ainsi qu’à de grands quotidiens ou hebdomadaires nationaux espagnols (El País et Rolling Stone). Nominé à plusieurs reprises au Salon International de la bande dessinée de Barcelone pour ses monographies, il a également participé à la réalisation de plusieurs films d’animation. Son travail, largement inspiré des illustrations des années 50 et 60, frappe par sa personnalité. Javier Olivares apporte une réponse magistrale à la poésie de Matute : ses compositions énergiques et asymétriques, aux diagonales aigües comme le fil d’un rasoir, reflètent la tension narrative des textes, tandis que le blanc du papier utilisé comme une troisième couleur éclaire d’une lumière crue, brutale, la bichromie noire et bleue. Dans une atmosphère oppressante, l’illustrateur nous invite ainsi à trouver, avec ces êtres bannis de l’enfance heureuse, une autre beauté au monde, beaucoup plus dérangeante.
Texte et photo © Éditions Sarbacane
Illustrateur madrilène, Javier Olivares a collaboré à de nombreuses revues engagées (Medios Revueltos, Nosotros somos los muertos) ainsi qu’à de grands quotidiens ou hebdomadaires nationaux espagnols (El País et Rolling Stone). Nominé à plusieurs reprises au Salon International de la bande dessinée de Barcelone pour ses monographies, il a également participé à la réalisation de plusieurs films d’animation. Son travail, largement inspiré des illustrations des années 50 et 60, frappe par sa personnalité. Javier Olivares apporte une réponse magistrale à la poésie de Matute : ses compositions énergiques et asymétriques, aux diagonales aigües comme le fil d’un rasoir, reflètent la tension narrative des textes, tandis que le blanc du papier utilisé comme une troisième couleur éclaire d’une lumière crue, brutale, la bichromie noire et bleue. Dans une atmosphère oppressante, l’illustrateur nous invite ainsi à trouver, avec ces êtres bannis de l’enfance heureuse, une autre beauté au monde, beaucoup plus dérangeante.
Texte et photo © Éditions Sarbacane