Allan Barte est né le 21 mai 1978 à Saint Pierre Les Nemours en Seine et Marne, d'une mère bretonne et d'un père vietnamien. Il grandit entouré de cinq frères et sœurs, dont trois qui viennent respectivement de Corée, du Vietnam et du Guatemala. Il avoue avec plaisir que cette famille nombreuse, bien que fort agitée, a été un élément porteur et stimulant, où les discussions, sensées et insensées, ont aidé à nourrir un humour et un sens de la répartie que l'on retrouve aujourd'hui dans son travail. Ses premiers coups de cœur en bande dessinée, ont été pour "Astérix, avant qu'il ne découvre avec plaisir Gaston Lagaffe", dont les animaux et les inventions l'ont ravis. Alors qu'il use ses fonds de culottes sur les bancs de l'école, le voilà qui dessine, un peu, beaucoup, tout le temps, dans la marge de ses cahiers et sur les tables, bref, comme ça l'amuse. Pourtant, personne ne lui trouve de talent particulier et il se fixe d'autres objectifs professionnels. Il obtient ainsi un DEUG de Droit, une Maîtrise de Sciences Politiques et termine sa formation par un troisième cycle de Communication Politique. Disciple avoué de Manu Larcenet et de Lewis Trondheim, dont il apprécie énormément le travail, il découvre le blog du premier et réalise que l'idée d'un blog dessiné peut être un très bon moyen, à la fois de s'astreindre à un certain rythme de production mais aussi d'ouvrir une petite fenêtre de son ego ! C'est de cette manière que naît "Le Journal du lutin", dont le héros est Victor, un gamin de huit ans, qui gribouille son quotidien ainsi que ses "petites blagounettes " en dessin. Quelques jours après la création de son blog, Allan est contacté par Lewis Trondheim, celui qu'il considère avec humour comme le " master ", alors que lui n'est encore qu'un jeune " padawan ", qui lui propose de faire partie de sa nouvelle collection Shampooing. Commence alors une collaboration fructueuse, avec son directeur de collection, qui reste avant tout, selon lui, un auteur de bande dessinée aux conseils avisés. La bande dessinée représente pour Allan, un incroyable moyen de faire passer de vraies émotions, ses influences sont multiples, qu'il s'agisse des peintres italiens de la Renaissance ou du dessin clair et parfois minimaliste de Trondheim. Le rêve d'Allan se réalise petit à petit, vivre de sa passion. Le voici qui pénètre dans le monde de la bande dessinée, avec un premier album soutenu par des grands du 9e Art.
Texte © Delcourt
Allan Barte est né le 21 mai 1978 à Saint Pierre Les Nemours en Seine et Marne, d'une mère bretonne et d'un père vietnamien. Il grandit entouré de cinq frères et sœurs, dont trois qui viennent respectivement de Corée, du Vietnam et du Guatemala. Il avoue avec plaisir que cette famille nombreuse, bien que fort agitée, a été un élément porteur et stimulant, où les discussions, sensées et insensées, ont aidé à nourrir un humour et un sens de la répartie que l'on retrouve aujourd'hui dans son travail. Ses premiers coups de cœur en bande dessinée, ont été pour "Astérix, avant qu'il ne découvre avec plaisir Gaston Lagaffe", dont les animaux et les inventions l'ont ravis. Alors qu'il use ses fonds de culottes sur les bancs de l'école, le voilà qui dessine, un peu, beaucoup, tout le temps, dans la marge de ses cahiers et sur les tables, bref, comme ça l'amuse. Pourtant, personne ne lui trouve de talent particulier et il se fixe d'autres objectifs professionnels. Il obtient ainsi un DEUG de Droit, une Maîtrise de Sciences Politiques et termine sa formation par un troisième cycle de Communication Politique. Disciple avoué de Manu Larcenet et de Lewis Trondheim, dont il apprécie énormément le travail, il découvre le blog du premier et réalise que l'idée d'un blog dessiné peut être un très bon moyen, à la fois de s'astreindre à un certain rythme de production mais aussi d'ouvrir une petite fenêtre de son ego ! C'est de cette manière que naît "Le Journal du lutin", dont le héros est Victor, un gamin de huit ans, qui gribouille son quotidien ainsi que ses "petites blagounettes " en dessin. Quelques jours après la création de son blog, Allan est contacté par Lewis Trondheim, celui qu'il considère avec humour comme le " master ", alors que lui n'est encore qu'un jeune " padawan ", qui lui propose de faire partie de sa nouvelle collection Shampooing. Commence alors une collaboration fructueuse, avec son directeur de collection, qui reste […]