Né en 1963, Daisuke Ichiba appartient à cette génération d'artistes fortement marquée par l'âge d'or du manga. Recycleur de génie (il a tenu pendant des années une boutique de vêtements et de mangas d'occasion dans le quartier de Koenji à Tokyo), il a donné ses pages les plus noires à la contre-culture Otaku. Navigant aux frontières de l'art contemporain, du comic-book, de la poésie noire et des musiques bruyantes, il se définit lui-même comme le peintre de la beauté (bijin-gaka). Une beauté souvent maladive, où des écolières borgnes et impassibles côtoient des animaux morts, avant de se faire sepuku... Daisuke Ichiba a été publié en France par le Dernier Cri, le Lézard Noir et Jhon Magazine. Il a également participé à l'exposition collective Dessins pointus à la Halle Saint-Pierre. Il a eu une exposition personnelle à Paris au Monte-en-l'air, en septembre-octobre 2006 ainsi qu'à la Friche Belle de Mai à Marseille, dans les locaux du Dernier Cri.
Texte et photo © Le Lézard Noir
Né en 1963, Daisuke Ichiba appartient à cette génération d'artistes fortement marquée par l'âge d'or du manga. Recycleur de génie (il a tenu pendant des années une boutique de vêtements et de mangas d'occasion dans le quartier de Koenji à Tokyo), il a donné ses pages les plus noires à la contre-culture Otaku. Navigant aux frontières de l'art contemporain, du comic-book, de la poésie noire et des musiques bruyantes, il se définit lui-même comme le peintre de la beauté (bijin-gaka). Une beauté souvent maladive, où des écolières borgnes et impassibles côtoient des animaux morts, avant de se faire sepuku... Daisuke Ichiba a été publié en France par le Dernier Cri, le Lézard Noir et Jhon Magazine. Il a également participé à l'exposition collective Dessins pointus à la Halle Saint-Pierre. Il a eu une exposition personnelle à Paris au Monte-en-l'air, en septembre-octobre 2006 ainsi qu'à la Friche Belle de Mai à Marseille, dans les locaux du Dernier Cri.
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