Sébastien Trahan est un nouveau nom dans le paysage de la bande dessinée québécoise. Auparavant préoccupé par l'éclatement de la page et des conventions du langage, il s'interroge désormais sur les possibilités narratives des nouveaux médias. Ses premières publications, dans le magazine Bédélirium, furent «les chroniques du parralélloïde, et autres sécrétions» et «les écureuils de la mort» où l'absurdité des récits dominait tout. Mais c'est avec un album auto-édité aux éditions de l'Atelier de l'enclume, «Fô, et autres dérivés fictifs», qu'il se laisse découvrir. Difficile à classer, ce récit de 69 pages abordait les thèmes de la propriété de l'oeuvre, de la création et posait quelques questions sur la relativité de l'existence et les différents degrés de conscience. Tout cela dans un dessin ambivalent, passant des lavis d'encres et crayon de bois, à un trait plus nerveux au feutre. Sa nature curieuse, mais indolente, l'amène à combiner son savoir informatique à ses projets de bande dessinée. Il réalise alors «Dans le panneau», un récit en hyperliens (qui lui vaudra le prix Angoulême à l'édition '99 du Festival international de BD de Québec), et «Gaspard en Mnémosopotamie», qui sont disponibles sur son site wèbe. Aussi intéressé par la mécanique des mots, il écrit et scénarise pour le bédéiste Jimmy Beaulieu (publié dans Spoutnik). Enfin, délaissant à l'occasion le crayon et le clavier pour un manche à guitare, il assume le rôle de guitariste-chanteur au sein de Fakir Légo.
Texte © BD Québec
Sébastien Trahan est un nouveau nom dans le paysage de la bande dessinée québécoise. Auparavant préoccupé par l'éclatement de la page et des conventions du langage, il s'interroge désormais sur les possibilités narratives des nouveaux médias. Ses premières publications, dans le magazine Bédélirium, furent «les chroniques du parralélloïde, et autres sécrétions» et «les écureuils de la mort» où l'absurdité des récits dominait tout. Mais c'est avec un album auto-édité aux éditions de l'Atelier de l'enclume, «Fô, et autres dérivés fictifs», qu'il se laisse découvrir. Difficile à classer, ce récit de 69 pages abordait les thèmes de la propriété de l'oeuvre, de la création et posait quelques questions sur la relativité de l'existence et les différents degrés de conscience. Tout cela dans un dessin ambivalent, passant des lavis d'encres et crayon de bois, à un trait plus nerveux au feutre. Sa nature curieuse, mais indolente, l'amène à combiner son savoir informatique à ses projets de bande dessinée. Il réalise alors «Dans le panneau», un récit en hyperliens (qui lui vaudra le prix Angoulême à l'édition '99 du Festival international de BD de Québec), et «Gaspard en Mnémosopotamie», qui sont disponibles sur son site wèbe. Aussi intéressé par la mécanique des mots, il écrit et scénarise pour le bédéiste Jimmy Beaulieu (publié dans Spoutnik). Enfin, délaissant à l'occasion le crayon et le clavier pour un manche à guitare, il assume le rôle de guitariste-chanteur au sein de Fakir Légo.
Texte © BD Québec