Daisuke Igarashi est, à l'image de son livre, un auteur rare, révélé au début des années 90 dans le mensuel Afternoon, y élaborant par la suite les nouvelles qui composent Patati patata à intervalles irréguliers sur une dizaine d'années. Publié en 2004 au Japon, ce recueil fait de lui l'un des jeunes espoirs de la bande dessinée d'auteur, de par la singularité d'un univers fondé sur l'irruption du merveilleux dans le quotidien. On sait pourtant peu de choses d'Igarashi, sinon qu'il a grandi dans la province d'Iwate, tout comme Kenji Miyazawa. Patati patata offre d'ailleurs des similitudes troublantes avec l'oeuvre de ce grand poète contemporain: vision fantasmagorique des phénomènes naturels, respect profond vis-à-vis de toutes formes de vie, portés ici par un graphisme et un découpage splendides, mettant en valeur une nature transfigurée. Cela s'appelle la grâce. Né en 1969 dans la Préfecture de Saitama, au nord de Tôkyô, Daisuké Igarashi entame sa carrière de dessinateur au début des années 90 dans le mensuel Afternoon. Y sont publiés les récits composant Hanashippanashi – Patati et patata, parus en recueil en 2004 au Japon et 2005 en France, dans la collection SAKKA de Casterman. Cette oeuvre, basée sur l’irruption du merveilleux dans le quotidien, rappelle le long métrage d’animation Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki, l’une de ses influences fondatrices. L’auteur y déploie une vision fantasmagorique des phénomènes naturels et un respect profond pour toutes les formes de vie. Désireux de se rapprocher de la nature, Igarashi s’installe pendant 6 ans dans la province d’Iwaté, au nord du Japon, et retranscrit cette expérience dans Little Forest (Petite forêt), qui paraît aujourd’hui chez SAKKA. Revenu à Tôkyô, il entame Sorcières, qui reçoit en 2004 le Prix d’excellence du Japan Media Arts Festival, avant d’être publié en France en 2006.
Texte © Casterman
Daisuke Igarashi est, à l'image de son livre, un auteur rare, révélé au début des années 90 dans le mensuel Afternoon, y élaborant par la suite les nouvelles qui composent Patati patata à intervalles irréguliers sur une dizaine d'années. Publié en 2004 au Japon, ce recueil fait de lui l'un des jeunes espoirs de la bande dessinée d'auteur, de par la singularité d'un univers fondé sur l'irruption du merveilleux dans le quotidien. On sait pourtant peu de choses d'Igarashi, sinon qu'il a grandi dans la province d'Iwate, tout comme Kenji Miyazawa. Patati patata offre d'ailleurs des similitudes troublantes avec l'oeuvre de ce grand poète contemporain: vision fantasmagorique des phénomènes naturels, respect profond vis-à-vis de toutes formes de vie, portés ici par un graphisme et un découpage splendides, mettant en valeur une nature transfigurée. Cela s'appelle la grâce. Né en 1969 dans la Préfecture de Saitama, au nord de Tôkyô, Daisuké Igarashi entame sa carrière de dessinateur au début des années 90 dans le mensuel Afternoon. Y sont publiés les récits composant Hanashippanashi – Patati et patata, parus en recueil en 2004 au Japon et 2005 en France, dans la collection SAKKA de Casterman. Cette oeuvre, basée sur l’irruption du merveilleux dans le quotidien, rappelle le long métrage d’animation Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki, l’une de ses influences fondatrices. L’auteur y déploie une vision fantasmagorique des phénomènes naturels et un respect profond pour toutes les formes de vie. Désireux de se rapprocher de la nature, Igarashi s’installe pendant 6 ans dans la province d’Iwaté, au nord du Japon, et retranscrit cette expérience dans Little Forest (Petite forêt), qui paraît aujourd’hui chez SAKKA. Revenu à Tôkyô, il entame Sorcières, qui reçoit en 2004 le Prix d’excellence du Japan Media Arts Festival, avant d’être publié en France en 2006.
Texte © Casterman