Takashi Kurihara est né en 1977. Attiré très tôt par le dessin, il couvre les pages de ses cahiers de scènes de batailles galactiques, dans lesquelles des affreux de l'espace ont pour projet de détruire la Terre. Il vient à la bande dessinée en découvrant l'œuvre de Chôshinta, illustrateur de livres pour enfants, dont le style épuré l'influence. Kurihara veut lui aussi maîtriser un langage où charme et simplicité se conjugueraient avec évidence, et il se constitue rapidement une bibliothèque de mangas dans laquelle voisinent des classiques des années 30 et 50, comme Suihô Tagawa, Shigeru Mizuki ou Osamu Tezuka. Découvert au Japon par la revue AX, Kurihara ne tarde pas à être remarqué, et reçoit en 1999 le Grand Prix des Quatre Saisons, décerné par le magazine Afternoon à son histoire « Ceux qui creusent un trou », récit au ton nettement plus noir que les pages présentées dans ce volume. Il travaille actuellement à un nouveau livre, qui devrait illustrer ce versant plus sombre de son inspiration foisonnante.
Texte © Cornélius
Takashi Kurihara est né en 1977. Attiré très tôt par le dessin, il couvre les pages de ses cahiers de scènes de batailles galactiques, dans lesquelles des affreux de l'espace ont pour projet de détruire la Terre. Il vient à la bande dessinée en découvrant l'œuvre de Chôshinta, illustrateur de livres pour enfants, dont le style épuré l'influence. Kurihara veut lui aussi maîtriser un langage où charme et simplicité se conjugueraient avec évidence, et il se constitue rapidement une bibliothèque de mangas dans laquelle voisinent des classiques des années 30 et 50, comme Suihô Tagawa, Shigeru Mizuki ou Osamu Tezuka. Découvert au Japon par la revue AX, Kurihara ne tarde pas à être remarqué, et reçoit en 1999 le Grand Prix des Quatre Saisons, décerné par le magazine Afternoon à son histoire « Ceux qui creusent un trou », récit au ton nettement plus noir que les pages présentées dans ce volume. Il travaille actuellement à un nouveau livre, qui devrait illustrer ce versant plus sombre de son inspiration foisonnante.
Texte © Cornélius