Né à Paris (VIe), Robert Fuzier, militant socialiste, a été de 1934 à 1940 et de la Libération à 1947 « le » dessinateur politique du Populaire de Paris. Robert Fuzier fait ses études à Paris. Mobilisé en 1916, il est gazé sur le Front et se voit contraint de passer deux années en sanatorium. En 1928, il épouse la fille de H-P Gassier, célèbre dessinateur de presse, qui depuis le début du siècle fait les beaux jours de la presse de gauche, socialiste de L’Humanité au Populaire pendant la guerre, à Floréal, l’hebdomadaire du monde du travail… puis communiste avant un retour à la vieille maison, dans Agir, le mensuel des « bellicistes” de la SFIO lancé en 1938 par Léo Lagrange, Daniel Mayer, Pierre Brossolette… Les premiers dessins politiques de Robert Fuzier sont publiés en 1929 dans Paris-Soir. L’année suivante, il adhère au Parti socialiste. En 1932, il publie sous le titre Vive la Guerre ! (Paris, éditions Pythagore) trente cinq « compositions pacifistes » remarquées. Son œuvre d'après guerre, moins directement politique, est parue dans Libération durant 12 ans, de 1951 à 1963, sur une dizaine de titres dont il écrit souvent les textes. Ce sont : Capitaine Passe-Partout, La case de l'Oncle Tom, Jacques Bonhomme, Marie Read la flibustière, Les mémoires de madame Angot, Nadia Starli, Tête de fer, Thyl Ulenspiegel et deux épisodes de Cartouche. Militants au PSA, puis au PSU, Robert Fuzier réadhère au Parti socialiste en 1974. Il est décédé en 1982 à Rocquemont (Oise).
Né à Paris (VIe), Robert Fuzier, militant socialiste, a été de 1934 à 1940 et de la Libération à 1947 « le » dessinateur politique du Populaire de Paris. Robert Fuzier fait ses études à Paris. Mobilisé en 1916, il est gazé sur le Front et se voit contraint de passer deux années en sanatorium. En 1928, il épouse la fille de H-P Gassier, célèbre dessinateur de presse, qui depuis le début du siècle fait les beaux jours de la presse de gauche, socialiste de L’Humanité au Populaire pendant la guerre, à Floréal, l’hebdomadaire du monde du travail… puis communiste avant un retour à la vieille maison, dans Agir, le mensuel des « bellicistes” de la SFIO lancé en 1938 par Léo Lagrange, Daniel Mayer, Pierre Brossolette… Les premiers dessins politiques de Robert Fuzier sont publiés en 1929 dans Paris-Soir. L’année suivante, il adhère au Parti socialiste. En 1932, il publie sous le titre Vive la Guerre ! (Paris, éditions Pythagore) trente cinq « compositions pacifistes » remarquées. Son œuvre d'après guerre, moins directement politique, est parue dans Libération durant 12 ans, de 1951 à 1963, sur une dizaine de titres dont il écrit souvent les textes. Ce sont : Capitaine Passe-Partout, La case de l'Oncle Tom, Jacques Bonhomme, Marie Read la flibustière, Les mémoires de madame Angot, Nadia Starli, Tête de fer, Thyl Ulenspiegel et deux épisodes de Cartouche. Militants au PSA, puis au PSU, Robert Fuzier réadhère au Parti socialiste en 1974. Il est décédé en 1982 à Rocquemont (Oise).