Photo © Ana Mirallès
Né à Santander en Espagne en 1960, Emilio Ruiz est licencié des Beaux-Arts de l’Université Polytechnique de Valence. Diplôme en poche, il consacrera l’essentiel de ses activités professionnelles au monde audiovisuel. Sa vocation première était de devenir photographe. Emilio Ruiz aimait, par dessus tout, arpenter les rues, son vieux Nikon en bandoulière, capturant des images çà et là en noir et blanc, courir ensuite dans un laboratoire, préparer ses solutions chimiques et assurer le développement de ses clichés. Il l’avoue lui-même « l’apparition de la photo digitale a certes fait évoluer le processus techniquement, mais c’est moins romantique ! ». A travers la photographie, le jeune photographe découvre le processus de la narration qui aura un impact important dans sa vie. Emilio aime raconter des histoires d’une manière poétique et n’a pas hésité à mettre son talent, tant au service du théâtre que de la danse : il a réalisé des photos pour des montages théâtraux pour le théâtre La Moma, le Théâtre de Banda, Gracel Meneu, le Centre Dramatique de la « Generalitat » de Valence et l’Association des Ecrivains de Valence. La monde de la danse le sollicite aussi : il est notamment invité, en tant que photographe, à des journées de danse à Barcelone, Sitges, Tarragona et au Conservatoire de Valence. Il participe à la Biennale des Jeunes Créateurs de l’Europe méditerranéenne en 1990, section photographie. Entre 1985 et 2000, il se spécialise dans le montage audiovisuel de diapositives et de projections vidéos et travaille essentiellement pour des institutions publiques et le monde de l’entreprise. Il a notamment réalisé divers documentaires et vidéos artistiques dont se détachent « Mavrik » (1990), une vidéo artistique primée au 4ème Concours de vidéos de Jeunes à Séville ; « la Coma, Lejos de todo » (1995), un portrait des conditions de vie dans un quartier marginal de Valence. Il réalise également les films pour la série « Djinn » : « Jade, I presume » (2000) et « Le Trésor à pied » (2004). On peut aussi épingler son travail graphique pour l’Institut de Biomécanique de Valence (IBV) en tant qu’auteur de la collection, « Pie Calzado » en 2000. Emilio Ruiz ne s’est pas arrêté en si bon chemin : on le retrouve en tant que documentaliste et dessinateur de la série TV « Cuéntame como paso » (productions Ganga-TVE 1), et des chapitres 6-60 (2001-2003). Il est l’auteur du logo de la série. Ses photos ont illustré, en 1987-1988, deux livres de l’écrivain Teresa Garbi , « Alas » (Ed. Victor Orenga) et « Cinco, sobre el doncel de Siguenza » (Ed. Hiperion). C’est tout naturellement que scénariste de vidéos, il est passé à la BD où il a fait ses armes aux côtés d’Ana Mirallès en signant l’album « Corps à Corps » (Ed. Glénat, 1991), « A la recherche de la Licorne» (Glénat, 1996-1999), prix Manuel Darias-Diario, Santa Cruz, Ténérife, pour le meilleur scénario de BD en Espagne en 1998), réédité chez Dargaud en 2008 et « Mano en Mano » (Ed. Dargaud, 2008). « Je connais bien le milieu de la TV et c’est un cauchemar pour un scénariste ! Au moins, je me sens libre quand j’écris un scénario de BD ! ». Il l’avoue sans fausse pudeur : c’est Ana Mirallès sa femme qui lui a mis le pied à l’étrier. « Quand elle m’a proposé de collaborer avec elle sur un scénario érotique, j’y ai réfléchi cinq minutes avant de lui dire « Ok, ça peut être amusant ! » et ça l’a été. J’écris seul mais nous travaillons dans la même direction. Nous voyons le monde de la même façon, cela facilite les choses et l’on peut se concentrer sur la création plutôt que de discutailler des points évidents dans l’histoire. Parfois, j’ai l’impression que nous ne sommes qu’une seule personne… ». Emilio Ruiz a également participé au Congrès National de Langues Écrites (Murcia, Espagne, 1999) avec le thème suivant « L’adaptation littéraire dans la BD ».
Texte © Dargaud
Photo © Ana Mirallès
Né à Santander en Espagne en 1960, Emilio Ruiz est licencié des Beaux-Arts de l’Université Polytechnique de Valence. Diplôme en poche, il consacrera l’essentiel de ses activités professionnelles au monde audiovisuel. Sa vocation première était de devenir photographe. Emilio Ruiz aimait, par dessus tout, arpenter les rues, son vieux Nikon en bandoulière, capturant des images çà et là en noir et blanc, courir ensuite dans un laboratoire, préparer ses solutions chimiques et assurer le développement de ses clichés. Il l’avoue lui-même « l’apparition de la photo digitale a certes fait évoluer le processus techniquement, mais c’est moins romantique ! ». A travers la photographie, le jeune photographe découvre le processus de la narration qui aura un impact important dans sa vie. Emilio aime raconter des histoires d’une manière poétique et n’a pas hésité à mettre son talent, tant au service du théâtre que de la danse : il a réalisé des photos pour des montages théâtraux pour le théâtre La Moma, le Théâtre de Banda, Gracel Meneu, le Centre Dramatique de la « Generalitat » de Valence et l’Association des Ecrivains de Valence. La monde de la danse le sollicite aussi : il est notamment invité, en tant que photographe, à des journées de danse à Barcelone, Sitges, Tarragona et au Conservatoire de Valence. Il participe à la Biennale des Jeunes Créateurs de l’Europe méditerranéenne en 1990, section photographie. Entre 1985 et 2000, il se spécialise dans le montage audiovisuel de diapositives et de projections vidéos et travaille essentiellement pour des institutions publiques et le monde de l’entreprise. Il a notamment réalisé divers documentaires et vidéos artistiques dont se détachent « Mavrik » (1990), une vidéo artistique primée au 4ème Concours de vidéos de Jeunes à Séville ; « la Coma, Lejos de todo » (1995), un portrait des conditions de vie dans un quartier marginal de Valence. Il réalise également les films pour la série « Djinn » : « Jade, […]