Photo © Vertige Graphic
Keiji Nakazawa est né à Hiroshima en 1939. Quatrième d’une famille de six enfants, il perd son père, sa sœur et son frère cadet, lors du bombardement atomique le 6 août 1945. À l’age de 22 ans, il monte à Tokyo où il débute une carrière de dessinateur professionnel. On remarque ses premières apparitions dans le mensuel « Shônen Gaho » à partir de 1963.Ce n’est qu’en 1968 qu’il exprime pour la première fois ses souvenirs de la tragédie d’Hiroshima avec « Kuroi ame ni utarete », (Sous la pluie noire) dont il sortira une nouvelle version deux ans plus tard sous le titre de « Aru hi totsuzen » (Soudain un jour). Avec « Ore wa mita » (Je l’ai vu) paru en 1972, il nous livre un court récit de sa propre expérience pendant et après La Bombe. Néanmoins, ce n’est que l’année suivante qu’il débute « Hadashi no Gen », (Gen aux pieds nus), une longue série quasi-autobio-graphique, publiée dans l’hebdomadaire « Shûkan Shônen Jump ». Traduit dans plusieurs langues dont l’anglais, l’allemand, l’indonésien et adapté notamment au théâtre, ou encore en film d’animation, ce manga demeure jusqu’à aujourd’hui son oeuvre la plus marquante.
Texte © Manga News
Photo © Vertige Graphic
Keiji Nakazawa est né à Hiroshima en 1939. Quatrième d’une famille de six enfants, il perd son père, sa sœur et son frère cadet, lors du bombardement atomique le 6 août 1945. À l’age de 22 ans, il monte à Tokyo où il débute une carrière de dessinateur professionnel. On remarque ses premières apparitions dans le mensuel « Shônen Gaho » à partir de 1963.Ce n’est qu’en 1968 qu’il exprime pour la première fois ses souvenirs de la tragédie d’Hiroshima avec « Kuroi ame ni utarete », (Sous la pluie noire) dont il sortira une nouvelle version deux ans plus tard sous le titre de « Aru hi totsuzen » (Soudain un jour). Avec « Ore wa mita » (Je l’ai vu) paru en 1972, il nous livre un court récit de sa propre expérience pendant et après La Bombe. Néanmoins, ce n’est que l’année suivante qu’il débute « Hadashi no Gen », (Gen aux pieds nus), une longue série quasi-autobio-graphique, publiée dans l’hebdomadaire « Shûkan Shônen Jump ». Traduit dans plusieurs langues dont l’anglais, l’allemand, l’indonésien et adapté notamment au théâtre, ou encore en film d’animation, ce manga demeure jusqu’à aujourd’hui son oeuvre la plus marquante.
Texte © Manga News