Né en 1926, Jacques Arbeau, également connu sous son pseudonyme Jacarbo, est découvert par le romancier Paul Bérato qui lui propose d’illustrer ses récits dans L’Intrépide du groupe Del Duca en 1949. Il va y illustrer plusieurs nouvelles d'Yves Dermèze, de Paul Mystère et de Paul Bérato. En 1952, Reflets (journal local de Villeneuve-sur-Lot) publie sa première bande dessinée, Dop le Chien. Il monte à Paris où il débute une longue carrière d’illustrateur et de dessinateur de bandes dessinées sur un nombre impressionnant de supports. De 1954 à 1972, Arbeau il figure au sommaire de diverses publications, offrant récits et pages de jeux à Ames Vaillantes, Junior, Ima, Record, Franc-Tireur, Marius, Lorraine Magazine, Vaillant, Fripounet, V. Magazine, Les jeux du professeur Tournesol, Formule 1 ou Tintin. Il se lance parallèlement, pour le compte de Paris-Jour, dans l'adaptation de romans en bande dessinée (Accusé, levez-vous!, Colomba et l'Horloger du diable) ou pour Franc-Tireur (Truand et Gentilhomme ), réalise le Roman de la Table Ronde chez Intermonde Presse. En 1959, il hérite de la série Brik, créée par J.K. Melwyn-Nash et Cézard. Avec Paul Bérato, il crée Istérix en parodiant la plus célèbre création de son ami Uderzo. En 1969, il entre à Lorraine Magazine et dessine les aventures de Mirabelle et Sauriné ainsi que plusieurs contes lorrains avec Jean Vartier. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages didactiques chez Chancerel et d'histoires populaires dans Marius. En 1974, à la mort de son dessinateur Gérard Alexandre, il reprend L'Espiègle Lili, un des personnages historiques de la SPE. Il la fera vivre tout d'abord dans Lili-Aggie Magazine, puis, au total, dans 9 albums (n°47 à 55) entre 1980 et 1986 sur des scénarios de Paulette Blonay. Il en fait une jeune femme très moderne qui fait de la moto et résoud de véritables énigmes policières, bien loin de la Lili de Jo Valle. A partir de 1981, il illustre également le Jardinage et le Bricolage dans Système D. En 1982, Arbeau s'est également vu confier le dessin d'une autre série illustre : Les Pieds Nickelés qu'il animera de 1982 à 1983 dans une nouvelle série de 6 titres, sur des scénarios de Saint-Michel. Il faut citer le journal Marius en 1981 avec plus de 300 planches en histoires complètes de 40 pages. Aux éditions Imagi, il publie Des pépins dans le pruneau et La disparue de Montgeron en 1986 et 1988 puis deux albums des Aventures d’Agenius, personnage qui fait revivre l’histoire du Lot-et-Garonne, département dans lequel il a choisi de revenir s’installer. Du réalisme à l’humoristique, de la science-fiction au parodique en passant par l’aventure, Jacarbo a travaillé dans tous les styles et sur tous les supports à une époque où une publication pléthorique dans la presse était le seul moyen pour vivre de la bande dessinée. Malgré une production pléthorique dans des journaux et revues, Jacarbo n’a, paradoxalement, réalisé que très peu d’albums au regard d’une production totale d’au moins 40.000 planches dans sa carrière.
Texte © Bédés d'antan
Né en 1926, Jacques Arbeau, également connu sous son pseudonyme Jacarbo, est découvert par le romancier Paul Bérato qui lui propose d’illustrer ses récits dans L’Intrépide du groupe Del Duca en 1949. Il va y illustrer plusieurs nouvelles d'Yves Dermèze, de Paul Mystère et de Paul Bérato. En 1952, Reflets (journal local de Villeneuve-sur-Lot) publie sa première bande dessinée, Dop le Chien. Il monte à Paris où il débute une longue carrière d’illustrateur et de dessinateur de bandes dessinées sur un nombre impressionnant de supports. De 1954 à 1972, Arbeau il figure au sommaire de diverses publications, offrant récits et pages de jeux à Ames Vaillantes, Junior, Ima, Record, Franc-Tireur, Marius, Lorraine Magazine, Vaillant, Fripounet, V. Magazine, Les jeux du professeur Tournesol, Formule 1 ou Tintin. Il se lance parallèlement, pour le compte de Paris-Jour, dans l'adaptation de romans en bande dessinée (Accusé, levez-vous!, Colomba et l'Horloger du diable) ou pour Franc-Tireur (Truand et Gentilhomme ), réalise le Roman de la Table Ronde chez Intermonde Presse. En 1959, il hérite de la série Brik, créée par J.K. Melwyn-Nash et Cézard. Avec Paul Bérato, il crée Istérix en parodiant la plus célèbre création de son ami Uderzo. En 1969, il entre à Lorraine Magazine et dessine les aventures de Mirabelle et Sauriné ainsi que plusieurs contes lorrains avec Jean Vartier. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages didactiques chez Chancerel et d'histoires populaires dans Marius. En 1974, à la mort de son dessinateur Gérard Alexandre, il reprend L'Espiègle Lili, un des personnages historiques de la SPE. Il la fera vivre tout d'abord dans Lili-Aggie Magazine, puis, au total, dans 9 albums (n°47 à 55) entre 1980 et 1986 sur des scénarios de Paulette Blonay. Il en fait une jeune femme très moderne qui fait de la moto et résoud de véritables énigmes policières, bien loin de la Lili de Jo Valle. A partir de 1981, il illustre également le Jardinage et le Bricolage dans Système D. […]