Philippe Djian est un romancier français né le 3 juin 1949 à Paris. Il est considéré par certains comme l'héritier français de la Beat generation. Il est notamment l'auteur de 37°2 le matin, adapté au cinéma par Jean-Jacques Beineix.
Pendant une enfance paisible dans une famille de la petite bourgeoisie du 10e arrondissement parisien, et alors qu'il s'ennuie ferme à l'école, un camarade de classe le pousse à l'écriture, d'abord sous forme de carnets. Épris d'ailleurs, il part très vite en Amérique du Sud pour la réalisation d'un reportage spontané qu'il réussira plus tard à vendre à l'hebdomadaire L'Humanité-Dimanche. Ses premières lectures lui forgent une certaine idée de l'importance du style: Mort à Crédit de Céline, Lumière d'août de Faulkner, L'Attrape-Cœurs de Salinger... sa préférence va très vite vers la littérature américaine.
Enchaînant les petits boulots (il sera docker pour se payer un aller simple vers l'Amérique, magasinier chez Gallimard, vendeur, interviewer de Lucette Destouches, la veuve de Céline, pour le Magazine littéraire, il retapera une vieille bâtisse dans les Corbières...), c'est la nuit, dans une petite guérite d'autoroute, qu'il rédige son premier recueil de nouvelles, 50 contre 1. Le succès n'est pas immédiat, mais les romans qui suivent apportent un souffle nouveau, en phase avec son époque, et où l'urgence de la vie fait oublier l'embourgeoisement la littérature française. On parle de cigarettes, d'amour, de cuites mélancoliques, de casseroles dans l'évier, bref, d'un quotidien qui dicte des émotions universelles. C'est l'adaptation au cinéma de 37°2 le matin qui lui apportera la popularité qu'on lui connaît aujourd'hui.
Antoine de Caunes lui présente plus tard Stephan Eicher, avec lequel Djian noue une profonde amitié. Il est d'ailleurs depuis son parolier, au moins pour ses chansons en français.
Fuyant la monotonie, il déménage souvent - de Boston à Florence - et est aujourd'hui installé à Paris, d'où il rédige un roman tous les 18 mois en moyenne. Doggy Bag est son plus récent projet, dont le premier opus Saison 1 est sorti en librairie en octobre 2005 et entame une "série littéraire" en 6 saisons (6 livres), inspirée des séries télévisées américaines comme Six Feet Under, dont Philippe Djian est littéralement accro.
Outre 37°2 le matin, Djian a été adapté au cinéma avec Bleu comme l'enfer d'Yves Boisset (1986). Il a également co-écrit le scénario de Ne fais pas ça de Luc Bondy (2004).
Philippe Djian est un romancier français né le 3 juin 1949 à Paris. Il est considéré par certains comme l'héritier français de la Beat generation. Il est notamment l'auteur de 37°2 le matin, adapté au cinéma par Jean-Jacques Beineix.
Pendant une enfance paisible dans une famille de la petite bourgeoisie du 10e arrondissement parisien, et alors qu'il s'ennuie ferme à l'école, un camarade de classe le pousse à l'écriture, d'abord sous forme de carnets. Épris d'ailleurs, il part très vite en Amérique du Sud pour la réalisation d'un reportage spontané qu'il réussira plus tard à vendre à l'hebdomadaire L'Humanité-Dimanche. Ses premières lectures lui forgent une certaine idée de l'importance du style: Mort à Crédit de Céline, Lumière d'août de Faulkner, L'Attrape-Cœurs de Salinger... sa préférence va très vite vers la littérature américaine.
Enchaînant les petits boulots (il sera docker pour se payer un aller simple vers l'Amérique, magasinier chez Gallimard, vendeur, interviewer de Lucette Destouches, la veuve de Céline, pour le Magazine littéraire, il retapera une vieille bâtisse dans les Corbières...), c'est la nuit, dans une petite guérite d'autoroute, qu'il rédige son premier recueil de nouvelles, 50 contre 1. Le succès n'est pas immédiat, mais les romans qui suivent apportent un souffle nouveau, en phase avec son époque, et où l'urgence de la vie fait oublier l'embourgeoisement la littérature française. On parle de cigarettes, d'amour, de cuites mélancoliques, de casseroles dans l'évier, bref, d'un quotidien qui dicte des émotions universelles. C'est l'adaptation au cinéma de 37°2 le matin qui lui apportera la popularité qu'on lui connaît aujourd'hui.
Antoine de Caunes lui présente plus tard Stephan Eicher, avec lequel Djian noue une profonde amitié. Il est d'ailleurs depuis son parolier, au moins pour ses chansons en français.
Fuyant la monotonie, il déménage souvent - de Boston à Florence - et est aujourd'hui installé […]