Il y a deux Achille Braquelaire : l'un est mathématicien, l'autre, artiste. Ce dernier se subdivise en trois autres personnes, du musicien à l'auteur de b.d. en passant par le cinéaste. Il y aurait donc quatre Achille B. Heureusement ils sont tous nés en 1958, au Temple-sur-Lot, près d'Agen. Un cinquième Achille B., l'informaticien, est né en 1978. C'est lui qui a réconcilié tous les autres, de telle sorte qu'aujourd'hui on ne compte plus qu'un seul Achille Braquelaire. Mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne manque pas de personnalités. Mathématicien, il l'est. Qui dit math, dit informatique : il a soutenu une thèse dans ce domaine en 1983. Il dirige encore aujourd'hui le département informatique de l'université Bordeaux I. Il se passionne pour les recherches sur les images numériques, et particulièrement sur leur application dans les domaines de la médecine, de la géologie et de l'archéologie. C'est au cours d'un séminaire « Art et Science », en 1993 et toujours à Bordeaux, qu'il fait la connaissance d'Eric Corbeyran, connu des fidèles de Dargaud pour ses scénarios « Le Cadet des Soupetard » et « Lie de Vin ». Pendant trois ans ils vont animer des ateliers de réflexion (sur les approches scientifiques et artistiques) et c'est ainsi que naîtra l'idée d'une collaboration sur certains projets, dont la première concrétisation, « Imago Mundi », trouve en Luc Brahy (« Zoltan », avec Frank Giroud, et « Ynfinis », sous le pseudonyme Dust) l'illustrateur idéal. Achille Braquelaire a publié un autre livre, « Méthodologie de la Programmation en C », qui n'est pas une b.d. mais un ouvrage de référence d'informatique reconnu par le milieu informatique.
Texte et photo © Dargaud
Il y a deux Achille Braquelaire : l'un est mathématicien, l'autre, artiste. Ce dernier se subdivise en trois autres personnes, du musicien à l'auteur de b.d. en passant par le cinéaste. Il y aurait donc quatre Achille B. Heureusement ils sont tous nés en 1958, au Temple-sur-Lot, près d'Agen. Un cinquième Achille B., l'informaticien, est né en 1978. C'est lui qui a réconcilié tous les autres, de telle sorte qu'aujourd'hui on ne compte plus qu'un seul Achille Braquelaire. Mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne manque pas de personnalités. Mathématicien, il l'est. Qui dit math, dit informatique : il a soutenu une thèse dans ce domaine en 1983. Il dirige encore aujourd'hui le département informatique de l'université Bordeaux I. Il se passionne pour les recherches sur les images numériques, et particulièrement sur leur application dans les domaines de la médecine, de la géologie et de l'archéologie. C'est au cours d'un séminaire « Art et Science », en 1993 et toujours à Bordeaux, qu'il fait la connaissance d'Eric Corbeyran, connu des fidèles de Dargaud pour ses scénarios « Le Cadet des Soupetard » et « Lie de Vin ». Pendant trois ans ils vont animer des ateliers de réflexion (sur les approches scientifiques et artistiques) et c'est ainsi que naîtra l'idée d'une collaboration sur certains projets, dont la première concrétisation, « Imago Mundi », trouve en Luc Brahy (« Zoltan », avec Frank Giroud, et « Ynfinis », sous le pseudonyme Dust) l'illustrateur idéal. Achille Braquelaire a publié un autre livre, « Méthodologie de la Programmation en C », qui n'est pas une b.d. mais un ouvrage de référence d'informatique reconnu par le milieu informatique.
Texte et photo © Dargaud