Jean-Luc SCHUSTER était un autodidacte. Il détestait l'école, à moins que ce ne fût l'inverse.
Avec son niveau scolaire nettement en-dessous de la moyenne, il n'avait accès à aucune école de dessin. Bien qu'au milieu des années 70 il suffisait d'avoir le niveau troisième pour prétendre à l'inscription à l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg. Mais il était bien décidé à faire de la bande-dessinée.
A vingt ans, il envoya trois planches à HERGE. La réponse de ce dernier fut sincère mais d'une dureté inouïe : Vous avez tout à apprendre, dessin, anatomie, sans oublier l'orthographe et la grammaire, bref tout, et le mot « tout » souligné.
C'est en 1988 qu'il auto-édite son premier album, TROIS HEURES POUR SAUVER L'ALSACE. Son personnage, David DUVAL, reporter photographe, était aux prises d'un Docteur ex-nazi qui avait découvert une bactérie mortelle. Bref le dessin et le texte étaient en-dessous de tout.
C'est en 1989 que Serge CARRERE, et surtout Jo-El AZARA et Josette BAUJOT, font part de précieux conseils à Jean-Luc. Dès lors, il opta pour un style moins raide et figé, plus en rondeur. C'est ainsi que son personnage, Ferdinand SCHMURREL naquit. Tout d'abord pour les besoins d'un mensuel publicitaire gratuit. C'est en 1991 que Claude BRUDER, qui collaborait également au mensuel "le Cardinal", lui proposa de faire un album avec Ferdinand.
Côté scénario, les deux collaboraient. Pour le dessin, les rôles étaient partagés dès le départ, Claude les décors, Jean-Luc les personnages et les véhicules.
Un troisième larron, Pascal HAFFEMAYER s'occupa des couleurs. En décembre 1991 les trois gaillards auto-éditent VACANCES VINICOLES et font imprimer 5000 exemplaires.
D'autres albums de Ferdinand ont suivi, la plupart du temps Jean-Luc faisait tout, texte et dessin, pour d'autres Pascal les couleurs et Claude les décors.
Mais Jean-Luc ne se sentait pas à l'aise avec Ferdinand, viticulteur alsacien, et en 2014, il crée un nouveau personnage, NICK HARTER, personnage plus noir, plus réaliste et ambivalent.
Une espèce de tueur qui sous-traite des cas litigieux pour le MI5.
Jean-Luc SCHUSTER était un autodidacte. Il détestait l'école, à moins que ce ne fût l'inverse.
Avec son niveau scolaire nettement en-dessous de la moyenne, il n'avait accès à aucune école de dessin. Bien qu'au milieu des années 70 il suffisait d'avoir le niveau troisième pour prétendre à l'inscription à l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg. Mais il était bien décidé à faire de la bande-dessinée.
A vingt ans, il envoya trois planches à HERGE. La réponse de ce dernier fut sincère mais d'une dureté inouïe : Vous avez tout à apprendre, dessin, anatomie, sans oublier l'orthographe et la grammaire, bref tout, et le mot « tout » souligné.
C'est en 1988 qu'il auto-édite son premier album, TROIS HEURES POUR SAUVER L'ALSACE. Son personnage, David DUVAL, reporter photographe, était aux prises d'un Docteur ex-nazi qui avait découvert une bactérie mortelle. Bref le dessin et le texte étaient en-dessous de tout.
C'est en 1989 que Serge CARRERE, et surtout Jo-El AZARA et Josette BAUJOT, font part de précieux conseils à Jean-Luc. Dès lors, il opta pour un style moins raide et figé, plus en rondeur. C'est ainsi que son personnage, Ferdinand SCHMURREL naquit. Tout d'abord pour les besoins d'un mensuel publicitaire gratuit. C'est en 1991 que Claude BRUDER, qui collaborait également au mensuel "le Cardinal", lui proposa de faire un album avec Ferdinand.
Côté scénario, les deux collaboraient. Pour le dessin, les rôles étaient partagés dès le départ, Claude les décors, Jean-Luc les personnages et les véhicules.
Un troisième larron, Pascal HAFFEMAYER s'occupa des couleurs. En décembre 1991 les trois gaillards auto-éditent VACANCES VINICOLES et font imprimer 5000 exemplaires.
D'autres albums de Ferdinand ont suivi, la plupart du temps Jean-Luc faisait tout, texte et dessin, pour d'autres Pascal les couleurs et Claude les décors.
Mais Jean-Luc ne se sentait pas à l'aise avec Ferdinand, viticulteur alsacien, et en 2014, il crée un […]