Docteur ès lettres, croix de guerre 1939-1945, il était membre permanent de la Société française de psychopathologie de l’expression et d’art thérapie. Alfred Brauner, avec son épouse Françoise, a travaillé au service des enfants victimes des guerres de 1936 à 1946 puis s’est consacré aux enfants handicapés mentaux et physiques dans les centres de traitement éducatif de Saint-Mandé, sa ville natale dans le Val-de-Marne. Ils se rencontrent en Autriche au moment de leurs études : Alfred, né en France, étudie le français et l’allemand à l’université de Vienne, Françoise, fille d’un haut fonctionnaire autrichien, devient médecin pour se spécialiser en pédiatrie. Face à la montée du nazisme, ils s’installent en France en 1936. Ils intègrent les Brigades internationales en 1937, Françoise en qualité de médecin. Revenus en France dans un réseau de résistance à l’occupant allemand, ils réussissent à éviter les arrestations. A la Libération, Alfred se consacre à une enquête consacrée aux répercussions psychiques de la guerre sur les enfants. Après avoir aidé les enfants victimes de la guerre (enfants espagnols, enfants de la Nuit de cristal) et des camps de concentration (Buchenwald), les Brauner orientent leur action éducative en direction des enfants inadaptés. Ils créent un Groupement de Recherches pratiques pour l’enfance ainsi que deux centres éducatifs. Alfred Brauner a travaillé également entre 1946 et 1952 pour l’Association Tourisme et Travail et est aussi secrétaire général de la Fédération Française des Auberges de Jeunesses (FFAJ). Après 1952, il dirige l’internat médico-pédagogique La Nouvelle Forge. En 1954, les Brauner ouvrent un externat pour les enfants exclus en raison d’un handicap mental ou physique. Ils sont les premiers en France à prendre en charge des enfants autistes dans une approche éducative et médicale (centres éducatifs de Saint-Mandé). À partir de 1982, ils réunissent une importante documentation autour des dessins d’enfants victimes des guerres.
Docteur ès lettres, croix de guerre 1939-1945, il était membre permanent de la Société française de psychopathologie de l’expression et d’art thérapie. Alfred Brauner, avec son épouse Françoise, a travaillé au service des enfants victimes des guerres de 1936 à 1946 puis s’est consacré aux enfants handicapés mentaux et physiques dans les centres de traitement éducatif de Saint-Mandé, sa ville natale dans le Val-de-Marne. Ils se rencontrent en Autriche au moment de leurs études : Alfred, né en France, étudie le français et l’allemand à l’université de Vienne, Françoise, fille d’un haut fonctionnaire autrichien, devient médecin pour se spécialiser en pédiatrie. Face à la montée du nazisme, ils s’installent en France en 1936. Ils intègrent les Brigades internationales en 1937, Françoise en qualité de médecin. Revenus en France dans un réseau de résistance à l’occupant allemand, ils réussissent à éviter les arrestations. A la Libération, Alfred se consacre à une enquête consacrée aux répercussions psychiques de la guerre sur les enfants. Après avoir aidé les enfants victimes de la guerre (enfants espagnols, enfants de la Nuit de cristal) et des camps de concentration (Buchenwald), les Brauner orientent leur action éducative en direction des enfants inadaptés. Ils créent un Groupement de Recherches pratiques pour l’enfance ainsi que deux centres éducatifs. Alfred Brauner a travaillé également entre 1946 et 1952 pour l’Association Tourisme et Travail et est aussi secrétaire général de la Fédération Française des Auberges de Jeunesses (FFAJ). Après 1952, il dirige l’internat médico-pédagogique La Nouvelle Forge. En 1954, les Brauner ouvrent un externat pour les enfants exclus en raison d’un handicap mental ou physique. Ils sont les premiers en France à prendre en charge des enfants autistes dans une approche éducative et médicale (centres éducatifs de Saint-Mandé). À partir de 1982, ils réunissent une importante documentation autour des dessins d’enfants victimes des guerres.