La zone
4. Traversée
Une BD de Éric Stalner chez Glénat (Caractère) - 2012
06/2012 (13 juin 2012) 48 pages 9782723487801 Grand format 163189
L’avenir est dans les livres Depuis 2019, 95% de la population britannique a disparu. Depuis 2067, Lawrence et ses compagnons se sont battus au cur de Londres contre le conglomérat des « Winch ». Lors de lassaut final, leurs si vaillants ennemis ne sont plus que pustules et décomposition Les guerres mondiales entre États du siècle précédent ont fait place aux guerres entre trusts : Lawrence et ses compagnons ne sont donc plus les ennemis n°1. Ils peuvent enfin songer à ce quils souhaitent défendre avant tout : la connaissance, leur histoire,... Lire la suite
Série post-apocalyptique assez médiocre. Beaucoup de raccourcis peu crédibles* dans un scénario anémique et prévisible, entrecoupé d’assommantes scènes de batailles peu palpitantes. Bof.
* Exemple parmi d'autres : comment y font, pour traverser 600 kms en blindés sans ravitaillement en carburant ?
Voilà une série qui ne se démarquera pas via son postulat de départ, à savoir un monde post-apocalyptique où l'Homme essaye de survivre dans un univers chaotique où la nature a repris ses droits. Néanmoins certains points vont la tirer au-dessus de la moyenne des séries du genre.
Il faut déjà saluer le dessin de Stalner, dont la qualité et le sens du détail sont à plusieurs coudées au-dessus de ce que peuvent proposer certains auteurs actuels.
Le tome 1 démarre sur les chapeaux de roue et va nous tenir en haleine avec un deuxième tome d'aussi bonne facture, tout en distillant révélations et scènes d'action.
En revanche, les deux derniers opus m'ont bien refroidi non pas au niveau du scénario mais au niveau de la colorisation. En effet, cette dernière n'est plus la même que celle des premiers opus et j'ai ressenti une désagréable sensation de visuel flou et moins attrayant.
Passé ce détail, le déroulé privilégié par le récit (l'alliance avec les cannibales) à partir du troisième tome ne m'a pas gêné et l'histoire possède au moins une fin digne de ce nom.
Une bonne série que je recommande.
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu cette tétralogie. Même si le sujet est un peu du réchauffé (monde post-apocalypse dans lequel survivent tant bien que mal différentes communautés), Stalner l'aborde sous un angle intéressant : l'Angleterre fait l'objet d'une guerre intense entre les trusts qui dirigent à présent le monde. Après avoir réussi à se débarrasser des Winch dans le tome précédent, Lawrence et ses compagnons peuvent s'attaquer à leur objectif principal : défendre la connaissance, le savoir, l'histoire et donc tout ce que contiennent les livres bien protégés de la grande bibliothèque. Stalner pose aussi la question de la reconstruction possible d'un monde davantage basé sur la connaissance que sur le pouvoir, l'argent ou la violence.
Un petit mot aussi sur la grande qualité du dessin; les paysages d'apocalyspe dans lesquels la nature a repris ses droits sont particulièrement réussis.
Bref, récit particulièrement efficace à défaut d'être vraiment original.