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À sa sortie de prison, Zoé se sent bien seule. Elle se raccroche donc à l’unique héritage qu’il lui reste, une maison que lui a léguée sa grand-mère dans le petit village de La Goule. Alors qu’elle ne pense qu’à reprendre une vie normale et rangée, elle découvre rapidement que le calme dont semble empreint cette bourgade comme il en existe tant n’est que faux-semblant. Peuplée de personnages inquiétants, la région s’avère moins accueillante qu’il n’y paraît. À part Hugo, un peu simple d’esprit mais dont l’amitié n’est pas feinte, aucun ne semble avoir trop intérêt à ce qu’un étranger vienne mettre son nez dans les affaires des villageois.
Chabouté propose depuis ses débuts une œuvre qui n’est pas sans rappeler celle de Didier Comès, non seulement en marquant une préférence pour les récits en un volume et en noir et blanc, mais aussi en traitant de thèmes similaires : sorcellerie, loi du silence dans un village isolé, difficulté de vie en société pour des êtres fondamentalement différents, lutte entre tradition et modernité, etc. L’approche est toutefois plus actuelle, avec un récitatif moins présent et une importance accrue donnée aux silences, aux cadrages. Ainsi, il n’hésite pas à offrir de longues séquences muettes, en faisant passer par le dessin des informations pour lesquelles tout texte aurait été superflu. Sa maîtrise du noir et blanc étant parfaite, le résultat est invariablement une réussite.
L’auteur offre ici une histoire au caractère très humain. Grâce aux personnages qu’il crée, à commencer par Zoé et Hugo, et à une belle mise en scène, il impose une marque qui, malgré une certaine filiation, n’appartient qu’à lui.
Chabouté, c’est l’art du noir et blanc, des cadrages et des ambiances. Ici, l’atmosphère mystérieuse et inquiétante donne à l’histoire l’ambiance qui convient. Zoé que j’avais envie de relire n’est définitivement pas son meilleur album. Pleine Lune est très supérieur mais si on prend le temps, si on lit lentement, on mesure toute la dimension du travail graphique de l’auteur et c’est l’essentiel. L’encrage est superbe et les clairs-obscurs profonds. Le jeu de lumière subtil. Peu de parole, de longs silences laissant monter l’angoisse et dévoilant le côté inquiétant des personnages. Le scénario se tient globalement mais souffre sans doute du découpage qui donne la part belle au dessin. Les personnages ont des côtés peu cohérents et Zoé, l’héroïne, est plutôt fade. Dommage. Un album très loin d’être le meilleur mais on le lit comme une très belle introduction au reste de l’œuvre de Chabouté. C’est d’abord du très beau !
Ce n'est encore pas la meilleure oeuvre de l'artiste mais décidément que j'aime son style. Il y a parfois des cases qui me semblent inutiles car contemplatives d'un mouvement de personnage. L'ambiance distillée de ce village perdu arrive à nous faire éprouver quelque chose de terrifiant.
Malheureusement, je n'arrive pas à croire à un tel scénario. Je m'explique et donne un exemple tout simple. Notre héroïne Zoé (on dirait d'abord que c'est un garçon) sort de prison après 10 ans d'enfermement et on dirait qu'elle a encore 20 ans. Cela ne se lit pas sur son visage ! Elle semble toute fraîche !
Il y a des zones de troubles non résolues et l'ensemble apparaît peu crédible. On sait que depuis l'auteur a fait mieux en reprenant ces mêmes thèmes de prédilection.
A noter que ce titre fait partie d'une Intégrale Chabouté que vous pouvez acquérir dans un format plus petit mais beaucoup plus économique.
Alors c’est très bien fait.
Les dessins sont superbes et particulièrement vivants. On suit Zoé, on est totalement avec elle.
Très peu de mots et pourtant, l’histoire se déroule avec intelligence, profondeur, on comprend tout.
C’est très bien fait.
Reste le final qui m’a un poil déçu – on s’attend à des tas de choses et, finalement, on a un truc à la fois triste, sans réelle morale, abrupt qui me fait conclure que l’album est très bien mais j’aurais aimé quelque chose de plus fort à la fin…
À sa sortie de prison, Zoé se sent bien seule. Elle se raccroche donc à l’unique héritage qu’il lui reste, une maison que lui a léguée sa grand-mère dans le petit village de La Goule. Alors qu’elle ne pense qu’à reprendre une vie normale et rangée, elle découvre rapidement que le calme dont semble empreint cette bourgade comme il en existe tant n’est que faux-semblant. Peuplée de personnages inquiétants, la région s’avère moins accueillante qu’il n’y paraît. À part Hugo, un peu simple d’esprit mais dont l’amitié n’est pas feinte, aucun ne semble avoir trop intérêt à ce qu’un étranger vienne mettre son nez dans les affaires des villageois.
Chabouté propose depuis ses débuts une œuvre qui n’est pas sans rappeler celle de Didier Comès, non seulement en marquant une préférence pour les récits en un volume et en noir et blanc, mais aussi en traitant de thèmes similaires : sorcellerie, loi du silence dans un village isolé, difficulté de vie en société pour des êtres fondamentalement différents, lutte entre tradition et modernité, etc. L’approche est toutefois plus actuelle, avec un récitatif moins présent et une importance accrue donnée aux silences, aux cadrages. Ainsi, il n’hésite pas à offrir de longues séquences muettes, en faisant passer par le dessin des informations pour lesquelles tout texte aurait été superflu. Sa maîtrise du noir et blanc étant parfaite, le résultat est invariablement une réussite.
L’auteur offre ici une histoire au caractère très humain. Grâce aux personnages qu’il crée, à commencer par Zoé et Hugo, et à une belle mise en scène, il impose une marque qui, malgré une certaine filiation, n’appartient qu’à lui.
Chabouté, c’est l’art du noir et blanc, des cadrages et des ambiances. Ici, l’atmosphère mystérieuse et inquiétante donne à l’histoire l’ambiance qui convient. Zoé que j’avais envie de relire n’est définitivement pas son meilleur album. Pleine Lune est très supérieur mais si on prend le temps, si on lit lentement, on mesure toute la dimension du travail graphique de l’auteur et c’est l’essentiel. L’encrage est superbe et les clairs-obscurs profonds. Le jeu de lumière subtil. Peu de parole, de longs silences laissant monter l’angoisse et dévoilant le côté inquiétant des personnages. Le scénario se tient globalement mais souffre sans doute du découpage qui donne la part belle au dessin. Les personnages ont des côtés peu cohérents et Zoé, l’héroïne, est plutôt fade. Dommage. Un album très loin d’être le meilleur mais on le lit comme une très belle introduction au reste de l’œuvre de Chabouté. C’est d’abord du très beau !
Ce n'est encore pas la meilleure oeuvre de l'artiste mais décidément que j'aime son style. Il y a parfois des cases qui me semblent inutiles car contemplatives d'un mouvement de personnage. L'ambiance distillée de ce village perdu arrive à nous faire éprouver quelque chose de terrifiant.
Malheureusement, je n'arrive pas à croire à un tel scénario. Je m'explique et donne un exemple tout simple. Notre héroïne Zoé (on dirait d'abord que c'est un garçon) sort de prison après 10 ans d'enfermement et on dirait qu'elle a encore 20 ans. Cela ne se lit pas sur son visage ! Elle semble toute fraîche !
Il y a des zones de troubles non résolues et l'ensemble apparaît peu crédible. On sait que depuis l'auteur a fait mieux en reprenant ces mêmes thèmes de prédilection.
A noter que ce titre fait partie d'une Intégrale Chabouté que vous pouvez acquérir dans un format plus petit mais beaucoup plus économique.
Note Dessin : 4/5 - Note Scénario: 3/5 - Note Globale: 3.5/5
Alors c’est très bien fait.
Les dessins sont superbes et particulièrement vivants. On suit Zoé, on est totalement avec elle.
Très peu de mots et pourtant, l’histoire se déroule avec intelligence, profondeur, on comprend tout.
C’est très bien fait.
Reste le final qui m’a un poil déçu – on s’attend à des tas de choses et, finalement, on a un truc à la fois triste, sans réelle morale, abrupt qui me fait conclure que l’album est très bien mais j’aurais aimé quelque chose de plus fort à la fin…