Zodiaque (Delcourt)
11. La Malédiction du Verseau
Une BD de
Corbeyran, Éric
et
Vukasin Gajic
chez Delcourt
(Machination)
- 2013
Corbeyran, Éric
(Scénario)
Delcourt, Guy
(Scénario)
Gajic, Vukasin
(Dessin)
Gajic, Vukasin
(Couleurs)
Grateau, Laurence
(Lettrage)
Ehretsmann, Thomas
(Couverture)
01/2013 (16 janvier 2013) 46 pages 9782756024011 Grand format 178953
Styliste de talent et mère d'un garçon qu'elle adore, Céleste Bonnaire a tout pour être comblée. Pourtant, la plupart des événements qui ont jalonné sa vie lui apparaissent comme autant de rendez- vous manqués ou d'espoirs avortés. Particulièrement cette incroyable expérience durant laquelle elle acquit le don de transformation, se condamnant dans le même temps à la plus terrible des malédictions...
L'album le moins abouti de la série.
Un scénario trop linéaire pour surprendre, une fin inachevée.
Bref un ratage.
4/10.
Je commence par le 11e tome de la série, sans avoir lu les précédents ; il ne m'a pas semblé que cela amoindrissait la compréhension de celui-là, qui peut se lire comme une histoire à part entière, même si à la fin ça manque un peu d'explication. Cela dit, le scénario se tient, à condition d'aimer le style fantastique et mystérieux, car les transformations homme / animal si elles ont toujours fasciner l'homme et engendrer bien des légendes, on en reste pas moins sur sa faim. Mais j'ai bien aimé, les dessins bien que manquants de naturel sont agréables.
Avis mitigé pour ce 11 ème tome. L’histoire commence plutôt bien : le mystère entourant un enfant capable de se transformer en oiseau suscite l’intérêt et les planches enneigées du dessinateur serbe Vukasin Gajic donnent envie. Les scènes de métamorphose sont également impressionnantes.
Mais est-ce l’approche du dénouement de la série (il reste un tome, plus un 13e "album révélation") qui veut ça, on a l’impression que Corbeyran accélère soudain le rythme. Ce n’est plus seulement l’histoire de ce garçon/faucon qu’on nous raconte, c’est aussi celle de sa mère qui décide de se venger du châtelain ainsi que celle de l’ex-mari qui s’allie avec une mystérieuse rousse pour récupérer la garde de son fils. En 48 pages, cela fait beaucoup et si le mystère de la métamorphose trouve bien son explication, tout s’enchaîne un peu trop rapidement pour arriver à nous faire entrer complètement dans l’histoire et apprécier les personnages. Dommage. En tout cas, les lecteurs suivant la série depuis le début, l’auront remarqué : même si on n’est pas plus avancé quant à ce qui se trame exactement autour des douze signes zodiacaux magiques, c’est la première fois que la fameuse jeune femme rousse intervient aussi directement dans l'intrigue.