Yragaël
2. Urm le fou
Une BD de Philippe Druillet chez Dargaud (Histoires Fantastiques) - 1975
10/1975 55 pages 2205009133 Grand format 26878
Urm le fou est la suite de Yragaël, où un siècle plus tard, la terre est toujours sous l’emprise des dieux. Le fils de Yragaël est un bossu difforme avec un deuxième visage fétus greffé sur sa face et fut baptisé "Urm le fou". Pour récupérer son trône qui lui est dû, il se rend alors dans l’ immense cité noire princesse des maléfices à la rencontre de son destin, défier les dieux.
Quelle suite décevante! Peut-être le moins bon Druillet?
Étrangement, cet album semble suivre les codes de la BD un peu plus qu'a l'accoutumée pour Druillet. Urm, fils d'Yragaël, est appelé à se venger. Et on le suit dans sa course et ses interactions, de case en case. C'est vraiment médiocre comparé au premier album.
Même les dessins sont... brouillons? Il y en a quelques-uns qui sont très beaux, mais dans l'ensemble c'est peut-être le Druillet le moins plaisant à regarder. J'ai l'impression que l'auteur n'avait pas le cœur à l'ouvrage quand il a dessiné cet album. Ceci s'explique peut-être par la maladie de la femme de Druillet, la date de publication de l'album étant seulement d'une année avant La Nuit...
Grosse déception après l'excellent Yragaël.
Urm le fou est la suite de Yragaël, où un siècle plus tard, la terre est toujours sous l’ emprise des dieux. Le fils de Yragaël est un bossu diforme avec un deuxième visage fétus gréfé sur sa face et fut baptisé "Urm le fou". Pour récupérer son trone qui lui est dû, il se rend alors dans l’ immence cité noire princesse des maléfices à la rencontre de son destin, défier les dieux. L’ histoire en soi est assez basic et surement métaphorique mais cela n’ est pas le plus important.
Ce qui compte et ce qui facine se sont ces splendides pages multicolores représentant de gigantesques édifices remplient de statues, fontaines, et piliés aux multiples détails et cette profondeur que donne l’ auteur à ces planches… tout simplement splendides.
Ouvrir un album de Philippe DRUILLET est toujours une découverte qui je pense ne peut laisser indifférent de part ces doubles pages de dessin ou l’ on est obligé de tourner l’ album dans tous les sens pour les contempler.
Un très bel album à découvrir ou à redécouvrir.