©Urban Comics 2012 Vaughan/Guerra, Pia
Parution le 26/10/2012. Vous pouvez commander l'album chez nos partenaires suivants :
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Album créé dans la bedetheque le 28/10/2012 (Dernière modification le 30/08/2024 à 14:45) par xof 24
Y le dernier homme (Intégrale Urban Comics)
1. Volume I
Une BD de
Brian K. Vaughan
et
Guerra, Pia
chez Urban Comics
(Vertigo essentiels)
- 2012
Vaughan, Brian K.
(Scénario)
Guerra, Pia
(Dessin)
Marzán Jr., José
(Couleurs)
Marzán Jr., José
(Encrage)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Carnevale, Massimo
(Couverture)
Manesse, Jérémy
(Traduction)
10/2012 (26 octobre 2012) 256 pages 9782365771108 Format comics 175074
Une épidémie mystérieuse a décimé toute la population mâle de la Terre ! Toute sauf un jeune homme, appelé Yorick Brown, et son singe, Esperluette. Pourchassés par des groupements de femmes aux intérêts divers, Yorick et Esperluette partent sur les routes dévastées des États-Unis, sous la protection de la mystérieuse et mortelle Agent 355.
-
Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5
Une lecture plutôt mitigée, et à mon sens un album clairement surcoté.
Côté graphismes c'est plat, monotone, et la colorisation n'aide vraiment pas. Les décors sont vraiment légers. C'est aussi très statique, les scènes d'actions notamment manquent cruellement de mouvement.
L'idée principale de cette série est plutôt originale. Mais on a l'impression qu'elle est mal exploitée. C'est parfois assez bavard mais cela reste des dialogues de "surface" ; il manque selon moi un développement plus profond de l'univers dans lequel évoluent les protagonistes.
Néanmoins, il faut reconnaitre que le suspens est plutôt bien dosé, ce qui donne tout de même envie de lire la suite.
Dans ce premier volume, vous pourrez découvrir les 10 premiers épisodes de cette série de fiction. Cette histoire met en scène une épidémie mystérieuse qui anéantit la population masculine de la planète, à l'exception de quelques individus : un homme et un singe de sexe masculin.
Un scenario vraiment bien conçu, où nous suivons les aventures et les épreuves de ce survivant masculin, qui est sous la protection d'un agent. Une histoire riche en rebondissements, qui peut parfois nous surprendre, étant donné que nous ne pouvons pas imaginer cette situation atypique.
Les illustrations ne sont pas vraiment détaillées, mais elles sont suffisantes pour cette histoire de fiction à suspense.
Jusqu'à présent, un scénario vraiment excellent.
Afin de trouver d'autres hommes survivants et de découvrir les nouvelles péripéties de notre héros, je me dirige vers le second volume.
Concept intéressant.
Je suis pas super fan du personnage du "dernier homme" mais le scénario a l'air construit et réfléchi.
Je vais voir la suite...
Une belle entrée en matière pour cette série apocalyptique qui promet. Un homme en mode "Survivor" ce retrouve seul représentant du sexe "fort" face à des hordes de "greluches" en furies. Plus terrifiantes que les zombie de Walking Dead et plus violentes que les lycanthropes de World War Wolves, ces monstrueuses créatures sont bien décidées à lui en faire voir pour notre plus grand plaisir.
Le scénario prend le temps d'installer personnages et intrigue et ne ménage pas sa peine pour plonger le lecteur dans l'étonnante aventure de Yorick Brown. Un suspens omniprésent, des personnages approfondis et de multiples rebondissements donnent de la couleur à ce premier tome et invitent à lire suite.
En y regardant de près, le dessin est peut-être un peu trop "propre/lisse" pour mettre en image un tel cataclysme, mais ils sont tout de même réussis et plutôt agréables.
Je me plonge dans la suite au plus vite !
Je viens de finir l'intégrale en 5 volumes et 1500 pages.
ça fait 30 ans que j'achète et collectionne des BD Européennes, et c'est ma 4ème lecture d'un " Comics ": après " Watchmen " + " Ex Machina " & " Saga " et je dois confesser mon Plaisir !
Quel Scénario !
Quel panard, un vrai sujet, de vraies histoires, un nombre incalculable de sujets traités et d'interrogations posées ...
Stephen King à écrit lui même que c'est la meilleure histoire dessinée qu'il ait lu, c'est aussi mon cas !
5*****
Voilà une bonne BD ! J'ai mis un peu de temps à m'habituer au dessin très "comics". Ça manque un peu de soin parfois. Mais l'histoire est très bonne, ce qui fait qu'on ne lâche pas le livre avant la fin.
A lire.
Jean Ferrat déclare avec Aragon que « la femme est l’avenir de l’homme » et Renaud rétorque que « la femme est l’avenir des cons et l’homme n’est l’avenir de rien ».
Brian K Vaughan renvoie dos à dos les penseurs du féminisme et du cynisme tout au long du récit des aventures de Yorick Brown, le dernier homme sur terre, jeune apprenti magicien affublé d’un capucin mâle acariâtre.
En quelques secondes, tous les mâles de la planète, humains ou animaux, ont succombé à une mystérieuse hémorragie. Seul Yorick et son singe ont semble t’il été épargnés. Dans un monde en plein chaos, ils errent à travers les Etats-Unis, Yorick tachant de cacher son identité derrière un masque à gaz en attendant de pouvoir rejoindre l’Australie où se trouve sa fiancée.
Ce premier volume retrace la disparition des hommes, le chaos qui s’en suit, et les luttes plus ou moins larvées qui opposent les différents personnages gravitant autour de Yorick, devenu un enjeu prioritaire de pouvoir entre celles qui souhaitent sa mort et celles qui comptent sur lui pour repeupler la planète. Croisant une énigmatique agent secret et une présomptueuse généticienne, Yorick est le témoin maladroit de la naissance difficile d’une société exclusivement féminine qui n’a pas renoncé aux travers que l’on qualifiait en d’autres temps de typiquement masculins.
Le dernier porteur du chromosome Y doit découvrir la cause de l’extinction et le moyen d’y remédier tout en restant en vie dans un monde dévasté et dont les dégâts sont à la mesure de la faible place laissée aux femmes par les hommes.
Brian K Vaughan embarque donc le lecteur dans une histoire qui mêle l’intime à la sociologie, l’humour au drame et l’action à la réflexion, histoire servie avec sobriété et talent par Pia Guerra. Loin des canons du comics super-héroique ou grim'n'gritty, elle illustre ce drame de l'humanité dans un style pudique et limpide, sans effets "tape à l'oeil", ancrant un peu plus dans le quotidien des individus le crépuscule d'une race ne tenant plus qu'à un fil tenu nommé Yorick.