XIII
24. L'Héritage de Jason Mac Lane
Une BD de Yves Sente et Jigounov, Youri chez Dargaud - 2016
06/2016 (10 juin 2016) 54 pages 9782505063513 Format normal 277935
Dans ce 24e tome de la série XIII, Sente et Jigounov mettent Jason Mac Lane et la Fondation Mayflower face à face. Tous les moyens sont bons pour la Fondation qui tente de récupérer les documents que Jason a en sa possession. Jones et Carrington sont menacés de mort et il reste à XIII à comprendre au plus vite son passé s'il veut sauver ses amis... et le gouvernement américain lui-même. Dans cette course contre la montre, XIII découvrira son incroyable héritage, ses illustres ascendants et, plus proche de nous, le commanditaire du meurtre de son... Lire la suite
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Tome 1 -
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Tome 29 -
BOBD -
HS04TL1 -
HS05 -
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HS11 -
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HS13 -
INT TL -
INT01 N&B -
INT2019 -
MBD02
Y. Sente nous livre tout l'historique de Jason, du moins lié à ce deuxième cycle. Les recherches d'Annika, à la toute fin de l'ouvrage, nous éclaire sur ce qu'il y a à savoir. Admiration et honneur pour le Colonel Jones...
I. Jigounov livre à nouveau des planches somptueuses, en particulier les paysages du Banichistan et du Pakistan.
Un excellent tome, une fois de plus.
J'attendais la fin du premier cycle de cette reprise pour écrire un avis.
Il faut reconnaitre que ce n'est pas facile de reprendre la série après leurs créateurs.
Beaucoup de points positifs malgré tout, les dessins d'abord, tout à fait à la hauteur. Les scènes d'actions (trop rares) sont bien réalisées et puis ça fait plaisir de retrouver ce cher Treize si prompt à attirer les "tuiles".
Par contre, quel scénario tordu ! On se perd entre les différentes versions de l'histoire du Mayflower, c'est compliqué, inintéressant et surtout trop long. La conséquence, comme le disent les autres critiques, un album trop bavard et le plaisir s'en ressent. Dommage. A suivre quand même.. On attend la suite.
Et blablabla, et blablabla, bla blabla bla.
Soporifique, inintéressant. Tout se qui faisait le sel de cette série semble avoir bel et bel disparu.
Cet album est très bavard.
Sans doute trop.
Par le passé, dans les derniers temps du duo Vandamme - Vance, l'action primait beaucoup trop sur l'histoire. Avec ce nouveau cycle entamé par Sentes et Jigounov, on est reparti pour une scénario plus dense, plus fourni et riche en incertitudes.
Mais ce 5è opus du nouveau cycle comporte trop de scènes de dialogues, voire de monologues, qui rendent sa lecture fastidieuse.
L'efficacité des premiers XIII n'est plus qu'un lointain souvenirs.
Le ridicule l'emporte finalement sur le suspens, à force d'attribuer à ce pauvre XIII de multiples identités, de multiples passés.
Il aurait mieux valu rompre avec ce qui a fait la richesse de la série, par le passé, et se lancer dans de nouvelles thématiques, d'autres complots sans qu'il y ait forcément un lien avec la véritable identité ou le passé de XIII. S'inspirer de la série tv "homeland", par exemple, pour envoyer XIII tel un baroudeur 007 dans les endroits chauds de la planète.
Cet album a un gout d'inachevé, de "pas totalement réussi", alors que le dessin est superbe, du fait d'un scénario décevant.
Et puis, je ne comprend décidément pas ce qui gène les scénaristes dans la relation qui aurait pu bien se dérouler entre XIII et Jones...
Pourquoi s'acharner sur cette pauvre femme, alors que dans les 1ers XIII, un ton juste et ce qu'il faut de suspense suffisait à créer cette attirance, ce "je t'aime - moi non plus", qui faisait tout le sel de la série ?
Maintenant, cette complicité a disparu, le sérieux a trop pris le pas sur le divertissement pur.
Jones ne séduit plus, ni ne fait sourire. On est triste pour elle, et pour XIII.
Enfin, on est loin des Spads, et de l'homme d'action qu'a été XIII ; il semble plus témoin qu'acteur de l'action. J'espère que le tome suivant conclura ce cycle et que XIII redeviendra XIII, un homme d'action, un 007 américain, séducteur, cynique et ténébreux, et pas ce papy balloté par des femmes d'âge certain.
Un album ni mauvais ni bon, moins pire que d'autres, mais très loin des 5 premiers XIII, qui se lit comme les "Black et Mortimer" post-Jacobs : ça a le gout de, ça ressemble à, mais ça n'aura jamais la saveur des albums "originaux".
Tout d'abord, je dois dire que j'ai opté pour l'édition limitée à tirage unique à 5000 exemplaire, avec un DVD qui vaut vraiment le coup. Il faut avouer, tant l'intrigue est riche, qu'il faut absolument lire les 4 derniers opus de ce deuxième cycle pour tenir les tenants et aboutissants de ce 5ème volume censé achever ce cycle, chose faite pour ma part.
Je reste toujours aussi admiratif du dessin très réaliste de Jigounov et des couleurs de Bérengère Marquebreucq, qui apportent une touche très actuelle à l'histoire.
Côté scénario justement, ce 24ème tome est très riche, voire un peu trop dense pour pouvoir achever ce cycle. Pas mal de portes se ferment avec cet opus, quelques révélations aussi, mais l'histoire de XIII ne s'achève pas ici pour autant. Yves Sente ne fait que relancer le rôle de XIII au sein de l'Histoire des États Unis. Avec cette descendance des immigrants du Mayfloyer, Yves Sente nous présente une histoire très complexe, assez dure à suivre (malgré la généalogie présente en fin de cet album) mais qui a le mérite tout de même de faire apparaître de nouveaux personnages comme le capitaine Jo Spark, le pendant "blonde" du colonel Jones, qui , au cours de cette aventure, sans spoiler, n'en sortira pas indifférente.
Bref, un album honnête, qui impose au lecteur une attention soutenue, et qui ne démérite en rien certains albums plus faibles de la série signés Van Hamme.