XIII Mystery
11. Jonathan Fly
Une BD de Luc Brunschwig et TaDuc chez Dargaud - 2017
06/2017 (02 juin 2017) 54 pages 9782505066668 Format normal 302370
Qui est Jonathan Fly ? Pourquoi ce brillant reporter mène-t-il une vie clandestine et recluse avec son fils, Jason ? Quels liens a-t-il avec l'assassinat du pasteur Caton-Wood, leader du mouvement pour les droits civiques de la population noire, et avec Jasper Glover, directeur du FBI ? Ce onzième album de la série « XIII Mystery » est raconté à travers le regard du Jason, au moment des faits, alors qu'il était enfant...
Un autre chef-d'oeuvre ! L. Brunschwig nous livre un magnifique scénario, illustrant avec encore plus de détails la bravoure de Jonathan Fly. L'autre personnage fort est Jasper Konrad Glover, un "méchant" impressionnant à retenir de la bande-dessinée européenne. Tout est sublime dans cet album, avec un travail formidable de O. Taduc au dessin (expression des personnages, décors et objets). Bérengère Marquebreucq livre des couleurs parfaites (case 1 page 4, 2 page 8, 1 page 15).
Un album indispensable.
Mes cases préférées : 2 page 6, 7 page 7, 1 page 12, 5 page 18 et 1 page 23.
Un très bel opus que ce récit sur la vie de Jason et Jonathan Fly. L’histoire est touchante et intéressante, et quel plaisir de retrouver Green Falls ! C’est mon cycle préféré dans la série-mère, donc j’étais ravi.
Objectivement, cette histoire apporte du contenu pour mieux comprendre cette partie du récit originel, tout en développant la relation père-fils des Fly, avec des beaux moments de réflexion sur le sentiment d’exclusion et de trahison ressenti par Jason… alors que Jonathan ne peut pas forcément s’expliquer.
Les graphismes sont remarquables, les ambiances très bonnes.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce tome puisque j’ai quitté la série XIII sans m’intéresser aux dérivés.
Tombé sur cet opus, je m’attendais vaguement à quelque chose de complexe et tortueux…
Pas du tout !
C’est une histoire claire, cohérente, simple à suivre et à comprendre, qui révèle tout ce qu’elle a à dire à la dernière page.
Alors certes, on peut avoir envie de lire le suivant pour savoir ce qu’il adviendra mais le tome se suffit à lui-même et ça fait du bien !
Des dessins sobres, dans la ligne de la série principale… Sympa.
Les événements racontés dans ce récit sont ceux qui précédent la fameuse nuit du 3 août dont il est vrai je ne me rappelle plus trop ce qui s’est passé. Un petit rappel aurait été sans doute opportun pour me rafraîchir la mémoire. Il est bon de revoir notre héros à savoir XIII en petit garçon avec son meilleur ami de l’époque qu’on retrouvera au début de la seconde saison de la série mère. Les liens avec la saga sont véritablement bien assurés tout en respectant l’esprit.
Au niveau du scénario, le cahier de route est rempli convenablement. Il est question des droits civiques dans un contexte d’Amérique plus divisée que jamais et en proie au racisme. Il est également question de la probité du métier de journaliste. On voit ainsi par exemple comment le pouvoir fabrique de toutes pièces certaines légendes de manière tout à fait éhontée. Le FBI en prendra encore pour son grade.
On passe un agréable moment de lecture avec cet opus qui se situe dans la bonne moyenne de cette collection reprise par de grands noms de la bd actuelle. Même au niveau du dessin, c’est plutôt bien assuré également. Bref, la qualité est au rendez-vous.
Luc Brunschwig et Olivier TaDuc s'attaquent à Jonathan Fly dans cet album qui éclaire les événements de la nuit du 3 août. Le scénario est bien ficelé et les dessins bien réalisés.
Si le scénario n'a rien de très original, il reste en revanche bien ficelé, en ce sens qu'il intègre parfaitement divers protagonistes de la série-mère dans une histoire très cohérente. Il est en effet très agréable de découvrir le personnage de XIII enfant, et d'en apprendre davantage sur son passé, notamment à travers la vision de son père adoptif, qui était l'un des personnages les plus énigmatiques de la série originelle. Un album qui remplit par conséquent parfaitement son contrat, d'autant que le dessin réaliste est tout à fait satisfaisant.
Je me rallie à l’ensemble des avis positifs mais je dois avouer que de tous les XIII Mystery, c'est celui qui m'a le moins emballé. Mais je conseille de le lire quand même hein!
C'est simple , après avoir lu cet album, j'ai tout de suite eu envie de relire "le dossier Jason Fly" et "la nuit du 3 août". Vraiment très bon scénario de Mr Brunschwig . Un album d'une grande réussite tant sur le scénario que sur le dessin .
Avec des auteurs comme Matz , Giroud , Corbeyran, la lignée XIII n'a pas de soucis à se faire .
Pas grand-chose de plus à ajouter aux précédents avis. Scénario excellent et dessin impeccable. Pour moi, le meilleur des XIII Mystery… à ce jour.
Bel album, une intrigue qui apporte un éclairage intéressant à la série mère tout en réussissant à se suffire à elle même. De beaux dessins, un bon scénario... bref une bonne BD !
C'est percutant, intelligent, émouvant...
S'intéresser à la vie de Jonathan Fly, s'est donner un coup d'éclairage sur l'enfance de XIII.
Avec cet album consacré à Jonathan Fly, Luc Brunschwig nous replonge avec brio dans les meilleurs albums de Jean Van Hamme "le dossier Jason Fly" et "la nuit du 3 août".
Il retrace habilement une partie de l'histoire des Etats Unis, à travers des personnages très reconnaissables , même s'ils ne portent pas leur nom véritable (on y croise Hoover, les époux Rosenberg, les défenseurs des droits civiques etc.).
Mais on croise aussi dans cet opus de vielles connaissances comme David Dwight et son père Rigby Dwight, le jeune Zeke mais surtout le jeune Jason Fly.
Entre histoire de gosses et règlement de compte entre adultes, le scénario tient sacrément la route. Du bout boulot signé Luc Brunschwig, comme à son habitude. Il s'en parfaitement fondu dans le monde imaginé par Van Hamme, en reprenant à son compte l'image du père, Jonathan Fly, avec sa préface dédiée à ses enfants.
Après "Calvin Wax", encore un très bon album de la série "XIII mystery"
Il ne faut pas oublier le travail d'Olivier Taduc qui nous offre un dessin qui n'est pas si éloigné que cela du style de William Vance.