X-Men (Marvel Deluxe - 2016/2019)
Supernovas
Une BD de
Mike Carey
et
Humberto Ramos
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2017
Carey, Mike
(Scénario)
Bachalo, Chris
(Dessin)
Brooks, Mark
(Dessin)
Henry, Clayton
(Dessin)
Ramos, Humberto
(Dessin)
Bachalo, Chris
(Couleurs)
Sotomayor, Chris
(Couleurs)
Strain, Christina
(Couleurs)
Delgado, Edgar
(Couleurs)
Fabela, Antonio
(Couleurs)
Rouch, John
(Couleurs)
Sibal, Jonathan
(Encrage)
Holdredge, Jon
(Encrage)
Irwin, Mark
(Encrage)
Mendoza, Jaime
(Encrage)
Townsend, Tim
(Encrage)
Olazaba, Victor
(Encrage)
Vey, Al
(Encrage)
Cuevas, Carlos
(Encrage)
RAM
(Lettrage)
Bachalo, Chris
(Couverture)
Townsend, Tim
(Couverture)
Duclos, Nicole
(Traduction)
02/2017 (08 février 2017) 328 pages 9782809460773 Format comics 298761
De nouveaux ennemis font leur apparition tandis que les X-Men sont au plus mal. Malicia monte alors une équipe de mutants composée de héros et de vilains, pour essayer de sauver ce quil est encore possible de sauver. Mais peut-elle réellement faire confiance à Mystique ?
Avec ce Deluxe intitulé "Supernovas" (un terme qui étrangement n’apparaitra dans aucune des histoires de ce recueil), débute le run globalement bourrin et rarement intelligible de Mike Carey sur les X-Men. Un run qui courra tout de même sur plus de soixante-dix numéros si l’on y inclue le relaunch "X-Men Legacy" opéré en 2008 (X-Men 1991, #188-199 et Annual #1).
Pour sa première histoire, les X-Men affrontent les Enfants de la Crypte, des humains enfermés pour des millénaires dans un navire hors du temps et qui ont évolué jusqu’à posséder des pouvoirs semblables à ceux des mutants. Leurs motivations sont basiques (tuer tout le monde en résumé), leurs membres ou leurs pouvoirs ne sortent pas de l’ordinaire (pour qui aurait lu ne serait-ce que quelques comics) et le résultat de leur affrontement était couru d’avance (spoiler : ils perdent). Le seul élément scénaristique qui soit digne d’intérêt dans cette histoire est la composition de l’équipe des X-Men avec Malicia à leur tête et une présence renforcée de Cable et de Dents-de-Sabre. Une bien maigre consolation...
A part ça, le dessin de Chris Bachalo est plutôt bon. Il se situe évidemment dans le plus pur style des comics de super-héros avec ses petites exagérations et son petit côté cartoony mais il faut reconnaitre qu’il a une patte qui lui est propre. Les couleurs lui siéent également très bien et cela produit au final un résultat immédiatement reconnaissable, ce qui est toujours une bonne chose au milieu de la multitude de dessinateurs au style mainstream.
Si l’épisode annual intermédiaire est oubliable, la courte histoire suivante l’est tout autant. Les X-Men affrontent le super-vilain Pandemic sur trois numéros pour mieux le défaire en quelques cases. C’est mauvais comme le dessin d’Humberto Ramos à un point tel qu’on en zapperait presque cette lecture... Qui donc peut aimer cela ?
Enfin, la dernière petite histoire voit le retour de Bachalo au dessin (ce qui constitue déjà en soi un point positif aussi mauvais le scénario soit-il derrière). Et si ce scénario est justement à base de baston, l’adversaire du jour est plutôt original puisqu’il s’agit d’un Mummudrai, une gigantesque entité mi-physique mi-fantomatique issue de la technologie Shi'ar. La manière dont elle est représentée par Bachalo, avec cet aspect proche de l’extraterrestre du film Alien est très réussi.