Wonderball
4. Le photographe
Une BD de
Fred Duval
et
Colin Wilson
chez Delcourt
(Machination)
- 2017
Duval, Fred
(Scénario)
Pécau, Jean-Pierre
(Scénario)
Blanchard, Fred
(Scénario)
Wilson, Colin
(Dessin)
Fernandez, Jean-Paul
(Couleurs)
01/2017 (11 janvier 2017) 54 pages 9782756072395 Grand format 293840
Poursuivant toujours plus intensément son voyage initiatique au coeur de son enfance, Wonderball se lance à la poursuite d’Alan Smithee… Le lien entre le célèbre photographe et les Alphas est maintenant évident. Grâce aux indications du Fantôme, il parvient à le capturer pour l’interroger. Alors que certains voiles sur le passé de Wonder se lèvent, le Collège invisible se décide enfin à entrer en contact avec lui…
Septembre 1983. Los Angeles 1983.
Une grande nouveauté ébranle le monde. IBM vient de sortir le PC, son Personal Computer. Dans les milieux criminels, certains voient là une immense opportunité d’accroître leurs bénéfices en se passant d’intermédiaires, qui, on s’en doute, s’enrichissent bien plus que les auteurs…
Le « Photographe » voit là un moyen de vendre directement aux clients ses « œuvres » sur un nouveau support, la disquette : drogués à qui l’on éclate la cervelle, hommes ou femmes que l’on découpe vivants et lentement devant la caméra où l’objectif de celui qui se prend pour un grand artiste contemporain ne perd pas une miette des souffrances infligées. Ses clients ? Des yuppies incultes qui n’ont pas les moyens de se payer des œuvres de Warhol. (Yuppie est l'acronyme de Young Urban Professional, terme anglophone définissant les jeunes cadres et entrepreneurs de haut niveau, évoluant dans les milieux du commerce international et de la haute finance, et habitant le cœur de grandes métropoles. – Source : Wikipédia)
Wonderball le cherche. Pour ce faire, il est obligé de retourner chez son ex qui lui en veut toujours des années après leur divorce. Il espère qu’elle a conservé son album photos, à lui, où se trouvent ses maigres souvenirs et le moyen de remonter la piste vers le « Collegium occulta » qui a créé les « alphas », des tueurs, des surhommes, en principe contrôlés… En principe seulement…
Critique :
Ce quatrième tome voit l’enquête progresser à fond la caisse comme dans les épisodes précédents. Wonderball et son nouvel ami, le « Fantôme » d’un côté, et la policière Osterberg d’autre part, femme particulièrement intelligente et tenace. Côté récit, on est toujours sur un scénario aussi addictif et superbement bâti démontrant les immenses qualités du duo Fred Duval et Jean-Pierre Pécau. Le dessin serait parfait si Colin Wilson ne se contentait pas d’esquisser à peine les traits de certains visages par-ci, par-là. La mise en couleurs de Jean-Paul Fernandez contribue pleinement à créer les bonnes atmosphères. Une des meilleures BD qu’il m’ait été donné de lire dans la catégorie des thrillers.
Un conseil ? Pensez à acheter le volume relié qui reprend les cinq histoires ! Vous ne manquerez ainsi aucun épisode et vous disposerez d’un magnifique objet !
Cet album ne déroge pas à la règle. Il y a toujours autant de rigueur tant dans l'écriture du scénario que dans le dessin.
L'histoire progresse à un bon rythme, régulier. Le dessin et les couleurs sont toujours au top. L'atmosphère n'en est que plus prenante.
La lecture de cette série et de cet album est des plus agréables.
Cette serie présente des épisodes de qualite qui présentent tous des qualités particulières tout en restant hyper cohérent dans l ensemble. Ce tome 4 ne déroge pas à la règle. De très bon travail. À lire absolument !
Très bonne série, surtout par son scénario, qui présente une autre version de l'histoire des USA (JFK, CIA, etc.).
Le fait de se passer dans les années 80 nous évite les portables, ordinateurs et autres technologies qui régentent aujourd'hui nos histoires contemporaines.
Excellent polar au début des années 80.
Les "sur-hommes" créés par Sainte Croix sont le plus souvent devenus des pervers : Le Photographe en est un bel exemple...
Le héros Spadaccini approche de plus en plus de la vérité...
Suite et fin dans le prochain tome.