Wonder Woman Rebirth
4. La Vérité (2e partie)
Une BD de
Greg Rucka
et
Liam Sharp
chez Urban Comics
(DC Rebirth)
- 2018
Rucka, Greg
(Scénario)
Sharp, Liam
(Dessin)
Scott, Nicola
(Dessin)
Andolfo, Mirka
(Dessin)
Evely, Bilquis
(Dessin)
Martin, Laura
(Couleurs)
Hi-Fi
(Couleurs)
Fajardo Jr., Romulo
(Couleurs)
Bouquet, Cyril
(Lettrage)
Frison, Jenny
(Couverture)
Davier, Thomas
(Traduction)
07/2018 118 pages 9791026813552 Format comics 337931
Veronica Cale, la puissante businesswoman, est prête à tout pour neutraliser Wonder Woman et lui soutirer le secret de l'emplacement de Themyscira afin de guérir sa fille unique de la malédiction jetée sur elle par les rejetons d'Arès, Phobos et Deimos. Envoyant ses troupes d'assaut, dirigées par le Colonel Maru, et corrompant à nouveau Barbara Ann Minerva afin qu'elle redevienne Cheetah, elle tente le pour tout face à une Princesse Amazone toujours à la recherche de ses véritables origines.
Suite et fin dans ce quatrième tome de l’intrigue débutée par Greg Rucka au premier numéro de ce relaunch des aventures de la guerrière amazone (Wonder Woman 2016, #21-25 et Annual #1).
Passé et présent sont désormais plus liés que jamais et les anciennes relations nouées par Diana Prince, Veronica Cale et Barbara Ann Minerva prennent aujourd’hui tout leur sens. Alors que l’on assiste dans bien des comics à un final survitaminé, point de grosse bagarre ici mais au contraire une conclusion subtile et apaisée à l’image de ce début de run. Ajoutons-y la première rencontre entre la trinité – Batman et Superman font la connaissance de Wonder Woman –, beaucoup d’amour sous toutes ses formes et un dernier épisode magnifiquement illustré à quatre mains par Liam Sharp et Bilquis Evely et l’on obtient un final idéal comme on aimerait en lire plus souvent. Après le Batman de Tom King, peut être la meilleure histoire de l’ère Rebirth.
Deux bémols toutefois : bien que cette histoire en deux parties s’intitule "La Vérité", on apprend in fine rien ou si peu de celle-ci ou des mensonges dont Wonder Woman aurait été la cible durant l’ère Renaissance et il faudra sans doute patienter encore longtemps avant d’avoir des éclaircissements sur ce sujet ; enfin, c’est malheureusement déjà la fin pour ce trio d’auteurs, d’autres prenant le relai pour les numéros à venir.