Wonder Woman Rebirth
3. La Vérité (1re partie)
Une BD de
Greg Rucka
et
Liam Sharp
chez Urban Comics
(DC Rebirth)
- 2018
Rucka, Greg
(Scénario)
Sharp, Liam
(Scénario)
Sharp, Liam
(Dessin)
Guedes, Renato
(Dessin)
Evely, Bilquis
(Dessin)
Martin, Laura
(Couleurs)
Fajardo Jr., Romulo
(Couleurs)
Sharp, Liam
(Encrage)
Morales, Mark
(Encrage)
Hanna, Scott
(Encrage)
Hennessy, Andrew
(Encrage)
Fernández, Raúl
(Encrage)
Evely, Bilquis
(Encrage)
Bouquet, Cyril
(Lettrage)
Frison, Jenny
(Couverture)
Davier, Thomas
(Traduction)
03/2018 (02 mars 2018) 142 pages 9791026813545 Format comics 324869
Wonder Woman ne retrouve plus le chemin vers Themyscira. L’endroit qu’elle pensait être l’Île du Paradis était en fait un cauchemar façonné par de mystérieux ennemis. Au bord du gouffre, Diana perd la raison et se retrouve enfermée dans un hôpital psychiatrique de Londres. De son côté, Veronica Cale, puissante businesswoman, se remémore la perte de sa fille unique, Isadore.
Dans ce troisième tome, les deux intrigues débutées en parallèle par Greg Rucka commencent à se rejoindre pour ne plus former qu’une (Wonder Woman 2016, #13, #15-20 et Wonder Woman 75th Anniversary Special 2016, #1).
Après avoir publié séparément les numéros pairs puis impairs, Urban Comics reprend désormais une publication classique des épisodes de cette série. En effet, et comme l’on pouvait s’y attendre, les histoires se déroulant dans le passé et dans le présent s’avèrent étroitement liées et se font toutes deux écho. Alors que nous avions laissé Wonder Woman frappée par un mystérieux mal après posé le pied sur la fausse île de Themyscira, celle-ci est maintenant internée et en proie à des hallucinations. Tandis que ses ennemis la recherchent, ses alliés s’affairent pour lui faire retrouver la raison.
Il est fort agréable de constater que les développements des deux premier tomes commencent à former un ensemble cohérent, que la machination trouve des ramifications profondes et l’on a au final véritablement le sentiment de lire une histoire pensée comme un tout dès l’origine. Le découpage entre les temps passé et présent, opéré pour permettre aux deux dessinateurs de travailler à leur rythme, est donc une franche réussite.
A noter, une galerie de personnages de premier plan très majoritairement féminins. Outre Diana, on retrouve en effet Hippolyte, Cheetah, Veronica, Adrianna, Etta, Maru, Circée et bien d’autres encore. Un casting rare dans les comics de super-héros et particulièrement approprié au propos sous-jacent à ce titre.
Le dessin est toujours alternativement l’œuvre de Liam Sharp et de Bilquis Evely. Leurs styles radicalement différents n’en sont pas moins tous deux très réussis et permettent aisément de situer l’action dans le temps.