Wonder Woman Rebirth
1. Année Un
Une BD de
Greg Rucka
et
Nicola Scott
chez Urban Comics
(DC Rebirth)
- 2017
Rucka, Greg
(Scénario)
Scott, Nicola
(Dessin)
Evely, Bilquis
(Dessin)
Fajardo Jr., Romulo
(Couleurs)
Boschat, Stephan
(Lettrage)
Frison, Jenny
(Couverture)
Davier, Thomas
(Traduction)
06/2017 (09 juin 2017) 140 pages 9791026811336 Format comics 305601
Il y a cinq ans, le monde a découvert les premiers super-héros avec Batman et Superman, mais rien ne les préparait à l'arrivée de Diana, la princesse amazone de Themyscira ! Ayant accompagné l'agent de l'A.R.G.U.S. Steve Trevor dans ce qu'elle appelle « le monde des hommes », elle se voit attribuée le pseudonyme de Wonder Woman et rencontre ses premiers ennemis !
Je suis un grand fan de Wonder Woman. Je pense surtout à la série mythique des années 80 et au film cinématographique assez récent qui se concentre sur ce personnage féminin quand elle n'est pas dans l'alliance des super-héros au milieu de Batman et Superman.
Je n'avais jamais lu de comics sur elle auparavant. Je dois dire que j'ai plutôt bien accueilli celui-ci qui nous narre les débuts de ses aventures. On retrouve les éléments originels à savoir l'île paradisiaque caché au milieu du monde, son combat contre Hadès le dieu de la guerre ou encore son aventure amoureuse avec Steve Trevor.
Par contre, je découvre le personnage de Barbara Ann Minerva qui part à la recherche archéologique des Amazones à travers le monde. Le chapitre qui lui est consacré est très intéressant.
Au niveau du dessin, j'aime bien ces traits clairs et ces couleurs vives. Il y a une parfaite lisibilité du graphisme qui ne fait pas dans le flou.
Enchanté par les sublimes couvertures de la série lors de sa sortie et ravi par ma lecture du Black Magik des mêmes auteurs, j’ai profité de l’opération estivale Urban pour tenter ce Wonder Woman Rebirth. Pas franchement passionné par ce personnage, j’avais trouvé le récent film gentillounet et l’aventure celtique en compagnie de Batman m’avait donné l’impression d’un personnage assez secondaire…
Wonder Woman Rebirth Annual 2 - Comic Book RevolutionSur ce volume trois dessins alternent. La première séquence, très linéaire, reprend grosso modo l’intrigue du film avec un Steve Trevor venant apporter l’amour et la nécessité d’assumer son rôle à une Wonder Woman invincible et naïve. Les planches de Nicola Scott sont superbes et donnent une atmosphère un peu « Riverdale » à ce monde très manichéen. C’est finalement l’intrigue dessinée (plutôt bien) par la brésilienne Bilquis Evely qui intéresse le plus, avec ce personnage d’archéologue boiteuse et de dieux manipulant des humains pour capturer Diana. Comme souvent dans les comics on sent quelques séquences manquantes par moment mais le tout se laisse lire plutôt agréablement, avec quelques séquences à la violence surprenante. La dernière section est totalement hors sol, plaçant Diana à Gotham, assez mal dessinée et sans aucun lien avec le reste, j’ai personnellement fait l’impasse.[...]
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Pour cette nouvelle période qui s’ouvre, Greg Rucka retrouve Wonder Woman dont il avait déjà scénarisé les aventures entre 2003 et 2006 sur une trentaine d’épisodes (Wonder Woman 2016, #2, 4, 6, 8, 10, 12 et 14).
En VO, bon nombre de séries estampillées Rebirth ont désormais une publication bi-mensuelle avec laquelle scénaristes et dessinateurs doivent composer. Rucka a lui fait le choix d’alterner deux histoires, se déroulant à deux époques différentes, illustrées par deux dessinateurs différents. On retrouve ainsi dans ce premier tome les épisodes pairs racontant une nouvelle fois l’origine de Wonder Woman tandis que les épisodes impairs relatifs à une aventure plus classique de l’Amazone se retrouveront dans le tome suivant.
Si tout amateur de comics connait déjà les origines de Wonder Woman, il n’est pas incohérent de les remettre au goût du jour pour bien débuter un relaunch. Ainsi, on redécouvre dans cette "Année Un" la rencontre entre Diana et Steve Trevor, sa désignation pour le raccompagner chez lui, les formalités à son entrée aux Etats-Unis et les prémisses de sa relation avec son amie Barbara Ann Minerva. Sans être d’une folle originalité, l’intrigue est très didactique et se lit facilement, un bon point d’entrée avant de passer à des histoires plus sérieuses en quelque sorte.
Et le dessin de Nicola Scott est à l’image de l’intrigue : très propre, clair avec une mise en page assez classique. A noter qu’il y a un épisode illustré par Bilquis Evely entièrement dédié aux origines de Barbara Ann Minerva, probablement le passage le plus réussi de ce tome d’autant plus lorsque l’on sait ce qu’il adviendra du personnage...