Wonder Woman - Guerre et amour
1. Tome 1
Une BD de
Wilson, G. Willow
et
Cary Nord
chez Urban Comics
(DC Rebirth)
- 2020
Wilson, G. Willow
(Scénario)
Derenick, Tom
(Dessin)
Merino, Jesús
(Dessin)
Lupacchino, Emanuela
(Dessin)
Cliquet, Ronan
(Dessin)
Xermánico
(Dessin)
Nord, Cary
(Dessin)
Fajardo Jr., Romulo
(Couleurs)
Xermánico
(Encrage)
McCarthy, Ray
(Encrage)
Hanna, Scott
(Encrage)
Cliquet, Ronan
(Encrage)
Owens, Andy
(Encrage)
Gray, Mick
(Encrage)
Bouquet, Cyril
(Lettrage)
Frison, Jenny
(Couverture)
Davier, Thomas
(Traduction)
05/2020 300 pages 9791026817024 Format comics 399281
Venue en renfort afin de le libérer, Wonder Woman ne se doute pas que cette incursion dans un pays étranger va la voir à nouveau réunie avec son demi-frère Arès, mystérieusement transformé. Ce dernier choque d'ailleurs Diana par sa proposition : l'ancien dieu de la guerre désire à présent aider la justicière dans son combat contre toute forme de tyrannie. Mais peut-on vraiment faire confiance au père de toutes les guerres ?
Après le run de Greg Rucka puis, un cran en-deçà, de James Robinson, tous deux publiés dans la série Wonder Woman Rebirth, voici une nouvelle série, en deux épais volumes de près de 300 pages, compilant la suite des aventures de la princesse amazone par G. Willow Wilson. Les belles couvertures par Jenny Frison font le lien entre les deux séries alors que ce genre de saucissonnage devient monnaie courante en VF lorsque le scénario change de main ou lorsque la tomaison s’accroit (Wonder Woman 2016, #58-72).
Plusieurs histoires se succèdent durant les quinze premiers épisodes de ce T1 et, d’une manière générale, je les ai toutes trouvées très légères voire superficielles. Il n’y a surtout aucun enjeu durable ; en effet, chacune des tentatives pour mettre un tant soit peu Wonder Woman en danger est désamorcée en quelques pages. A l’instar de sa dispute avec le dieu de la guerre Arès à qui il suffit d’un chuchotement au creux de l’oreille pour lui faire rendre les armes. Ou à l’instar de sa dispute suivante avec la femme d’affaires Veronica Cale à qui il suffit d’une accolade pour la faire fondre en larmes.
Les épisodes de transition sont navrants et oscillent entre le comique lourdingue avec un cheval ailé, un minotaure et un satyre et le grandiloquent avec un combat de géants. C’est à se demander si cette série n’est en fait pas à destination de jeunes adolescents. Il n’y a que la dernière histoire, dans laquelle il est question d’amour et qui met en scène Atlantiade, un personnage hermaphrodite – non-binaire dirions-nous aujourd’hui –, qui m’a paru relever un peu le niveau.
Plusieurs dessinateurs se succèdent en raison du rythme de parution bimensuel en VO et, s’il y a évidemment du bon et du moins bon, dans l’ensemble, le dessin est correct et homogène. Si je ne devais retenir qu’un artiste, ce serait assurément le très bon Xermánico.