Wolverine (Marvel Deluxe)
1. Les Frères
Une BD de
Greg Rucka
et
Darick Robertson
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2020
Rucka, Greg
(Scénario)
Robertson, Darick
(Dessin)
Fernández, Leandro
(Dessin)
Studio F
(Couleurs)
Palmer, Tom
(Encrage)
Fernández, Leandro
(Encrage)
Montésinos, Éric
(Lettrage)
Bit
(Lettrage)
Studio RAM
(Lettrage)
Ribic, Esad
(Couverture)
Duclos, Nicole
(Traduction)
04/2020 (10 juin 2020) 237 pages 9782809487084 Format comics 397353
On peut le traiter de mutos ou d’animal, le considérer comme un chasseur ou comme un héros, Wolverine s’en fiche. Il est juste là pour faire le sale boulot, il le sait et s’en accommode. Un jour, il rencontre sa voisine de palier, Lucy Braddock. Elle qui surnomme Logan le Mauvais Garçon, l’appelle à l’aide. Il est temps pour le mutant de partir en mission. Et comme c’est à prévoir, elle sera sanglante.
Du grand logan comme on l'aime.
brute mais juste, inquietant mais touchant.
Plus qu'un heros, un justicier.
Un des meilleurs wolverine depuis les old man logan.
J’ai entamé la lecture de l’arc de Greg Rucka sur Wolverine avec l’espoir d’y découvrir une caractérisation du personnage un peu moins super-héroïque qu’à l’accoutumée. S’il ne porte certes pas son costume et ne côtoie pas non plus les X-Men, je n’y ai finalement découvert que l’animal, la bête féroce et stupide qui se cache derrière l’homme. Comme s’il était impossible de lui scénariser des aventures en solitaire un tant soit peu mesurées et intelligentes (Wolverine 2003, #1-11).
Les deux premières histoires recueillies dans ce T1 concernent la traite d’êtres humains – des esclaves sexuelles puis des migrants mexicains – et pareille thématique, sombre et adulte comme le dit l’introduction, aurait pu, voire dû, donner lieu à quelques recherches et réflexions bienvenues. Mais c’est un comics bourrin ; ainsi, Wolverine se contente de traquer des adversaires caricaturaux au possible et de défoncer tous ceux qui entravent sa route. Les quelques mots de bon sens sont rapidement expédiés, les dialogues vont à l’essentiel et, de façon générale, l’accent est sans surprise mis sur l’action. Heureusement qu’il y a cet agent de police obsédé par Wolverine qui, de temps à autre, relève un peu le niveau.
Je n’ai pas non plus aimé le dessin de Darick Robertson puis de Leandro Fernández que je trouve grossier (surtout celui du premier). Ce Wolverine à l’allure bestiale et vulgaire n’est décidément pas le mien et, forcément, cela n’aide pas à apprécier la lecture. Et il ne faut pas se fier à la jolie couverture d’Esad Ribic, l’artiste n’illustre qu’une poignée d’entre-elles.