Wolverine (4e série)
INT01. La Chasse est Ouverte
Une BD de
Paul Cornell
et
Alan Davis
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2018
Cornell, Paul
(Scénario)
Davis, Alan
(Dessin)
Pierfederici, Mirco
(Dessin)
Hollingsworth, Matt
(Couleurs)
Loughridge, Lee
(Couleurs)
Mossa, Andres
(Couleurs)
Kesel, Karl
(Encrage)
Palmer, Tom
(Encrage)
Farmer, Mark
(Encrage)
Semal, Christophe
(Lettrage)
Hingray, Laurence
(Lettrage)
Manesse, Jérémy
(Traduction)
Duclos, Nicole
(Traduction)
01/2018 (10 janvier 2018) 296 pages 9782809467666 Format comics 320802
Dans un centre commercial de New York, un homme se met à tirer sur la foule. son étrange pistolet émet de l'énergie qui réduit instantanément ses victimes en squelettes. Échappant à la mort grâce à son facteur autoguérisseur. Wolverine se lance dans l'une des missions les plus compliquées de sa vie.
Après le Wolverine de Jason Aaron (à retrouver dans la collection Marvel Omnibus), voici pour débuter la période Marvel NOW! celui de Paul Cornell. Sur deux ans, il va fort maladroitement lui faire perdre son facteur auto-guérisseur, lui faire multiplier les affrontements toujours plus bourrins et le mener à l’événement éditorial que constituera sa mort, rien que ça (Wolverine 2013, #1-13).
Si Wolverine constitue un personnage aussi intéressant, c’est d’une part par sa grande violence qui détone du reste des super-héros et d’autre part pour son facteur auto-guérisseur qui lui permet d’encaisser à peu près n’importe quoi. Le perte de cette faculté devrait constituer un événement digne d’intérêt mais, malheureusement, la manière dont Cornell l’amène démontre tout l’inverse.
Wolverine part ainsi à la recherche d’un pistolet laser capable de manipuler mentalement son porteur (déjà, ça commence mal...). Ce qui l’amène à affronter des scientifiques fous, puis le S.H.I.E.L.D. rendu fou, puis des armures au design des années 70, pour enfin perdre son pouvoir à cause d’un nano-virus insectoïde, trouver le coupable en faisant un détour opportuniste par le Wakanda, affronter un super-héros français pratiquant la savate (le ridicule de cette scène est à souligner) pour finir par les ninjas de la Main et le sempiternel Dents-de-Sabre. Il n’y a que l’épisode 7 à sauver – celui où Logan vit sa première journée de réflexion sans son facteur auto-guérisseur – sinon tout le reste est mauvais du début à la fin. A déconseiller à tous et en particulier aux amoureux de Wolverine.
Le dessin ne permet même pas d’apprécier un tant soit peu cette lecture tellement Alan Davis et Mirco Pierfederici ont un style cliché et rassemblent dans ce volume tout ce que le comics de super-héros à de plus mainstream.