Wild West (Gloris/Lamontagne)
1. Calamity Jane
Une BD de Thierry Gloris et Jacques Lamontagne chez Dupuis - 2020
01/2020 (24 janvier 2020) 54 pages 9791034731022 Grand format 383561
Le paysage de Monument Valley, Tsé Bii' Ndzisgaii, comme disent les indiens navajos suffit à évoquer la Conquête de l'Ouest. À l'arrière d'une calèche, un garçonnet joue Oh Suzanna au banjo. Mais derrière ce décor majestueux à la tranquillité trompeuse, la mort rôde pour faucher sur la route le rêve américain. Le prologue met le lecteur au diapason du climat de violence qui règne dans l'Ouest sauvage, avec ses assassins et ses chasseurs de tête, ses proxénètes et ses prostituées. Rien n'arrête la marche du progrès. Alors que le chemin de fer se... Lire la suite
Quelle superbe bande dessinée, que ce soit du point de vue du dessin ou du scénario.
La vie pénible de Martha Canry, plus connue sous le nom de Calamity Jane, est racontée dans ce premier tome. Elle va croiser la route de Wild Bill Hicock, un chasseur de primes, que nous suivons tout au long de sa quête.
Hiscock sera également là pour guider Martha dans le choix de sa vie, afin qu'elle puisse façonner son propre destin.
Cette bande dessinée est une BD western remarquable, avec une grande dose d'aventure et d'action, on ne s'ennuie jamais.
Cette magnifique aventure est accompagnée de superbes réalisations graphiques qui nous en mettent plein la vue.
Les tons des couleurs des planches s'harmonisent parfaitement avec l'ambiance et l'atmosphère. Les visages sont d'une qualité exceptionnelle, ce sont des portraits vraiment expressifs. De la même manière que la couverture
Un tome vraiment génial, j'ai hâte de poursuivre le prochain pour découvrir le sort de leur aventure.
un dessin ciselé, un scénario captivant, que du bonheur a lire absolument ! une histoire de l'ouest,
Une production que je trouve en-deçà d'autres BD western actuelles comme Undertaker, Texas Jack - Sykes, Jusqu'au dernier ou autres Stern.
Les deux premiers tomes ne m'ont pas séduit, je ne continuerai pas. Mais jugez par vous-mêmes !
Cet avis vaut pour les deux premiers tomes (Calamity Janes et Wild Bill).
La force des auteurs est qu'ils ne tombent pas dans la facilité et qu'ils utilisent le mythe de Martha, alias "Calamity Jane", pour nous faire découvrir cet Ouest profond des pistoleros et autres conquérants à la recherche de l'argent facile, d'un idéal ou tout simplement d"un boulot pour survivre!
C'est par moments un peu cru ou brut de fonderie, mais sans jamais être "gore".
Le sujet est la conquête de l'Ouest et ses principales figues qui ont construit sa légende à travers le monde entier. Ainsi dans ce premier tome, on rencontre la future Calamity Jane ainsi que le futur Buffalo Bill, bref que des êtres en devenir dans un univers assez violent.
On va surtout intéresser à la jeune Martha qui a 16 ans va tomber dans la prostitution. Pour autant, elle va décider d'être libre de sa vie et la mener comme elle l'entend au-delà de sa condition de femme.
Cependant pour imposer cette liberté dans le pays de l'oncle Sam, il faudra savoir manier les armes à feu. C'est bien cela le secret de l'Ouest et ce pays où l'on peut s'élever de sa condition même si cela paraît très difficile pour la plupart. Une poignée seulement y parviennent dont Calamity Jane, une femme d'exception sans nul doute !
Un mot sur le graphisme pour dire que je l'ai trouvé tout simplement sublime dans une quasi perfection. Je ne connaissais pas le dessinateur Jacques Lamontagne qui réalise là un sans faute à mon humble avis. Je suis pourtant assez difficile à convaincre.
Quant à Thierry Gloris qu'on ne présente plus, il excelle dans le scénario qui finira par tromper les lecteurs en nous menant magistralement en bateau même si certains lecteurs pourront deviner certaines manœuvres.
Au final, j'ai beaucoup aimé bien que cela reste du divertissement mais c'est du bon divertissement. Le western retrouve toutes ses lettres de noblesse si j'ose dire.
Généralement je n'aime pas quand les histoires de BD sont trop violentes. Ici c'est assez cru, ça pourrait être choquant, ce n'est surtout pas pour les enfants. Mais néanmoins ce côté machiavélique m'a plu. C'est vraiment un univers de pourris qui montre peut-être une certaine facette du monde de la prostitution. Les dessins sont sublimes, un vrai régal! Les personnages ont beaucoup de personnalité.
Début de série très prometteur. Scénario débutant lentement pour se mettre en branle peu à peu. Le dessin est remarquable. On se croirait dans un épisode de la série américaine Deadwood...
Un western original : la vie d'une femme dans une ville paumée de l'Ouest américain.
Tout en gardant les ficelles d'un scénario classique de cow-boy : le saloon, son bordel, ses bagarres et ses parties de poker, un shérif alcoolique, une ville sous l'emprise d'une crapule et un chasseur de prime qui fait sa loi.
Un album de grande qualité.
Un excellent western retraçant le parcours de Martha Cannary, juste avant qu'elle ne devienne Calamity Jane.
L'ambiance qui se dégage de cette histoire très bien scénarisée, est sombre, glauque, oppressante dans un univers en huit-clos assez violent.
En effet, les grands espaces ouverts et lumineux typiques des westerns, laissent ici leurs places à une histoire qui se déroule principalement de nuit, et en hiver autour d'une ville et de son saloon, dans lequel travail Martha.
Tout l'univers "westernien" et ses classiques sont bousculés et revus pour servir au mieux le destin tragique de cette femme.
Le magnifique dessin de Lamontagne vient renforcer et accentuer un peu plus l'immersion, notamment avec les gueules casées et abîmées des hommes qui contrastent d'ailleurs avec les visages très doux des femmes.
La couleur apporte elle aussi beaucoup, avec une palette très sombre et froide pour coller au mieux au récit.
Les cases et les planches fourmillent de détails et le soin qui leurs a été apporté est remarquable.
Tout cet ensemble est graphiquement très beau.
D'ailleurs, la couverture à elle seule en est un parfait exemple.
Encore une excellente série Western à suivre et à ne pas louper.
Du western, du vrai, du sanglant, du tatoué...
Rien à dire sur le dessin, la mise en page la couleur.
Mais pourquoi faire gore à ce point? Je pense qu'il y avait d'autres moyens pour montrer la sauvagerie de l'Ouest. Pourquoi le patron du saloon est en plus taxidermiste et adore avoir les mains dans les tripes du gibier?
Si je peux comprendre qu'on nous montre un univers clos oppressant à l'opposé des grands espaces pour casser le mythe et
nous plonger dans la sauvagerie. Je trouve que 2 "bons" (les héros) et tous les autres des "méchants", c'est un peu caricatural.
Néanmoins j'attends le tome 2 que j'achèterai.
Je ne dirais que deux mots : Rhâ lovely !
Un dessin formidable et une ambiance très prenante. Encore !
L’histoire commence dans l’état de Utah aux USA, dans la seconde partie du XIXe siècle, par le massacre d’une famille en route vers un nouveau destin…
Elle se poursuit au Kansas, neuf mois plus tard par la mort d’un homme qui effectuait un besoin que mère nature lui impose. L’homme est d’humeur chantante et bien qu’assis sur le trône de majesté, il s’accompagne au banjo. Survient un dénommé James Butler Hickok qui souhaite lui parler. Il recherche un dénommé Graton Albow. L’homme à la digestion paresseuse le prie d’attendre qu’il ait fini sa commission, mais prenant par surprise Hickok, il lui tire dessus au fusil, transperçant… Le chapeau de ce dernier qui, n’ayant qu’un sens de l’humour peu développé, lui envoie deux balles bien ajustées qui percent la chemise du constipé, mettant ainsi un terme définitif à ses problèmes intestinaux. En faisant le ménage dans la bicoque du défunt, Hickok tombe sur un télégramme d’un certain Snake qui affirme qu’il y a du pognon facile à se faire à Omaha.
Sans transition, nous nous retrouvons dans une petite ville où l’endroit le plus animé est le saloon, hôtel, hôtel de passe, du coin. Martha Cannary, une très jeune demoiselle y fait le ménage. Dans le saloon, elle est apostrophée par un client qui souhaite lui verser deux dollars en échange de.. Mais la petite tient à sa vertu, sa seule fortune, et refuse. Bien entendu, l’individu n’accepte pas ce refus et décide de la retenir par le bras. Mauvaise pioche : un beau blond lui présente le canon de son revolver contre la tempe qui abrite les neurones dérangés du bonhomme. Celui-ci pense prendre le blondinet par surprise en utilisant son couteau…
Critique :
Je suis extrêmement impressionné par la qualité graphique de bien des BD qui paraissent depuis quelques temps déjà. Wild West, tome 1, dessiné et mis en couleurs par Jacques Lamontagne est un pur chef-d’œuvre. Les dessins des personnages sont incroyablement expressifs et les décors sont d’une minutie digne des tableaux des grands maîtres de la Renaissance. La mise en couleurs varie considérablement d’une scène à l’autre, mais toujours avec des tonalités qui s’accordent parfaitement à l’ambiance du moment. Pratiquement chaque case est un tableau. (Sans parler de la couverture, un portrait d’une intensité incroyable.) Par ses dessins, où le moindre détail est peaufiné, le Québécois participe largement à crédibiliser le scénario du Français Thierry Gloris.
Ah, le scénario, parlons-en ! Je n’ai rien compris aux deux premières planches et demie (le massacre de la petite famille de pionniers dans l’Utah). Je n’ai pas saisi le lien avec la suite du récit et je n’ai pu que formuler des hypothèses. Par contre, le reste de l’histoire se tient bien et nous fait découvrir les très pénibles conditions de vie des hommes et des femmes à cette époque dans l’ouest des Etats-Unis d’Amérique où bien peu deviennent riches et où beaucoup meurent de mort violente. Les femmes, très peu nombreuses dans cet ouest sauvage, souffrent énormément et sont souvent condamnées à la prostitution par des individus riches, puissants (pléonasme), arnaqueurs et violents, usant de tous les moyens pour arriver à leurs fins.
C’est aussi la période où le chemin de fer commence à traverser le continent amenant bien des richesses et des convoitises.
C’est dans ce contexte que celle qui n’est encore qu’une jeune fille timide du nom de Martha Cannary va être abusée, mais saura se venger de ceux qui ont usé d’elle grâce au « chasseur de primes » Wild Bill Hickok qui lui apprendra comment se servir d’un pistolet.
Alors, attention, ladies and gentlemen, ne cherchez pas de vérité historique dans ce scénario ! Thierry Gloris prend énormément de libertés avec ce que nous savons de Calamity Jane (vous aurez compris que Martha Cannary va devenir la célébrissime Calamity Jane) et de Wild Bill Hickok. C’est l’histoire revisitée et romancée de ces deux personnages, pour, il faut bien le dire, notre plus grand plaisir. Remarquez que la brave Calamity elle-même se créa sa propre légende et qu’il est très difficile de démêler le vrai du faux.
Je vous souhaite de ressentir autant de plaisir à savourer cette BD que j’en ai éprouvé. Vivement la suite.
Dans la grandeur de "Jusqu'au Dernier" voilà WildWest avec son tome 1 Calamity Jane. Quand j'ai vu la première fois la couverture de cette bande dessinée, je me suis dit "bon ça m'a l'air pas terrible tout ça" mais une fois en main, j'ai feuilleté le volume, regardé les cases et les planches, le nombre de page...
Et là déjà première impression positive : la couverture, bien qu'elle ne me bottait pas tellement, avec cette femme habillée en homme, qui de surcroît est certes jolie mais fade malgré les tâches de rousseurs, les yeux bleus et les cheveux roux, annonce bien la couleur de l'album, un ensemble très orangé parsemé par-ci par-là de zones de vert-bleu tout au long des pages. On y distingue quelques dessins époustouflants, dont la partie intérieure de la couverture, ensuite la toute première case et même toute la planche de cette première page, les pages 8 et 9 ainsi que les 18 et 19 tout simplement magnifiques, j'irai même à dire des pages sublimes, les pages 32 et 33 une pure originalité, ces pages resteront gravées et je l'espère dans le monde de la BD. Il y a 55 planches avec la couverture et son arrière. Toutes les cases sont travaillées et pleines contrairement à beaucoup d'autres (c'est ce qui m'avait tout de suite frappé lorsque j'ai vu pour la première fois un album de Victor Sackville), c'est un travail extraordinaire qui a été produit avec cet album. J'espère que la suite sera du même niveau.
Après ma lecture et même ma deuxième lecture, parce que j'ai tellement apprécié que j'avais simplement envie de la relire de suite et c'est rare, j'ai tout simplement adoré, je pense que ce sera l'une des plus belle BD de cette année. C'est le Western dans toute sa noirceur, tous les sujets y sont abordé. Le dessin est flamboyant et magnifique. Bravo également pour la présence du Laudanum pour sa double utilisation. Il est également abordé le sujet de la prostitution et l'exploitation de la faiblesse des femmes dans ce grand Ouest cruel et sanglant, un scénario époustouflant et bien construit avec un petit twist final comme l'aiment à dire certains critiques de romans dont je fais également partie, cet album est incontestablement un Chef d'Œuvre, je ne l'oublierai pas.
superbe album avec des dessins splendides.
les lieux sont superbement détaillés en particulier les saloons.
dans les westerns la réalité est le plus souvent travestie ou du moins peu précise.
là, c'est du brut tel que les pionniers ont dû la connaitre.
nous sommes à des années lumière de Lucky Luke et même de Blueberry.
les dessins et le scénario sont en parfaite adéquation.
la couverture est également très réussie.
bref que du bon.
un démenti de plus au esprits chagrins qui trouvent que les bd actuelles ont baissées de qualités et que c’était mieux avant.
Voici l’histoire (véridique ?) de Martha Jane Cannary amenée à devenir la célèbre Calamity Jane et de celui qui deviendra son ami le non moins célèbre Wild Bill Hickok.
La jeune fille commence comme « boniche » à tout faire dans un saloon où les prostituées attirent le chaland. Un traquenard amènera Martha à devenir l’une d’entre elles. Mais sa vengeance, aidée de Wild Bill Hickok, sera sans concession et sans faiblesse.
Cet album est une vraie réussite et les dessins majestueux de Jacques Lamontagne sont un réel plaisir à l’œil. Vive la suite ! Vite la suite !
Excellente BD. Le titre nous parle de cet ouest sauvage que l'on retrouve dans l'album. Ca ne plaisantait pas et on est loin des westerns de John Ford. C'est un western sombre comme les couleurs de cet album au graphisme réussi. Tout était à construire dans ces immensités encore vierges et ça ne s'est pas toujours passé dans la douceur comme en témoigne cette histoire qui se tient bien. Vivement la suite.